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[Héros 3] L'homme sans nom |
Posté par : Alendir - 02/09/2011, 17:34 - Forum : Discussions Médias Littéractifs
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(Remarque : je m’essaie à un système de notation, avec un maximum de 5 étoiles pour chaque aspect)
Scénario : ***
L’idée de base est très intéressante (coopération avec les Apaches) mais la finalité l’est moins (tuer un homme). Le genre du western ajoute une touche certaine d’originalité. Un peu trop de combats à mes yeux.
Détail : le perso a une réaction très brutale au saloon, et le lecteur n’a pas d’autre choix.
Style : ****
Après le style très riche de Gwachmei, difficile de faire mieux. Tu t’en sors bien néanmoins, peut-être que quelques descriptions plus approfondies auraient rajouté au parfum d’authenticité, mais ça se lit bien
Règles : **
(bois un whisky et mors là-dedans, mon vieux, ça va faire mal )
Le dessin de la FA est bien trouvé (la meilleure des trois, je crois), j’aime l’idée des panneaux.
En revanche, le système de combat est peu réaliste (on peut se prendre plusieurs balles, pas de tir simultané entre autres) et guère intéressant. Par ailleurs, on peut se faire enchaîner par l’ennemi, vu cette succession possible des étapes : (1-3-1), mais l’inverse n’est pas vrai : si on peut attaquer l’ennemi en premier, ce dernier a l’occasion de contre-attaquer (1-2-3-1) -> le système désavantage le joueur, c’est pas très sympa ! ^^
Pas de gestion du tir à deux pistolets, on ne sait pas si on peut changer d’arme en cours de combat pour éviter de recharger.
Peut-être trop de caractéristiques « physiques » ou « classiques » comme la chance (à part la rapidité, rien de révolutionnaire), et en revanche aucune caractéristique sociale (j’y reviendrai).
Les aptitudes spéciales sont sous-utilisées (seulement des modificateurs de caractéristiques). On aurait pu avoir des capacités utiles en saloon ou autre (persuasion ou intimidation (qui subirait un bonus avec une bonne force), jeu, résistance à l’alcool, lecture, connaissance de la nature…).
Donc en gros, à part la rapidité et la gestion de l’eau, les règles ne sont pas extra… A ta décharge, créer des règles permettant de bien gérer un combat avec armes à feu est un exercice périlleux (le seul ayant vraiment réussi à mes yeux étant Gwalchmei, qui a drastiquement simplifié le truc).
Donc voilà, une bonne AVH, que je trouve un peu plombée par les règles (mais je suis exigeant de ce point de vue là).
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[17] Rendez-vous avec la M.O.R.T. |
Posté par : Fitz - 31/08/2011, 22:29 - Forum : Défis Fantastiques
- Réponses (10)
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Une fois encore, Steve Jackson propose un LDVELH qui sort des sentiers battus mais celui-ci ne m'a pas vraiment convaincu.
Le speech de départ est indéniablement original : incarner un Superhéros et toute l'aventure est un hommage assumé aux Comics. Seule les séries Superpouvoirs et des trois Superhéros de Hachette ont versé un peu plus tard dans le même genre. On a droit à tous les poncifs du genre et c'est là que le bât commence à blesser. Supervilains aux tenues ou apparences excentriques, problèmes existentiels du héros qui ne peut pas révéler sa véritable identité et qui a donc des problèmes avec son employeur, redresseur de torts en tous genres qui se fait appeler comme un toutou par la police et qui met un point d'honneur à ne pas tuer ses ennemis, etc... C'est un hommage donc ça peut paraître normal mais ça manque de surprise, tout a un goût de déjà-vu.
Le rythme de l'aventure est également particulier. Les choix sont seulement de se rendre à tel ou tel endroit de la ville (l'aventure est exclusivement urbaine), de choisir sa mission du moment mais, une fois sur place, tout dépend de notre superpouvoir (parmi les quatre possibles du début). Il n'existe que très peu de choix "tactiques". Comme le choix des missions est hasardeux et que dans de nombreuses situations précises, seuls un ou deux superpouvoirs sont vraiment utiles selon le cas, on subit souvent avec frustration des échecs sans avoir l'impression d'avoir pourtant commis une erreur. Ce faible nombre de décisions à prendre s'explique par l'abondance de rencontres possibles et d'ennemis à combattre dans la cité de Titan. Cette multiplicité des dangers et de personnages est plaisante, surtout pour les relectures, mais au détriment de la profondeur de ces rencontres qui ne tiennent chacune que sur trois ou quatre paragraphes successifs. Heureusement que ces derniers sont quand même plus longs que ceux de Luke Sharp dont les bouquins ont le même défaut.
L'ambiance m'a moyennement plu. Une aventure se déroulant à notre époque (bon, les années 80 avec leur côté désormais kitsch...) change agréablement. Le ton général est plutôt humoristique avec des clins d'oeil appuyés au passé récent (Michael Jackson, les Dents de la Mer, Kennedy et même le Sorcier de la Montagne de Feu) ainsi que des situations embarrassantes pour le héros vis-à-vis de son patron ou du grand public qui réclame des autographes. Entre deux malfrats capturés, notre personnage prend plaisir à se détendre en faisant des achats ou en allant voir sa vieille tante. C'est limite second degré. D'un autre côté, beaucoup de civils peuvent perdre la ville de manière atroce si l'on échoue dans nos missions et l'organisation M.O.R.T. avec son big boss est vraiment un fléau très difficile à neutraliser. Donc ce n'est ni sérieux ni franchement comique, un peu comme les vrais Comics en somme...
Par contre, le challenge est à la hauteur et plutôt prenant. Il existe plusieurs manières de trouver la réunion finale de la M.O.R.T. (autant que de superpouvoirs disponibles) mais c'est difficile car les codes chiffrés (quand vous serez à tel endroit, soustrayez X du paragraphe en cours, etc...) sont très nombreux et le texte ne nous indique pas toujours quand les utiliser. Sachant qu'il faut plusieurs éléments essentiels pour trouver la fameuse réunion, ce sont quatre OTP proposés au sein de la même aventure. L'intelligence du lecteur est donc un peu sollicitée, il faut être attentif. Mais comme les choix de missions sont hasardeux, seule l'expérience de nombreux échecs permet de récupérer à coup sûr les bons indices et de rencontrer les vilains "correspondant" au superpouvoir que l'on a choisi. En clair, une même rencontre est utile si l'on a par exemple le Souffle d'Energie et inutile (voire mortelle) si l'on a un des trois autres pouvoirs. A titre personnel, il m'a fallu plus d'une dizaine de lectures pour atteindre le dernier paragraphe et grâce à la Superforce. Ce pouvoir semble être d'ailleurs le plus pratique, déjà parce qu'il donne une Habileté de 13 (même s'il doit être possible de gagner avec des caracs minimales) mais parce que les indices afférents sont plus faciles à dénicher que pour les autres pouvoirs. Il existe un système de points de réussite selon les actions héroïques accomplies (j'ai terminé avec 27) mais c'est du bonus, très secondaire car ça n'aide pas à atteindre la victoire finale.
On pourrait penser que, puisque je ne suis pas un fan des Comics, ça n'aide pas à apprécier l'ambiance de ce LDVELH. Pourtant j'aime un peu les Marvel et ce qui me fascine le plus dans cet univers, ce sont les profils psychologiques des méchants qui ont tous des motivations singulières, des problèmes remontant à leur enfance ; bref les vilains sont des personnages biens détaillés dans les Comics, détestables ou parfois attachants mais qui ne laissent pas indifférents. Rien de tout ça ici, les méchants défilent comme des canards en plastique à la pêche à la ligne mais aucun n'attire vraiment l'attention. Leur rôle dans l'histoire et leur descriptions sont très superficiels.
Reste les illustrations, très nombreuses et vraiment bien pensées puisque elles sont sous forme de mini-BD (encore l'hommage aux Marvel). Réussies de surcroît. Elles participent à donner un peu d'âme et une certaine atmosphère à cette aventure que le scénario échevelé et sans réel fil conducteur ne parvient pas à lui seul à créer.
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[Héros 3] Bad Time |
Posté par : Alendir - 30/08/2011, 20:01 - Forum : Discussions Médias Littéractifs
- Réponses (6)
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Juste une question, le choix du titre provient en partie de la boulette de sarko (qui avait dit "Bad time" au lieu de "Bad weather") ou c'est une pure coïncidence ?
Sinon, j'ai fait une première lecture, et ça s'annonce comme une excellente AVH !
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Le monde réel comme cadre |
Posté par : Outremer - 17/08/2011, 20:25 - Forum : Les livres dont VOUS êtes le héros
- Réponses (5)
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Ce n'est pas un mystère que la majorité des LDVH/AVH relèvent de la fantasy et que la majorité du reste relève de la science-fiction. Les aventures qui ont pour cadre le monde réel font figure d'exception et beaucoup se déroulent dans le passé (les séries "Histoire" et "Sherlock Holmes", par exemple).
Les aventures de fantasy/SF se déroulent souvent dans des mondes entièrement imaginaires. Il y en a relativement peu qui utilisent le monde réel comme base (quelque chose qui est pourtant très commun dans les films/séries/BD : X-Files, Buffy, la plupart des comics,...).
Il existe quelques AVH se déroulant dans le monde présent réel (Nils Jacket, "Le métro du cauchemar", "Hunter"...), mais elles sont tout de même très rares.
Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que le fait de se distancer du monde réel offre davantage de possibilité ? Est-ce que c'est le dépaysement que cela offre qui attire les auteurs/lecteurs ?
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