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Il y a actuellement 93 utilisateurs connectés. » 2 Membre(s) | 91 Visiteur(s) linflas, Zamoth
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| [08] Dans l'enfer de la jungle |
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Posté par : Voyageur Solitaire - 15/02/2018, 20:30 - Forum : Loup Solitaire
- Pas de réponse
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- Hé, il est passé où le type qui, jusqu'ici, nous a fait des couvertures magnifiques ? A savoir, Peter Andrew Jones, seul illustrateur capable de nous foutre la trouille avec un dragon rose...
- Ben, il est tombé dans une trappe de Kazan- Oud alors qu'il effectuait une série de croquis pour illustrer le bouquin justement...
C'est la première chose que l'on constate avec ce huitième opus, une couverture très moche, en adéquation avec les illustrations intérieures d'un Gary Chalk pas au top de sa forme.
Sinon, Papa Dever, après s'être viandé dans les chausses- trappes de son foutu donjon tente de remonter la pente en revenant à ses fondamentaux, aventure au grand air principalement. Le tout pour un résultat mitigé...
Nous voilà donc parti à la recherche d'une nouvelle pierre, cachée dans un temple au plus profond d'un marais redoutable, le Danarg. On frémit donc à la pensée d'un infâme cloaque, d'un bourbier méphitique à l'atmosphère viciée et poisseuse, aux eaux lourdes de vase, empli de fondrière et de sables mouvants, dans une nuée d'insectes vrombissants... Mouais... Sauf que ça, c'est comme pour Le Marais aux Scorpions : c'est le dépliant publicitaire remis par l'Office du Tourisme local... En guise de bourbier méphitique, on a pas grand-chose niveau immersion et en plus, on y passe même pas un quart de l'aventure. Sans parler du titre mensonger, une jungle n'ayant rien à voir avec un marais.
On a donc un long voyage avant d'arriver au fameux marais, avec un compagnon, un "guerrier-magicien" Vakeros qui se révèle vite aussi fadasse qu'un soufflé qui retombe. Manque de bol : alors qu'en général, les compagnons de Loup Solitaire ne font pas de vieux os, on va se le taper quasiment jusqu'à la fin... On est loin du charisme ou de la présence de nos précédents (ou futurs) compagnons de route. Quant au voyage en question, il n'a clairement pas le rythme, l'immersion des précédents. Et pour la fin, Papa Dever nous propose un peu de Science Fantasy avec ce qui ressemble à un vaisseau spatial échoué, élément un peu surprenant et pas forcément nécessaire.
- Landar, je suis ton père !
- Pardon ?
- Euh Monseigneur, on s'est gourré dans le calcul des coordonnées spatio-temporelles... On n'est pas arrivé sur Bespin mais sur un continent nommé "Magnamund"... Le pilote du destroyer a relu La galaxie tragique avant de s'endormir hier soir et il s'est planté dans le calcul de la trajectoire...
- Ha merde !
Bon, au final, même si on est content de retrouver le grand air, de découvrir de nouvelles régions et contrées, on reste déçu par un essoufflement certain, un compagnon qui n'apporte pas grand-chose (sinon rien), un marais trop court et décevant, guère immersif. Quand on pense au rythme et à l'intensité du premier cycle, à ce sentiment d'urgence, de danger permanent, on doit bien constater un sérieux coup de mou dans la saga. L'opus suivant ne sera guère plus entraînant et on ne retrouvera un certain souffle épique qu'avec le dixième volume.
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| Première Nuit (Kraken) |
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Posté par : MerlinPinPin - 30/12/2017, 12:31 - Forum : Les AVH (Aventures dont vous êtes le héros)
- Réponses (57)
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Et voici la contribution de Kraken !
(qui apparemment serait quand même parfaitement capable de répondre aux commentaires depuis l'autre monde...)
Cela ressemble à un tunnel. Un tunnel d’un blanc chaleureux, apaisant, qui vous attire irrésistiblement. Vous flottez dans les airs, plus légère qu’une plume, baignée par la douce clarté. Vous êtes bien. Vos souffrances de ces derniers jours sont déjà oubliées ; seul persiste le douloureux souvenir de vos proches en larme – votre grand frère, vos parents, votre fiancé, vos amies – mais cela aussi s’estompe à présent.
Votre détachement spirituel augmente tandis que vous élevez en direction de la lumière – qui n’est pas blanche comme vous l’aviez crû tout d’abord, mais constituée d’un entrelacs de couleurs iridescentes. Elle vous entoure et vous pénètre, au point que vous vous sentez vibrer en unisson avec elle. Jamais votre esprit n’a été aussi vif ; sous peu, vous le sentez, les mystères de l’univers vous seront dévoilés. Vos perceptions s’étendent au-delà de l’imaginable... La Grande Compréhension est là, à votre portée... Vous vous élancez vers elle, vous êtes sur le point de l’atteindre... Lorsque votre progression s’arrête brutalement, comme si quelque chose vous tirait en arrière. Vous vous retournez... Un puits de noirceur s’est ouvert là en bas, qui vous aspire à son tour ! Vous luttez de toutes vos forces contre son attraction, mais de cette effroyable béance jaillissent des lanières obscures qui vous assaillent, vous flagellent, vous entravent ! Vous essayez de vous en défaire, vous cherchez un soutien, comme si les rayons lumineux pouvaient vous retenir ; en vain. Les filaments vous enveloppent, ils vous traînent avec eux en direction du puits. Incapable de résister, vous disparaissez dans les ténèbres, et vous perdez connaissance.
http://litteraction.fr/livre-jeu/premiere-nuit
(en formats epub et pdf à liens cliquables, oui monsieur !)
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