Juste pour annoncer l'existence d'un nouveau site à http://fidelcastor77.free.fr http://www.dungeonweb.com/ sur lequel vous pouvez -- pour l'instant -- jouer au Labyrinthe de la Mort en ligne. D'autres aventures seront ajoutées avec le temps. Le site a été monté par un certain Fidel Castor.
Meneldur ou Sallazar pourront lui attribuer son propre sous-forum (mon panneau d'administration est toujours kaput). En attendant, puisque le webmaster désire des avis et des commentaires (et des suggestions pour l'amélioration), vous pouvez en discuter sur ce sujet.
Bon, normalement ce mauvais jeu de mots devrait rappeler quelque chose à la plupart d'entre vous... he oui, c'est dans l'introduction du Vampire du château noir qu'on trouve cette marque inoubliable de l'humour de Keith Martin... on mettra ça sur le dos du traducteur (comme d'habitude, le pauvre).
Donc, je m'interrogeais sur la représentation du vampire dans les ldvelh...et je m'aperçois que, ô surprise, cette représentation est extrêmement traditionnel : dracula, la cape noir, le cercueil à brûler, pieu et gousse d'ail, regard hypnotique.
Df et Dragon d'or me semblent sur le même point à ce niveau là...
A moins qu'une originalité ne m'ait échappé?
La meilleure reste dans la quête du graal, Brennan ayant aussi mis la main à la patte dans un Dracula (série Epouvante, que je n'ai pas lu...) : Nosférax, le vampire poète (!) enfin presque, qui ne vous tue qu'en rimes (mauvaises) et parfois un peu plus radicalement si on ignore quelle est la troisième patte du canard...
Je pense aussi à Séjanoz, dans les derniers LS : un vampire griffu (qui me faisait penser à wolverine dans x-men, mais bon)!!!
Donc, Braham Stoker reste inévitable dans nos chers lvh... Rice n'était pas encore passé par là?
Vous avez d'autres souvenirs des vampires au cours de vos parties? cette vision traditionnlle vous plaît-elle? rêvez-vous d'un van helsing avh? ou les suceurs de sang vous font-ils tremblé la nuit... craignez-vous de dire un jour "je suis une légende"?....
J'ai mis la main il y a de cela un an ou deux (ma mémoire des dates est très mauvaise) sur les quatre volumes de Sorcellerie!, la série culte de Steve Jackson : ancienne édition, bon état, un rêve de collectionneur. S'est ensuivie ma première lecture, qui ne m'a quasiment laissé aucun souvenir, sinon celui d'un vague ennui amusé devant la naïveté du ton. Après quoi je les ai rangés dans ma bibliothèque, et je n'y ai pas retouché depuis. La simple idée d'essayer de les relire me plonge dans des tréfonds d'ennui insondables. Hier encore, j'ai rouvert Les Collines Maléfiques : je n'ai même pas atteint la fin de l'introduction tant je m'emmerdais.
C'est bien simple, et tout à fait terrifiant : je crois que je n'aime pas Sorcellerie!, la série que tout le monde aime. Comment faites-vous pour l'aimer ? Qu'est-ce qui vous plaît là-dedans ?
Au secours. Répondez-moi. Je crois que je suis prêt à commettre l'irréparable.
Toujours à la recherche des Livres dont Vous êtes le Héros qui transcendent un peu le genre, j'ai lu, en décembre dernier, Blue Movie. Le problème, vient que 5 mois plus tard (et après avoir écrit un dossier là dessus) je n'arrive toujours pas à savoir si c'est un texte qui change complètement, ou juste un livre porno putassier sur le mode du "LDVH".
Pour la petite histoire, je dois de vous signaler que lorsque je l'ai acheté, Amazon.com à sous-traité avec une "librairie pornographique en ligne", et que celle-ci m'a offert en plus du bouquin (vu que c'était noël) une boite de préservatif, du lubrifiant, un livre de cuisine érotique, et trois strings. J'ai bien ri!
Cette critique est déconseillée aux moins de 18 ans.
L'idée de départ de Blue Movie est pas trop mal. Un mélange entre un polar et un livre érotique, sous forme de "récit interactif" concocté par Françoise Rey (une auteuse "maison" de la collection blanche... ho, c'est là que c'est publié, chance) et Patrick Raynal (auteur reconnu de polar, directeur de la collection "noire" chez Gallimard, co-scénariste sur "Le Poulpe, décorré par de nombreux prix.) Sauf que la partie polar est médiocre, que l'interactivité est un peu bidon, et qu'on a plutôt l'impression de lire un bouquin porno.
L'histoire est celle de Thomas Capitan, un français, débarqué à New York pour oublier un chagrin d'amour. Dans son taxi, il se fait draguer par une jeune femme, Mary, qui, après l'avoir amenée dans son loft, lui pique sa valise. Il se met donc à la recherche de la femme au travers de New York, et va forcément tomber sur des femmes, à la morale légère. (Ou pas.)
Pour le côté intéractif, c'est assez vexant, étant donné que l'histoire suit un canevas assez fidèle. Quel que soit les choix que l'on va prendre on sera forcé de passer par les chapitres 28, 35, 42, ce qui cadre l'histoire, et le côté enquête, une vague histoire de film porno recherché par Thomas et Mary et dont ils doivent arrêter la diffusion. De plus, il n'y a que deux fins et elles ont toute un côté bancal.
Reste le côté érotique/porno, qui lui est parfaitement présent, mais semble se limiter dans la première partie de l'histoire (avant le chapitre 28) à : "Avec quelle fille, et dans quel endroit vais-je baiser ce soir?" On s'aperçoit que si l'histoire à été écrite en entier sur un canevas préalable, il n'y a que les différentes étapes (fille rencontrées, façon dont on va draguer Mary) qui changent. D'où lascisitude Dès la deuxième lecture....
Enfin, quand c'est porno, c'est BIEN porno, et ça ne fait pas dans la suggestion, au point que ça en devient génant à lire car on a l'impression plusieurs fois d'être devant un livre purement masturbatoire, dont la seule utilité est de proposer du fantasme (la rousse, la soumise, la putain, la lycéenne, la prof, le sado-masochisme, le triolisme) à son lecteur. Le langage est très cru (poil, bite, couille, etc...)
Pourtant, malgré tout cela, j'ai dû mal à conspuer ce livre.
D'une part, parce que c'est la première fois que je lisais un LDVH à la première personne. Ca n'a l'air de rien, mais en passant du "tu" au "je" le personnage principal devient bien plus intéressant, avec sa personnalité propre. (Il n'arrête pas de se faire envoyer chier à cause de son accent français que personne ne reconnait.)
Car ce livre est drôle sur certains passage, et surtout, son écriture ne manque pas de charme.
On est loin d'un bouquin SAS, ou des vulgarité débile d'un roman vraiment porno écrit par un quelconque tacheron. Non, c'est bien écrit, avec des tournures propre au roman noir ou des situations assez prenantes.
De plus, on est loin du roman "pornographique" car certaines scènes, sont totalement à rebours de tout ça. Souvent, le porno (et ne me dites pas que vous n'en avez jamais vu ou lus petit coquins) c'est un type surpuissant, une femme soumise qui aime a peut-près tout, et tout à la fois. Ici, il arrive que les scènes ne produisent pas "l'effet escompté" : Thomas Capitan se retrouve face à une "panne", face à une femme particulièrement givrée, dans une situation complètement glauque ou est parfois ridiculisé. Ou parfois, il se vautre, comme un gros nul, car le lecteur à fait un mauvais choix et il se fait envoyer chier et c'est souvent marrant. Il y a même de l'humour et parfois sur des choses complètement scabreuses (une évocation de l'excision dans un passage assez spécial, par exemple, m'a assez étonné) ou bien des passages sexuels plus innatendu car légèrement tendre.
Un des derniers point positif est d'avoir réussit à insérer une évolution psychologique des deux protagonistes entre eux, ce qui, pour un livre à choix multiple, est plutôt rare.
Du coup, je n'arrive toujours pas à rendre un jugement sur ce livre. J'ai du plaisir à en lire certains passages, d'autres sont tirés par les cheveux, d'autres me dégoute ou me font dire "au fond, c'est un livre porno, c'est tout."
Du coup, je vous le conseille.... ou pas.
(Ci joint, pour ceux qui s'en foute, le schémas pris par l'histoire, pour voir à quel point, c'est méga linéaire!!)