Je viens d'apprendre la triste nouvelle, et bien qu'elle date un peu, je vois qu'elle n'a pas été relayée ici, donc je me permets de le faire. Brian Williams, qui a illustré la série Loup Solitaire à partir du tome 9, est décédé à la fin de l'année dernière, à l'âge de 54 ans.

Une rapide traduction du très beau message laissé sur le site du Project Aon. Je ne pourrais pas exprimer mieux ce que je ressens qu'ils le font.

Project Aon a écrit :In Memoriam: Brian Williams

(v. 1956 – 4 octobre 2010)

Brian Williams exerçait la profession d'illustrateur, mais c'était une personne si discrète et si humble que certains de ses amis l'ignoraient. Ses œuvres magistrales ont donné vie à la série de Loup Solitaire dès le moment où Joe Dever lui a demandé d'illustrer La Métropole de la Peur. Il était le premier choix de Joe Dever pour prendre la relève de Gary Chalk, et à juste titre. Il a apporté une dose de réalisme à Loup Solitaire qui a permis à des millions de lecteurs à travers le monde de plonger dans l'univers du Magnamund. Malgré sa modestie, il laisse un héritage considérable. Aux lecteurs de Loup Solitaire, il laisse les illustrations de vingt-trois livres, davantage qu'aucun autre illustrateur. [NdM : tous les LS à partir du 9, sauf Le Voyage de la Pierre de Lune, plus la BD The Skull of Agarash et trois des quatre tomes de Freeway Warrior, la série post-apo de Dever.]

Nous serons toujours reconnaissants pour la générosité dont il a fait preuve en nous donnant la permission de distribuer gratuitement ses illustrations à travers le Project Aon. Cela seul aurait suffi, mais il a fait encore davantage pour aider notre projet. En lui écrivant pour lui demander son autorisation, nous ne nous attendions pas à ce que sa réponse écrite fût accompagnée d'un paquet de copies de haute qualité de toutes ses illustrations pour Loup Solitaire. Ces copies furent visiblement réalisées avec un soin tout particulier. Nous regrettons qu'il ne puisse voir le jour où tout son travail sur les livres sera disponible pour le public à travers le Project Aon.

Étant donné tout ce qu'il nous a offert, il peut sembler curieux que nous en sachions si peu sur Brian. Lorsque le Project Aon l'a contacté pour un entretien, il objecta que les détails de sa vie n'avaient aucun intérêt. Nous n'étions pas d'accord avec cette affirmation, mais avons respecté son vœu de discrétion.

Brian John Williams est décédé subitement à son domicile, le 4 octobre 2010. Nous pleurons sa disparition et promettons solennellement que son souvenir demeurera à jamais dans les annales des Kaï. Puissent Ishir et Kaï veiller sur lui dans son dernier voyage et adoucir la peine de ceux qu'il laisse derrière lui.

Bonjour à tous,

Ces derniers jours je me suis à faire un logiciel dans mes temps libres avec les LDVELH de xhoromag (quelle chance ils étaient en format pdf ).

Au départ ce n'étais que personnel, juste pour mon plaisir... mais quand j'ai reçut des demandes de plusieurs de mes amis pour que je leur donne le logiciel une fois "fini". J'ai décider de vous le proposer ici puisque je met les AVH du site de xhoromag (pour l'instant j'ai mis qu'un seul livre).

Je vais mettre en pièce jointe une "démo" pour que vous puissiez voir à quoi ressemble l'interface et que vous me dites se que vous en pensez (de l'idée hein je n'ai presque rien fait encore).


  LDVELH.zip (Taille : 78,97 Ko / Téléchargements : 20)

Aussi si des auteurs veulent que j'ajoute leur histoire (ou pas).

Si un message d'erreur vous demande d'avoir framework 4, vous pouvez le télécharger ici ->Framework 4

Bon, visiblement Youtube est un tremplin pour les films interactifs, on va finir par y trouver tout et n'importe quoi. Là, ba je vous laisse juger par vous-même, une association de prévention dédiée aux jeunes et internet utilise ce média pour transmettre son message (âmes sensibles s'abstenir) :
http://www.youtube.com/watch?v=y3aA4sVRnLw

Un roman qui a besoin de VOUS comme PERSONNE !



Je viens de lire l'aventure une première fois.
Vous incarnez une femme, divorcée, un enfant, véritable bombe sexuelle si on en croit les réflexions incessantes des personnages secondaires.
Le tome fait écho au premier du même auteur "Pagaille Monstre" que je n'ai pas lu. J'ignore s'il y a des connexions plus précises.

Elle n'a pas de nom... ou alors j'ai lu trop vite. Mais c'est le seul personnage du livre qui n'en a pas. L'auteur cite même plein de noms de personnes qui ne sont pas dans l'histoire ! Mais elle a déjà une vie bien tracée. En effet, on ne peut pas à proprement parler de choix de parcours, mais bien plutôt de choix de vie (je m'expliquerai davantage dans le FA°7).

J'ai d'ailleurs remarqué en feuilletant les deux livres que les § du premier, où l'on incarne un homme, proposent aux lecteurs plus de choix que Folie Furieuse. Un hasard ? Je l'ignore. je me suis dit que peut-être le public ciblé n'était pas nécessairement la clique de nostalgiques du livre-jeu (ces derniers ayant d'ailleurs souvent du mal à se lancer dans les nouveautés) et donc à un public plus attaché au récit suivi.

Premières impressions furtives : on est franchement téléguidé, le moindre choix vous transporte dans une séquence de plusieurs § où la séparation tient davantage à ménager le suspense qu'à laisser des choix. Je ne peux encore comparer la différence des choix puisque je ne l'ai terminé qu'une première fois. Je dirai que j'aurais pu mieux choisir sa voie ^^

Thème : l'amour... enfin... la vie affective ? Hum... et pour le reste... j'ai la sensation que l'auteur a voulu rattraper 35 ans d'absence de sexe dans les ldv en un seul bouquin
Style : clairement à la hauteur, une oeuvre littéraire à n'en pas douter. humour décalé, cynique et métaphorique ! Bémol (plus fort que la douleur) : une surenchère de références people, principalement des marques et des célébrités qui, si vous n'êtes pas très au fait de la mode, vous passeront très au dessus de la tête, comme à moi.

Rouge sang

Rouge sang part d'une idée originale (bien que déjà mise en œuvre : http://www.bragelonne.fr/livre.php?num_isbn=2352940222 ). Contrairement à l'œuvre de Nicholls (dont je n'avais lu que le premier tome, ayant moyennement accroché), le fait qu'un orc soit le héros n'a pas engendré une refonte du style (en utilisant un registre de langage bas, des mots crus, des phrases courtes et cinglantes). On ne ressent pas de pulsions brutales ou bestiales, et l'utilisation du terme "peaux vertes" laisse à penser que les orcs sont bels et bien humanisés (un peu comme si les Navis avaient été appelés peaux bleues dans Avatar, histoire de bien montrer le parallèle entre les indiens qui subirent la colonisation et ces fameux bipèdes à peau bleue). Donc, des orcs humanisés, et l'auteur semble l'assumer. Ce choix de la race du personnage principal servirait-t-il donc seulement à donner une pointe d'originalité à l'ensemble ?

Pas vraiment. En réalité, incarner un orc privé de tout maître mène à l'essence même de l'histoire, qui est basée sur la liberté de choix qui s'offrent à lui (ça tombe bien, on est dans un livre-jeu !). Le fait qu'il n'y ait pas une quête quelconque servant de fil rouge, mais à la place une liberté d'action assez vaste est finalement appréciable. Plutôt qu'un orc bestial, c'est un orc anciennement soumis que nous dépeint Gwalchmei, voulant conquérir sa liberté et devenir une légende et un meneur d'orcs. Plutôt qu'un orc animal, c'est donc un orc encore sous-homme qu'on incarne, qui va chercher à gagner sa liberté et à prendre une vraie place dans la société variée de ce monde typé heroic fantasy.

C'est là que les règles interviennent, orientées sur la progression du personnage et la possibilité de monter son groupe de combat (sans pour autant que cette gestion soit trop fastidieuse). Concernant les règles d'ailleurs, j'ai l'impression qu'on manque cruellement de sources de revenus pour toutes les emplettes qu'on pourrait faire, et que les points de prestige sont difficilement gagnés. C'est une impression car je n'ai pas joué (je retombe dans mes vieux travers...).

N'oublions pas non plus l'excellent style de l'auteur, qui permet de mettre en relief les ambitions du personnage principal, centrales dans l'histoire.