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L'or dans Dragon d'or |
Posté par : Fitz - 12/09/2007, 22:09 - Forum : Les livres dont VOUS êtes le héros
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Entre deux chapitres du Secret de l'Univers, j'avais l'intention de (re)lire la Malédiction du Pharaon, 4ème Dragon d'Or.
Dès le 1er paragraphe, on me propose d'acheter tout un tas d'objets mais, gros problème, il n'est fait aucune référence dans l'équipement au nombre de pièces d'or que l'on possède au départ.
Il me semble d'ailleurs que, de mémoire, le même problème existe pour le Château des Ames Damnées.
Avez-vous une idée du trésor initial que l'on possède? Merci d'avance.
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[22] La Grande Menace des Robots |
Posté par : Outremer - 04/09/2007, 17:28 - Forum : Défis Fantastiques
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La première chose qu'on remarque au sujet de La Grande Menace des Robots... c'est justement son titre, qui est franchement assez ridicule. La deuxième, c'est que le bouquin semble fortement inspiré des cartoons américains de l'époque (et notamment d'une série en particulier, dont le titre commence par "T" et finit par "ransformers").
L'originalité du livre, ce sont les robots. On peut jouer au Marais aux Scorpions sans croiser un seul scorpion et aux Démons des Profondeurs sans rencontrer le moindre démon, mais on ne peut pas jouer à La Grande Menace des Robots sans avoir affaire à des robots. Menaçants ou pas, ils sont partout.
L'histoire se déroule dans un futur indéfini, dans un monde indéfini et vous-même n'êtes pas le héros le plus épais qui soit. Vous êtes propriétaire d'un ranch de dinosaures (il n'y a pas de sot métier) dans un pays qui s'appelle la Thoronie, où toutes les tâches matérielles sont désormais assurées par des robots, dont certains sont autonomes et d'autres, les plus complexes, ont besoin de pilotes.
Un beau matin, les vils Kalazariens envahissent votre beau pays. Aucune résistance n'est opposée, parce qu'ils ont trouvé le moyen de plonger toute la population dans un profond sommeil. Enfin, presque toute ! Pour une raison mystérieuse (et qui ne sera absolument jamais élucidée), vous êtes en effet immunisé. Ceignant votre épée (même dans le futur, certaines choses ne changent pas) et vous installant aux commandes de l'un de vos robots, vous décidez de régler leur compte aux Kalazariens à vous tout seul (un scénario qui est après tout celui de nombreux shoot'em up).
Comme dans les autres oeuvres de Jackson US, l'aventure est très non-linéaire. Il existe sept ou huit villes, qui comprennent chacune un petit nombre d'endroits à visiter. On peut se déplacer assez librement d'une ville à une autre, même si toutes les destinations ne sont pas toujours offertes. On peut revenir à une ville déjà visitée, comme dans le Marais, même si les secteurs et bâtiments ne peuvent généralement être explorés qu'une fois.
Il y a trois moyens de repousser l'invasion et les trois fins se valent les unes les autres. Elles nécessitent toutes d'avoir obtenu certains objets et certaines informations.
La difficulté m'a paru un poil plus élevé que dans les deux autres aventures de Jackson, mais elle n'a rien d'insurmontable. Recommencer l'aventure n'a rien de bien ennuyeux, étant donné la forte non-linéarité.
Il y a un déficit de rencontres intéressantes (comme tous les autres Thoroniens sont endormis, vous aurez rarement l'occasion de tailler une bavette). Les descriptions de l'environnement sont presque aussi succinctes que dans le Marais. Les villes ne sont pas inintéressantes, mais leur exploration n'est pas toujours très approfondie.
L'atout du livre, ce sont les robots. En règle générale, je n'aime pas beaucoup les robots géants, mais ils contribuent grandement à rendre distrayante cette aventure. Jackson a fait un gros effort pour diversifier les robots que l'on peut utiliser (et il y en a un sacré paquet) : certains sont terrestres, d'autres volent, plusieurs peuvent se transformer et la majorité ont des capacités spéciales. Les caractéristiques du robot que vous utilisez joueront un rôle pendant les combats, mais aussi en-dehors (la vitesse du robot et son mode de déplacement sont deux critères qui ont souvent leur importance).
Vous combattrez plus souvent à bord d'un robot qu'avec votre épée anachronique (excepté pendant l'exploration des bâtiments, vous êtes rarement à pied). A noter qu'il est parfois possible de survivre à la destruction de votre robot. Les combats sont généralement contre des Kalazariens, même si quelques dinosaures pourront vous donner du fil à retordre.
Bref, une aventure distrayante, qu'on a plaisir à essayer mais qui n'est pas aussi saisissante que d'autres. La non-linéarité est appréciable mais la fréquence et la liberté des déplacement entre les villes rendent un peu difficile le fait de s'immerger dans l'histoire. Le degré d'originalité est raisonnable, il y a des confrontations efficaces mais une absence quasi-totale de personnages intéressants, ce qui est regrettable. L'environnement dans lequel on évolue est assez peu décrit, mais ce laconisme n'a pas un effet aussi négatif que dans le Marais. Les robots sont extrêmement présents dans l'aventure et y contribuent de façon nettement positive (le livre serait très moyen sans eux).
J'avais nettement préféré Les Démons des Profondeurs, mais La Grande Menace des Robots reste un livre-jeu agréable, bien que limité par certains aspects.
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Plus c'est dur... |
Posté par : Skarn - 03/09/2007, 08:55 - Forum : Les livres dont VOUS êtes le héros
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En jouant à un vieux jeu Castlevania, je me suis dit "pinaise, c'est Ian Livingstone qui a fait le design des niveaux et des boss ou quoi ?". Et là m'est apparu la terrible vérité. Quand on parle d'un jeu old school, il a de fortes chances que cela rime avec "difficulté infernale". De la même manière que... les DF de la même époque ! Mais pourquoi une telle obsession pour la difficulté ?
Premièrement, comme l'a si bien expliqué Segna ici, on a le syndrome du public ciblé. "Seuls les garçons en pleine puberté achètent des jeux vidéo/LVH" pensaient les publicitaires. Et ce genre de personnes, ça aime prouver qu'il a la plus grosse en finissant "sans tricher" des trucs hyper durs. Ce qui a donné lieu à la création de nombres de produits injouables, et qui étaient achetés justement pour ça. On peut citer tous les Livingstone, mais également Super Ghouls'n Ghosts, jeu ultra-linéaire, où il faut connaître par coeur chaque centimètre carré de chaque niveau et avoir une chance de cocu pour espèrer l'emporter. Un vrai Livingstone/Waterfield/Green vidéoludique.
Deuxième point : la durée de vie. Plus le jeu est dur, plus chaque niveau, à taille égale, demandra de temps pour être fini. Si la difficulté était bien régulée, il faudrait trois heures pour finir le jeu ci-dessus (qui ne possède d'ailleurs pas de sauvegarde).
Troisième point : la facilité de production. Bien régler la difficulté est un art. Pour accélérer la cadence, les créateurs ont le choix entre risquer qu'elle soit trop faible ou trop forte. Et il avait tendance à préférer la deuxième possibilité, pour les avantages détaillés ci-dessus.
Pour synthétiser ce pamphlet, je dirais que même si dans de rares cas la difficulté élevée est un vrai choix scénaristique pour des questions de vraisemblance par exemple, et qu'elle peut être appréciée dans tous les cas par certaines personnes, elle provient le plus souvent de choix publicitaires plutôt qu'artistiques.
Skarn, qui retourne sur Castlevania parce que malgré tout le mal qu'il vient de dire des livres et jeux hyper-durs, est têtu comme une bourrique.
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