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Il y a actuellement 108 utilisateurs connectés. » 4 Membre(s) | 104 Visiteur(s) Bradypus, Flam
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Règles du Retour des Xhâ Niâs |
Posté par : Zerid - 25/10/2006, 09:14 - Forum : L'Atelier
- Réponses (5)
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ça fait quelques jours que j'ai eu l'idée de chercher sur internet des aventures dont on est le héros et je suis tombé sur le site de xhoromag.
J'ai déjà commencé quelques volumes du secret de l'univers et je voulais changer un peu et voir (puisqu'il avait l'air bien) le retour des xha nias.
mais en lisant les règles, je me suis apercu que je ne comprenait pas certains points, donc j'aimerais avoir quelques précision pour pouvoir commencer l'aventure :
- pour revitalisation et palingenesie, les règles disent qu'ils sont acquis au niveau 2, mais cela signifie qu'elles sont dès le depart au niveau 2 ou bien que l'on ne peut les utiliser qu'à partir du niveau 2 ?
- peut on avoir un pouvoir (actif) au dessus du niveau 5 ?
- et enfin, après repartition des 20 points de pourvoir, j'en ai mis 5 dans la loi du detin puis, j'ai pris le pouvoir passif (je me rappelle plus le nom) qui ajoute 1 points en plus à ce pouvoir et enfin, avec les 10 points à disribuer au debut de chaque aventure, j'en ai mis 2 dedans, ce qui amène à 8 au début de la premiere aventure. donc ma question est, ce pouvoir marche-t-il aussi pour le mode 9 de l'anneau du destin, car cela me parait un peu facile (à moins que la réponse à la quetion précedente soit négative bien sur )
en espérant pouvoir rapidement démarrer l'aventure.
merci d'avance.
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[02] La Citadelle du Chaos |
Posté par : Mad_Dog - 23/10/2006, 16:52 - Forum : Défis Fantastiques
- Réponses (28)
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2eme Défi Fantastique, La Citadelle du Chaos est une autre occasion pour Steve Jackson d'explorer un peu plus les possibilités du concept de l'hypertextualité de ses livres. Même si ce livre reste inférieur à ce qu'il fera par la suite, La Citadelle fut un bon laboratoire d'expérimentation et un moyen de se détacher du « Sorcier de la Montagne de Feu. »
Bon, la Citadelle du Chaos, c'est tout d'abord, le choc de la couverture. Autant celle du SdlMdF était superbe (et son dragon aura cassé les pieds de tout une génération de pros de la mise en page) autant celle-ci restera celle qui me viendra souvent à l'esprit lorsque je repenserais aux LDVEH : Un gros monstre très laid, devant une forteresse au lointain. Cette couverture va marquer beaucoup de lecteurs et justifier une forme de cliché de « littérature de mauvais goût » ou « range ta chambre au lieu de lire ces horreurs. » Tiens, ça m'est déjà arrivé il y a pas moins d'une semaine avec des amis venus me voir : « Alors, ça avance tes recherches sur tes trucs ? Moi, j'en ai jamais lus, mais quand je vois la couv... ! »
Pourtant, c'est à l'achat de ce tome que je me suis rendu compte de la valeur comique du dessin d'Emmanuel (qui, le pauvre, n'a jamais dû être engagé après ça). En effet, si on approche les yeux, on voit que le monstre n'est que le premier sur toute une ligne d'ennemis qui vont jusqu'à l'intérieur de la forteresse. Ca ne donne pas un côté « armée » mais un côté « file d'attente de personnage qui attendent de se faire buter par le héros. » Ce qui, au fond, est limite vrai.
Mais bon, ceci dit, le gros monstre (a mi-chemin entre un Bakanal de Loup Solitaire et Emmanuel Chain) se trouvant sur la couverture n'est jamais vu à un seul moment du livre, ce qui est dommage étant donné que la citadelle de Balthus en arrière plan est assez conforme.
En réalité, avec ce livre, Steve Jackson en profite pour donner du background à ses histoires. Même s'il s'agit d'un Kill The Sorcer comme le précédent, il y a quelque chose de plus consistant, tout d'abord avec une introduction avant la règle du jeu, puis un paragraphe n°1 bien plus fouillé. On sait pourquoi il faut battre Balthus car il y a un enjeu (l'invasion de la vallée des saules.) Et de son côté, votre personnage semble avoir une sorte de passé. Mais, à l'intérieur même du livre, on a le droit à des approfondissements, notamment lorsque l'on visite la bibliothèque : Balthus, la forteresse, ses monstres ont un passé, voire même une justification. De plus, lors des discussions diverses, on en apprend plus sur les différents monstres qui peuplent la forteresse.
Le côté cohérent est renforcé aussi par la structure de la citadelle : Il y a une entrée, une cour intérieure, des couloirs et enfin une tour que l'on monte. On a une structure assez cohérente qui se démarque du « labyrinthe traversé par une rivière (pourquoi ?) » vu dans le Sorcier de la Montagne de Feu.
D'ailleurs, Steve Jackson fait tout pour éviter que sa citadelle soit une sorte de « Labyrinthe de Zagor (bis) » : Les monstres utilisés sont soit des sortes d'hybrides de plusieurs animaux, soit totalement inventés : fini le bestiaire un peu cliché du 1er livre. De plus, même si on a toujours ce passages où des pièces sont en « option » avec un risque à l'intérieur, on se retrouve souvent face à des passages obligés, des rencontre inévitable et parfois structurées. (Même si c'est pas encore ça.)
D'ailleurs, les rencontre avec les différents monstre, grâce à la magie (l'autre grosse innovation de ce bouquin) peuvent être évitées, changées, et même en dehors du livre, on peut quasiment toujours négocier avec les créatures. On a ainsi bien plus de choix devant un obstacle et refaire le livre a un côté un peu moins répétitif. Car, ici, on doit s'y reprendre souvent avant de découvrir les bons objets qui permettront de passer les Ganjees, l'hydre, et de tuer enfin Balthus. Ça en devient limite lors d'ailleurs à la fin. C'est dû en partie au fait que les KTS ont un côté assez répétitif : Exploration des diverses voies, récupérations des objets utiles, épreuve. S'il on n'a pas les bons objets, on recommence. Si on a les bons, on continue. Et ainsi de suite jusqu'à la fin du jeu.
Toutefois, il y a plusieurs façons de tuer Balthus, tout comme il y avait plusieurs façon de tuer Zagor. Et d'ailleurs, Steve Jackson fait une grosse différence entre les deux personnages, on a d'un côté un sorcier très « Merlin » avec ses sorts et sa barbe blanche, de l'autre un sorcier qui est aussi guerrier et chef de guerre : une carrure très solide et une tête assez fière.
Malgré cela, le jeu reste parfois très linéaire (la salle à manger est un passage obligé) et très brouillon, mais on a l'impression que Steve Jackson cherche presque à s'en excuser. Je rejoins l'avis que les salles sont complètement vides et les ennemis peu hargneux. J'ai l'impression que Balthus est un piètre chef de guerre (et que la vallée des saules ne risque pas grand-chose) : ses monstres passent leur temps à faire ce qu'ils veulent (et ils vous laissent facilement passer) et lui-même à dû mettre un code à sa porte pour qu'ils ne s'introduisent chez lui. Du coup, le nom de « Citadel of Chaos » est bien trouvé : c'est le bazar et plus personne ne contrôle rien.
D'ailleurs la fin est un peu bizarre, on vous explique que sans sortilège, il va falloir faire le chemin en sens inverse (et donc gaffe au Ganjees) mais c'est juste une formule de style histoire de dire que vous avez réussi et que vous vous en sortirez de toute façon.
Bref, la Citadelle du Chaos est une évolution par rapport au premier numéro en ce qu'il s'agit de la forme, mais pas vraiment dans le fond. On a là un Steve Jackson qui se cherche encore dans un livre qui est loin d'être le meilleur DF !
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Que voudriez-vous lire ? |
Posté par : Meneldur - 20/10/2006, 23:53 - Forum : Les livres dont VOUS êtes le héros
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Dudur s'ennuie un peu, Dudur a un dictionnaire anglais/français des plus honorables, donc Dudur s'est dit qu'il pourrait traduire quelque chose pour les fans francophones frénétiques de LDVH. Mais quoi ? Je m'adresse donc aux non-anglophones du forum. De ces trois textes, qu'est-ce que vous aimeriez le plus lire ? Oiseau étant déjà sur la brèche pour Bloodbones, je ne l'inclus évidemment pas. Le tout est classé du moins long au plus long en termes de taille, et donc en termes de temps de traduction.
- Outsider, une AVH qui m'a tapé dans l'il. On y incarne un assassin doté de pouvoir psychiques à la recherche de son père.
- Titan, The Fighting Fantasy World. Ce bouquin développe le background des DF et de Sorcellerie! : plein d'infos intéressantes à la clé, donc.
- Eclipse of the Kai. Le premier des 11 Legends of Lone Wolf, une série de 11 bouquins qui reprennent la trame des premiers tomes de la série Loup Solitaire. Je ne promets pas de traduire les 11, mais je peux au moins m'attaquer au premier.
- Freeway Warrior. Une série de 4 LDVH post-apocalyptiques par Joe Dever. J'avais déjà commencé ça un temps, mais la démotivation aidant, j'avais abandonné après une trentaine de paragraphes dans le premier livre.
Voilà : le choix est vôtre. Je rappelle aux fans de LS que le Magnamund Companion est d'ores et déjà traduit et ne réclame qu'un peu de mise en page, mais je peux tout à fait vous envoyer la version brute.
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Legends of Lone Wolf |
Posté par : Meneldur - 20/10/2006, 20:24 - Forum : Les livres dont VOUS êtes le héros
- Pas de réponse
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Ah, l'âge d'or des LDVH ! Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, ou de manière assez imparfaite et frustrante, comme moi. D'accord, je n'ai pas connu cette période et je peux paraître assez mal placé pour en parler, mais dire ça me donnait l'occasion de caler une jolie phrase, et arrêtez de m'interrompre tout le temps, on n'y arrivera jamais comme ça. Donc, à une époque située entre le milieu des années 80 et le milieu des années 90, le LDVH était « à la mode ». Et comme avec tout concept vendeur, les produits dérivés étaient légion. Dans cette catégorie se rangent les onze romans de la série "Legends of Lone Wolf".
Comme leur nom l'indique, c'est une déclinaison de l'univers de Loup Solitaire et des LDVH de Joe Dever. En fait, il s'agit de novélisations des LDVH, les romans reprenant approximativement la trame des bouquins originaux de Dever. Certains d'entre eux sont cependant indépendants : par exemple, le premier, Eclipse of the Kai, prend place avant Les Maîtres des Ténèbres. Le dernier d'entre eux, The Rotting Lands, relate les événements advenus dans le tome 8, Dans l'Enfer de la Jungle. La collaboration Joe Dever/John Grant n'alla pas plus loin, apparemment pour des raisons éditoriales (ça ne se vendait pas assez bien, en clair).
J'ai déniché des versions .pdf de ces bouquins d'une façon que je ne préciserai pas (si ça vous intéresse, ne m'envoyez surtout pas de mail, je risquerais de vous répondre) et je me suis plongé dedans cette semaine. J'ai fini le tome 5 hier et j'ai envie de vous faire part de quelques commentaires succints sur ces livres.
- Le traitement que subissent les personnages « officiels » est plutôt radical. Loup Solitaire devient, sous la plume de Grant, une machine à tuer au cerveau en option et Banedon est un adolescent gauche, plutôt stupide et boutonneux (d'ailleurs, cette caractéristique vous sera souvent rappellée... n'essayez pas de compter le nombre d'apparition de spots ou de ses dérivés). Au final, le personnage le plus charismatique de ces cinq premiers livres est sans doute Vonotar, ce qui en dit long sur ce que deviennent LS et Banedon... Les PNJ plus secondaires gagnent souvent, dans le passage au roman, des rôles plus détaillés et intéressants, je pense en particulier à Viveka.
- Les personnages inventés par Grant sont corrects : Qinefer n'a rien de la Mary-Sue dont j'avais entendu parler, du moins pour l'instant, et Alyss est... Alyss. Elle est un peu suremployée, mais ça permet d'ajouter un peu d'humour, chose dont manquaient un peu les LDVH, et ça reste du domaine du supportable.
- Ce qui est moins supportable, c'est que Grant la fasse apparaître pour justifier tout et n'importe quoi : si on en croit les romans, elle est à l'origine d'environ 95% des événements qui concernent les trois héros (LS, Banedon et Qinefer). Il en résulte des intrigues plutôt bancales et difficilement crédibles : même si les LDVH originaux restent basiques de ce côté-là, Grant montre clairement (dans Eclipse of the Kai ou The Claws of Helgedad) qu'il a du mal à faire mieux.
- Je ne peux que difficilement juger du style, étant donné que l'anglais reste pour moi une langue étrangère, et que je n'ai pas lu grand-chose dans cette langue. Mais pour avoir voulu traduire quelques passages, j'ai trouvé la syntaxe un peu tordue. Peut-être qu'Oiseau pourrait nous en dire plus.
Au final, mon jugement est mitigé. Pour le moment, les Legends of Lone Wolf sont des livres distrayants et agréables à lire, mais il leur manque quelque chose pour en faire de bons livres de fantasy. Mon jugement changera peut-être à la lecture des six derniers tomes... du moins, je l'espère.
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