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[Deviens Conquerants de l'Impossible] La montagne aux robots |
Posté par : Outremer - 11/06/2007, 01:46 - Forum : Critiques
- Réponses (4)
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Je suis à peu près sûr que j'avais déjà lu une critique portant sur ce LDVH, mais je n'arrive pas à la retrouver.
Bref. "La montagne aux robots" est un LDVH basé sur une série de la Bibliothèque Verte, "Les conquérants de l'impossible". La série raconte les aventures (genre science-fiction) d'un groupe d'adolescents de 16-17 ans. J'en ai lu trois volumes, dont deux basés sur des voyages dans le temps et un troisième sur un androïde à l'intelligence quasi-humaine. Ca ne fait pas de moi un grand connaisseur de la série mais je ne crois pas que ça m'aurait été très utile pour apprécier le LDVH de toute façon.
J'avais déjà joué à "La montagne aux robots" il y a un sacré moment. Je me souvenais encore de beaucoup de détails, mais pas de la structure de l'aventure.
Bref résumé de l'histoire (pour être honnête, il est impossible de la résumer d'une façon autre que brève) : vous avez entendu parler d'une montagne peuplée de robots où serait caché un fabuleux trésor et vous avez décidé de faire main-basse sur ces richesses. Comme vous le voyez, l'auteur (qui est apparemment le même que celui de la série) ne s'est pas trop foulé la fibre imaginative. Si j'ajoute que vous devez rassembler au cours de votre périple les trois bonnes clés afin de pouvoir ouvrir le coffre au trésor qui vous attend à la fin, je pense que vous saisirez tous où ce LDVH-ci trouve son inspiration.
Les personnages sont au nombre de quatre : Serge, le leader, que vous contrôlez ; Xolotl, l'amérindien issu d'une civilisation mystérieuse ; Thibaut, qui vient du Moyen-Age ; Souhi, une jeune femme venue du futur. Hormis Souhi, j'avais déjà découvert les personnages en lisant la série. Leurs personnalités (pas follement complexes, sans être totalement simplistes) sont assez respectées. En revanche, cette chasse au trésor ne correspond pas vraiment avec ce qu'on découvre d'eux dans les romans, où ils sont bien plus intéressés par les expériences scientifiques (-fictionnesques) que par les richesses matérielles. La dynamique du groupe fonctionne correctement (sans plus), mais ce défaut de motivation et de contexte nuit à l'intérêt qu'on peut porter aux personnages.
(En passant, alors que la série semble se situer dans une fin de XXème siècle assez normale, le LDVH considère comme parfaitement acquis l'existence de robots ultra-sophistiqués.)
Après avoir obtenu quelques conseils auprès d'un ancien aventurier qui s'est déjà aventuré dans la Montagne (et n'en a visiblement rien retiré de positif), nos personnages s'en vont à la chasse au trésor.
La structure de l'aventure est livingstonienne en diable. 90 % des choix offerts au lecteur sont soit du "il y a une porte, est-ce que vous l'ouvrez ou est-ce que vous continuez le long du couloir ?" (ainsi que sa variante moins intelligente : "vous avez vaincu le monstre qui était dans cette pièce, est-ce que vous explorez les lieux ou est-ce que vous repartez tout de suite ?"), soit du "le couloir bifurque, est-ce que vous allez à droite ou à gauche ?" Comme vous vous en doutez, c'est très, très lassant.
Le style est très limité (un travers bien sûr assez courant dans les LDVH). Les descriptions sont des plus laconiques : il faut attendre un bon moment avant de savoir à quoi au juste ressemblent les couloirs où on passe tellement de temps ! Les dialogues entre les personnages, sans être divinement inspirés, sont tout de même mieux.
Les règles sont très proches de celles des DF. Thibaut est le seul à pouvoir se battre (avec une épée... nos aventuriers ont quelque peu négligé les préparatifs de leur chasse au trésor).
Les monstres sont techniquement des robots mais, en pratique, ils ressemblent aux monstres ultra-classiques qu'on a l'habitude de rencontrer (il y a notamment pas mal d'animaux géants).
Du côté positif, la difficulté des combats et des jets de dés est raisonnable. Il est sans doute possible de réussir l'aventure avec un score de départ faible. Bien sûr, la difficulté est très nettement rehaussée par le fait que tourner à droite alors qu'on aurait du tourner à gauche ou vice-versa se révèle souvent synonyme d'échec.
Un détail absurde qui m'a marqué : il arrive dans certaines pièces de découvrir deux objets, mais de ne pouvoir en emporter qu'un seul... sans aucune raison !
A noter que ce livre comprend l'un des messages codés les plus inutiles de toute l'histoire des LDVH. C'est un système classique de substitution d'un symbole à une lettre. Il n'est pas trop difficile à résoudre, même sans aide, et on découvre alors (grosso modo) le texte suivant : "Dans la montagne aux robots, un couloir n'est pas un autre. La main gauche n'est pas la main droite. Monter n'est pas descendre. Marcher vers le nord n'est pas marcher vers le sud et marcher vers l'est n'est pas marcher vers l'ouest." J'avais bien besoin d'un message codé pour me le dire, tiens !
Il est possible de mourir au cours de l'aventure, mais c'est peu probable. La plupart du temps, lorsqu'on échoue (et ça risque d'arriver souvent si on joue à la régulière), on reprend connaissance à l'extérieur de la montagne, délesté de nos possessions par les robots. Il y a un autre PFA, plus glauque, mais aussi plus inventif où on reste emprisonné dans la Montagne pendant des années, dans un état second, avant d'être finalement relâché ; en une sorte de retour en arrière décalé, on devient alors l'ex-aventurier rencontré par les personnages au début de l'histoire... et on voit justement le petit groupe dont on faisait partie s'approcher pour nous demander conseil.
En conclusion, "La Montagne aux Robots" est très loin d'être un LDVH satisfaisant. C'est une transposition directe des DF sous leur forme la plus basique. Le livre abuse des ficelles rustiques et rébarbatives sans offrir de moments marquants en contrepartie. Le fait d'avoir des compagnons dotés d'une certaine personnalité est appréciable, mais cet aspect n'est pas d'une qualité suffisante pour pallier au reste. La difficulté est telle qu'il faut vraiment être un acharné (ou extrêmement chanceux) pour finir ce livre à la régulière avant d'en être lassé.
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Comment augmenter la cote de popularité des AVH ? |
Posté par : Oiseau - 09/06/2007, 19:53 - Forum : L'Atelier
- Réponses (39)
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Un petit sujet pour recevoir de l'inspiration.
On a présentement deux forums dédiés aux LDVELH, et un site contenant 116 livres-jeux amateurs, mais force est de constater que les AVH n'ont toujours pas la popularité à laquelle on pourrait s'attendre. Les nouvelles aventures sortent souvent dans un silence désespérant et reçoivent à peine quelques commentaires dans les deux mois qui suivent. Nous cherchons donc un moyen de rehausser leur popularité.
Présentement, on a peut-être une douzaine de membres (en tout) qui lisent et apprécient les livres amateurs. Pour tous les autres, nous aimerions savoir ce qui vous empêche d'aimer, ou de vouloir jouer, les AVH. Qu'est-ce qui vous ferait changer d'avis ?
Pour tout le monde : Qu'est-ce qui pourrait être fait pour que les livres amateurs reçoivent une plus grande part de reconnaissance ? Comment peuvent-ils être améliorés, ou rendus plus visibles, ou plus attirants ?
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Une AVH de PAT MAGNUM!! (Sérieux s'abstenir!!) |
Posté par : Mad_Dog - 08/06/2007, 12:58 - Forum : Les AVH (Aventures dont vous êtes le héros)
- Réponses (8)
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Totalement dédicacé à Skarn et Meneldur. Et au forum de Nanarland.
CECI dit, même si j'ai placé des censures plus ou moins "judicieuses" si jamais cette AVH venait à choquer, prière de me contacter immédiatement.
Ceci est bien entendu interdit aux Mineurs. (Pour plus de sécurité!)
PAT MAGNUM : L’AVH !!
Pour cela, c’est très simple, et suis les bons choix. Normalement, si tu agis tel un SUPER FLIC, tu devrais facilement t’y retrouver.
1
Encore une journée harassante qui se termine pour Pat Magnum. Il décide de monter dans sa voiture et de prendre un peu de bon temps.
Où Pat Magnum va-t-il aller ? :
- Inspecter le quartier des travailleuses de nuit RDV au 2
- Aller faire un tour chez sa secrétaire, pour boucler quelques dossier RDV au 7
- Voir si les jeunes ne font pas trop de choses illégales au Macumba Club RDV au 8
- Se balader dans un bar, voir si joe l’indic ne serait pas là RDV au 9
- Démenteler la mafia des frères Castriogloni et prêcher le pardon de Dieu. RDV au 10
2
Tant de misère de ces femmes, émeut au plus profond de lui, la sensibilité sensible de Pat Magnum. Toutes ces femmes, si magnifiques, devant travailler si tard et dans des conditions tellement dégradantes. Y regardant de plus près, il décide qu’il est temps qu’il les libère de cette rue froide et les protége sous son aile…. Enfin, une ce soir, parce qu’il n’a pas encore reçu son Super-salaire de Super-flic.
Qui décide t’il d’amener avec lui ? :
- Natalya, la jeune Estonienne ? (RDV au 3)
- Emanuella, une pauvre âme équatorienne égarée (RDV au 4)
- Michèle, une Française qui a vécu tellement de temps ici qu’elle ne sait plus d'où elle vient (RDV au 5)
- Djibamané, l’africaine venu des profondeurs de l'Afrique. (RDV au 6)
3
Ramenant cette pauvre jeune fille, il ne peut s’empêcher de sympathiser avec elle, de lui offrir un verre, et après une longue discussion philosophique d’environ 5 minutes, il se découvre amoureux de sa chaleur étrange, émanant de quelqu’un qui vient pourtant d’un pays sii frrroid.
RDV au 11
4
Ramenant cette pauvre jeune fille, il ne peut s’empêcher de sympathiser avec elle, de lui offrir un verre, et après une longue discussion philosophique d’environ 5 minutes, il se découvre amoureux de son accent espagnol et de ses yeux de braises que seul les Nicaraguayennes ont.
RDV au 11
5
Ramenant cette pauvre jeune fille, il ne peut s’empêcher de sympathiser avec elle, de lui offrir un verre, et après une longue discussion philosophique d’environ 5 minutes, il se découvre amoureux de son franc parler et de ses manières populaires, qui, quoique rustres, n’en sont pas moins amicales.
RDV au 11
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Ramenant cette pauvre jeune fille, il ne peut s’empêcher de sympathiser avec elle, de lui offrir un verre, et après une longue discussion philosophique d’environ 5 minutes, il se découvre amoureux de sa peau d’ébène, de son corps, qui quoique famélique, n’en comporte pas moins une poitrine opulante, et de ses longues tresses de rasta.
RDV au 11
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Mandy, la secrétaire à fait un boulot fabuleux sur sa dernière affaire. Pat Magnum, pour la remercier, l’invite à Fluncher aux chandelles dans la zone industrielle à 5km de là. Ayant un peu abusé du rosé offert par le patron, Pat la ramène dans son appartement. Dans la pénombre de sa chambre, leurs corps fusionnent, et elle ne peut s’empêcher de lui sussurer des petits mots tendres.
RDV au 11
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[32] Les Esclaves de l'Eternité (Paul Mason et Steve Williams) |
Posté par : Orfeo - 07/06/2007, 19:08 - Forum : Défis Fantastiques
- Réponses (16)
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Tout d'abord, bonjour à tous, car je suis nouveau sur le forum que j'ai découvert il y a environ deux semaines et qui m'a remis le nez dans mes amours littéraires de jeunesse.
J'ai commencé à jouer aux LDVEH à la sortie de la Citadelle du Chaos et je n'ai cessé que quand Gallimard a cessé d'en publier. Au vu des fidèles du forum, je n'ai rien d'original : mon livre préféré est La Créature Venue du Chaos et la série à laquelle je me suis le plus attaché, finalement, par habitude, est Loup Solitaire. Eh oui, encore un!
Je poste ici une critique sur Les Esclaves de l'Eternité signé Paul Mason et Steve Williams, le tout premier LDVEH que j'ai relu depuis l'extinction quasi-totale du genre, aujourd'hui-même, intrigué par les déclarations d'amour éperdu de l'un d'entre vous pour la prose de Paul Mason, dont je n'avais plus qu'un très vague souvenir.
J'avoue avoir été très déçu. Est-ce parce que j'idéalisais un tantinet trop les LDVEH? Rien n'est moins sûr.
Après une introduction intéressante, un choix cornélien s'impose d'entrée : choisir l'une des trois orientations de missions proposées, et complètement différentes. Une fois ce choix effectué, le héros, un mercenaire réputé, mais pas haut de gamme, évolue dans le monde des seigneurs de Kallamère, le territoire à protéger d'une menace. Ces passages sont assez prenants, car l'on sent un monde nouveau s'ouvrir devant nos yeux.
Après cela, malheureusement, le chaos. J'ai choisi d'aller identifier la menace (on peut aussi rester défendre le royaume ou aller avertir les armées pour qu'elles rappliquant dare dare). De toutes les tribulations que le héros va vivre, aucune ne m'a spécialement interpelé, hormis peut-être le sauvetage d'une jeune fillette. Le reste du temps, les situations m'ont semblé trop peu mises en place, avec des descriptions rudimentaires, des évènements récurrents (oups attention un danger à l'intérieur d'un lieu clos, vais-je au devant où attends-je qu'il se passe quelque chose). Bref, je n'ai pas senti de vie dans ce monde imaginaire.
Certes, quelques créatures sont originales (des espèces de crocodiles par exemple), mais globalement, je suis resté sur ma faim. Quant au final, dans un monde parallèle, j'ai été très déçu. En raison d'une prose peu développée, il est dur de s'imaginer l'environnement dans lequel on évolue et le recours aux illustrations (médiocres de Bob Harvey, géniale de Terry Oak) est d'un grand secours, alors qu'à mon avis, il devrait se contenter d'être un supplément. Enfin, le final est un peu grotesque : le méchant, d'allure humanoïde, fait 15 mètres de haut (ouah! il doit être trop fort!!!), mais tremble de peur quand un petit avorton de 2 mètres (moi) avale la potion qui était destinée à le rendre surpuissant. Enfin, un regain d'originalité dans le choix ultime : revenir en Allansia aux dépends des victimes du méchant (les habitants de Kallamère) ou se sacrifier en leur faveur.
Pour conclure, je dirai que Les Esclaves de l'Eternité est un livre plus que moyen (et ça n'engage que moi), que les aventures qu'y traverse le héros sont trop peu décrites pour qu'on s'y sente véritablement acteur, mais que quelques lueurs d'originalité viennent parfois réveiller le lecteur.
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