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Il y a actuellement 458 utilisateurs connectés. » 1 Membre(s) | 457 Visiteur(s) PetitPeyre
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[32] Les Esclaves de l'Eternité (Paul Mason et Steve Williams) |
Posté par : Orfeo - 07/06/2007, 19:08 - Forum : Défis Fantastiques
- Réponses (16)
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Tout d'abord, bonjour à tous, car je suis nouveau sur le forum que j'ai découvert il y a environ deux semaines et qui m'a remis le nez dans mes amours littéraires de jeunesse. 
J'ai commencé à jouer aux LDVEH à la sortie de la Citadelle du Chaos et je n'ai cessé que quand Gallimard a cessé d'en publier. Au vu des fidèles du forum, je n'ai rien d'original : mon livre préféré est La Créature Venue du Chaos et la série à laquelle je me suis le plus attaché, finalement, par habitude, est Loup Solitaire. Eh oui, encore un! 
Je poste ici une critique sur Les Esclaves de l'Eternité signé Paul Mason et Steve Williams, le tout premier LDVEH que j'ai relu depuis l'extinction quasi-totale du genre, aujourd'hui-même, intrigué par les déclarations d'amour éperdu de l'un d'entre vous pour la prose de Paul Mason, dont je n'avais plus qu'un très vague souvenir.
J'avoue avoir été très déçu. Est-ce parce que j'idéalisais un tantinet trop les LDVEH? Rien n'est moins sûr.
Après une introduction intéressante, un choix cornélien s'impose d'entrée : choisir l'une des trois orientations de missions proposées, et complètement différentes. Une fois ce choix effectué, le héros, un mercenaire réputé, mais pas haut de gamme, évolue dans le monde des seigneurs de Kallamère, le territoire à protéger d'une menace. Ces passages sont assez prenants, car l'on sent un monde nouveau s'ouvrir devant nos yeux.
Après cela, malheureusement, le chaos. J'ai choisi d'aller identifier la menace (on peut aussi rester défendre le royaume ou aller avertir les armées pour qu'elles rappliquant dare dare). De toutes les tribulations que le héros va vivre, aucune ne m'a spécialement interpelé, hormis peut-être le sauvetage d'une jeune fillette. Le reste du temps, les situations m'ont semblé trop peu mises en place, avec des descriptions rudimentaires, des évènements récurrents (oups attention un danger à l'intérieur d'un lieu clos, vais-je au devant où attends-je qu'il se passe quelque chose). Bref, je n'ai pas senti de vie dans ce monde imaginaire.
Certes, quelques créatures sont originales (des espèces de crocodiles par exemple), mais globalement, je suis resté sur ma faim. Quant au final, dans un monde parallèle, j'ai été très déçu. En raison d'une prose peu développée, il est dur de s'imaginer l'environnement dans lequel on évolue et le recours aux illustrations (médiocres de Bob Harvey, géniale de Terry Oak) est d'un grand secours, alors qu'à mon avis, il devrait se contenter d'être un supplément. Enfin, le final est un peu grotesque : le méchant, d'allure humanoïde, fait 15 mètres de haut (ouah! il doit être trop fort!!!), mais tremble de peur quand un petit avorton de 2 mètres (moi) avale la potion qui était destinée à le rendre surpuissant. Enfin, un regain d'originalité dans le choix ultime : revenir en Allansia aux dépends des victimes du méchant (les habitants de Kallamère) ou se sacrifier en leur faveur.
Pour conclure, je dirai que Les Esclaves de l'Eternité est un livre plus que moyen (et ça n'engage que moi), que les aventures qu'y traverse le héros sont trop peu décrites pour qu'on s'y sente véritablement acteur, mais que quelques lueurs d'originalité viennent parfois réveiller le lecteur.
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[SOS] Les Chevaliers du Destin (spoilers) |
Posté par : Fitz - 05/06/2007, 23:53 - Forum : Les livres dont VOUS êtes le héros
- Réponses (8)
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Je suis en train de lire ce défis fantastiques et suis parvenu dans la citadelle finale après sept ou huit essais infructueux.
Il me faut de la sève pour continuer. De plus, il me manque seulement un poème pour trouver la fameuse lance d'Aergil et je suis sûr que j'obtiendrai ces deux éléments auprès du seigneur de la forêt (le chef des elfes sans doute).
Mais voilà, malgré plein de routes empruntées, je suis incapable de trouver le moyen de rencontrer ces elfes. Peut-être qu'il faut aller à un "paragraphe caché" et que j'ai loupé l'information mais je ne vois vraiment pas où. Quelqu'un pourrait-il m'aider?
Parce que, si l'histoire est bien écrite et que les situations sont sympas, il y a vraiment trop de combats obligatoires à se taper et ça commence à me souler de les refaire à chaque fois...
Merci d'avance!
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Jonathan Green |
Posté par : Meneldur - 01/06/2007, 00:11 - Forum : Les livres dont VOUS êtes le héros
- Réponses (46)
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Jonathan Green est le dernier auteur à avoir alimenté la machine Défis Fantastiques, avec quatre livres, bientôt cinq :
- 53. Le Sépulcre des Ombres
- 55. Les Chevaliers du Destin
- 59. La Malédiction de la Momie
- 61. Bloodbones
- 62 ? Howl of the Werewolf
Le moins qu'on puisse dire de Jonathan Green est qu'il suscite des réactions diverses, entre ceux (celui ? JFM, t'es le seul, non ? ) qui le considèrent comme un auteur culte, dont les livres sont parmi les meilleurs DF, sinon les meilleurs LDVH, et ceux qui trouvent qu'il ne s'agit que d'un auteur moyen, avec ses qualités certes, mais aussi ses défauts. Et vous, qu'en pensez-vous ?
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[04] La Couronne des Rois |
Posté par : Fitz - 29/05/2007, 19:46 - Forum : Sorcellerie !
- Réponses (24)
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La Couronne des Rois clot la série Sorcellerie de manière impressionnante avec ses légendaires 800 paragraphes. Cet épais tome se démarque cependant de maintes autres façons de ses prédécesseurs. Dès le début, on constate que les descriptions sont plus étoffées et que de nombreux paragraphes s'allongent sur deux pages entières. Steve Jackson a tenu à soigner son final et ça se voit.
La difficulté est toute autre, encore plus élevée que dans les Sept Serpents. Les paragraphes de fin d'aventure sont très nombreux et l'histoire se présente presque comme un one-true-path, avec de nombreuses informations essentielles ou beaucoup d'objets indispensables à la poursuite de la lecture. Comme il faut souvent ôter tel chiffre à tel paragraphe pour utiliser ces objets, l'attention du lecteur-joueur doit être à son maximum pour qu'il pense à les utiliser ; ils ne sont en effet pas rappelés dans le texte.
Sans dévoiler le scénario, l'histoire se déroule en trois étapes de longueurs inégales. D'abord, atteindre la forteresse de Mampang. Une fois à l'intérieur, son exploration jusqu'à trouver le donjon où se cache l'archimage. Enfin, le final qui est un régal par sa longueur et ses dénouements scénaristiques. La construction fait un peu penser à La Créature venue du Chaos du même auteur car on ne peut franchir une étape sans avoir résolu "l'énigme" du chapitre précédent. Ainsi, il faut passer une succession de doubles portes dans la citadelle pour avancer plus en avant mais chacune nécessite un objet, un mot de passe, ou une connaissance bien précise.
La conséquence première est que l'on se trouve en face d'une aventure bien plus linéaire que les trois premiers Sorcellerie!. C'est le premier point qui me gêne dans la Couronne des Rois.
Ce qui fait aussi le charme de cette série, c'est la variété de sortilèges utilisables. Ils sont bien sûr toujours présents, on peut même en lancer des inédits (ah... la ZED), mais leur importance est grandement amoindrie. Souvent, un seul par situation dangereuse est efficace et ce sont plutôt des objets stratégiques qui permettent de poursuivre sans perdre trop de points d'endurance. C'est à mon avis un peu dommage.
Le fait que presque toute l'action se passe dans une forteresse ne contribue pas à donner une atmosphère très prenante. Les situations sont parfois redondantes, ouvrir la bonne porte ou emprunter le bon couloir n'est souvent qu'une question de hasard et les résidents du château ne brillent pas tous par leur originalité (gardes simili-orques, elfes noirs, yeux rouges...). Par contre, la forteresse est remarquablement bien construite d'un point de vue réalisme et son occupation obéit à une forte logique. Les résidents ne sont pas là par hasard, leurs motivations sont crédibles et les situations se dénouent sans Deus ex machina.
En conclusion, la Couronne des Rois est une oeuvre plus aboutie et plus complexe que les trois premiers tomes. Elle propose un challenge très intéressant, surtout qu'il est très relevable avec des caractéristiques faibles, pour peu qu'on ait le courage de le recommencer de multiples fois. Mais c'est un peu là que le bât blesse : sa relative linéarité et son ambiance peu entrainante ne m'ont pas rendu enthousiastes à l'idée de reprendre à chaque échec sa lecture. Cependant, la dernière partie du livre dans le donjon de l'archimage mérite que l'on s'acharne un peu car elle fait partie des fins les plus originales de tous les LDVELH confondus (avec l'Ancienne Prophétie, la Créature venue du Chaos et pas mal d'autres que j'oublie).
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