Ma toute première réaction à cette AVH a été la suivante :
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SpoilerMAIS JE NE SAUTE ÉVIDEMMENT PAS DANS CE PUITS SANS AVOIR ATTRAPÉ LA CORDE DU SEAU JE NE SUIS QUAND MÊME PAS COMPLÈTEMENT IDIOT RAAAAAAAAAAAAAAH!!!!
Bref, ma première tentative a été courte. La deuxième a duré un peu plus longtemps, mais je suis mort contre un adversaire invincible (il fallait que je tienne 2 assauts ; manque de bol, il ne me restait plus que deux points de vie). J'imagine que j'étais encore bien loin de la fin !
Il va me falloir davantage de tentatives pour me faire une opinion définitive, mais mon impression est pour l'instant partagée.
D'un côté, il y a un style sympathique, de la verve et de l'humour. On joue un héros assez original et les personnages que l'on rencontre le sont également. De manière générale, les situations dans lesquelles on se retrouve sont souvent inhabituelles pour une aventure d'heroic fantasy.
De l'autre côté, il y a le système de combat DF, qui est notoirement déséquilibré et peu palpitant. Il y a une liberté de choix peut-être un peu limitée : beaucoup de renvois sont déterminés uniquement par un jet de dé ou par le talent dont on dispose.
Ce qui m'a le plus ennuyé, cependant, c'est l'impression d'être, en incarnant ce personnage, plus le dindon de la farce que le héros de l'histoire. Peut-être que ça change si on progresse davantage dans l'aventure, mais le parcours que j'ai suivi comprenait tout de même un certain nombre de mésaventures humiliantes pour le moinillon.
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SpoilerLa sorcière qui nous arrache des dents pour son filtre d'amour est un bel exemple. Le bonimenteur qui nous escroque aussi.
Je ne veux pas dire que le héros d'une histoire devrait être miraculeusement immunisé aux situations ridicules, mais je trouve personnellement (sauf peut-être dans une AVH totalement parodique) qu'il y a un risque de faire décrocher le lecteur au-delà d'une certaine limite.
De façon complémentaire, les nombreuses petites pertes de points de vie alors qu'on ne fait rien d'autre que suivre le chemin normal (parce qu'on a attrapé un coup de soleil, parce que le terrain est caillouteux...) sont un peu frustrantes.
Depuis deux semaines je me lis tout ce que vous avez posté depuis trois ans et je me régale.
Je me suis même fait une intégrale des œuvres d'Outremer et j'ai commencé à écrire un long article sur une analyse de son œuvre, en cherchant à lui trouver un sens.
J'ai même recommencé à écrire des avh et c'est pour cela que je poste ceci. Parce que je me heurte exactement au même problème que celui que j'avais avant d'écrire pour Héros. Je suis très motivé, mais il me manque un truc.
Pour que vous me compreniez mieux, je vais vous résumer vite fait mon histoire d'auteur de ldvelh :
Quand j'ai décidé d'écrire une aventure pour la revue Héros il y a cinq ans, j'ai demandé à Laurent Girardon (le fondateur de la revue) : quel genre d'aventure tu aimerais ? Il m'a répondu qu'il n'avait pas de SF pour l'instant. Comme il avait écrit dans le 1er numéro une aventure de dégommage zombie lovecraftienne, j'ai fais une sorte de mélange entre de la sf et du lovecraft avec beaucoup d'action (en glissant un drame familial au milieu pour donner de la profondeur), et comme prévu cela lui a plu.
Pour le prochain n°, là Laurent avait déjà deux aventures mais pas de fantasy. L'heroïc fantasy n'a jamais été ma tasse de thé, mais je me suis tout de même forcé à lire Conan le barbare. J'ai trouvé ça ennuyant mais solide, et cela m'a donné l'idée de « L'eau de la nuit ». J'ai voulu faire avec la fantasy ce que Sergio Leone a fait avec le western. En reprendre tous les codes, mais les pousser dans un too much complètement baroque et jouissif. Et cela bien marché, j'ai reçu depuis sa parution pas mal de mails de félicitations de lecteurs (mon adresse était dans la revue).
Pour le n° d'après, je me suis mis à chercher un genre courant du ldvelh de lequel il n'y aurait pas de concurrence. En consultant le listing de Gallimard à la fin des ldvelh, j'ai repéré la série sur la mythologie gréco-romaine. Je me suis donc acheté une encyclopédie complète de cette mythologie que j'ai dévoré de la 1ère à la dernière page, et j'ai vite repéré que l'histoire les enfers étaient un donjon de ldvelh parfait, et Orphée un héros parfait aussi. Après, « l'étreinte immortelle » s'est écrite toute seule.
Pour « le 2e monde », là encore je savais que des avh d'horreur très psychologique et schizophrénique, je n'aurais aucune concurrence. J'aimais les films de ce type, à cette époque.
Pour "A vous de jouer 2", la série quebecoise dont j'ai écrit les tomes 3 et 4 pour Stephan Bilodeau, là le cahier des charges était encore plus serré. C'est moi qui ai inventé et écrit l'histoire de mes tomes, mais c'était à l'intérieur d'un cadre très précis : celui de l'univers inventé Stephan Bilodeau et Rémy Hureau. Puis l'année dernière j'ai écrit le tome 7 en collaboration avec un autre auteur de la série.
Puis, par l'intermédiaire de ce forum, j'ai rencontré les éditions de la Reinette. Ils voulaient des ldvelh pour enfants sur l'histoire du Mans. Il se trouve : 1/que je venais d'écrire avec A vous de jouer 2 une aventure pour enfant et que j'avais beaucoup appris de cette expérience ; 2/que je connais bien Le Mans ; 3/ que j'ai écrit un recueil de poésie en prose (qui va sortir ce printemps, d'ailleurs) en collaboration avec une illustratrice pour enfance qui habite... au Mans !
Tout cela a fait que l'on s'est rapidement rencontrés, entendus, et j'ai écrit pour eux une avh de 50 000 mots qui se passe dans le Mans médiéval (inutile de la chercher, elle n'est pas encore parue).
J'étais un peu plus libre mais il y avait quand même un gros cahier des charges sur le côté historique et divertissement enfant.
Et actuellement, tous mes contrats sont finis, je n'ai plus rien donc je suis revenu naturellement vers le forum pour poster la compilation de Héros, dont l'une des aventures participe au yaz de cette année (mais vu la longueur des § et à quel point elle n'est pas du tout grand public, obtenir 10 points me parait un bon objectif).
Donc actuellement, je me mets à réécrire plein de débuts d'avh, mais rien qui aboutisse.
Je n'ai jamais eu d'aussi bonne idées, mais je n'y arrive pas, parce que pour le ldvelh je ne parviens pas à bosser tout seul. J'ai besoin d'un collaborateur ou d'un patron. Et le yaz, peut-être à cause du côté « concours », ne m'a jamais eb lui-même motivé pour écrire.
En fait, le problème n'est pas du tout que je suis démotivé. Je n'ai même jamais autant eu la patate, l'esprit et le temps libre.
J'ai même écrit il y a deux jours un synopsis, les règles et l'intro d'une nouvelle avh. Mais dès que je commence la partie jeu, je n'y arrive plus. Je me dis : « à quoi bon ? » et tout cela me paraît dénué d'intérêt.
En même temps, c'est aussi ce que je me disait avant de rencontrer les éditions de la Reinette, et dès que j'ai eu un cahier des charges ultre précis à respecter PAF ! L'inspiration est partie tout de suite !
Donc en gros voilà.
J'ai plein de bonnes idées, je suis un bon technicien pour construire les avh, mais je n'arrive pas à bosser tout seul sur les ldvelh parce que la littérature « de genre » est généralement tellement codifiée que cela m'ennuie, et je n'y trouve pas de sens. Cela dit, j'aime cependant beaucoup le ldvelh en particulier, parce que ce concept de liberté du lecteur est génial.
Donc voilà, j'ai besoin de quelqu'un pour m'aider.
Parce que c'est un vrai gâchis. Maintenant j'aurais vraiment la capacité d'écrire des avh de très bonne tenue si je le voulais : j'ai toujours eu beaucoup d'imagination et des univers originaux, avec Héros j'ai eu l'occasion de me prouver que je savais bien construire une avh, Je n'ai pas un style particulièrement beau mais je sais le rendre suffisamment rythmé et efficace pour embarquer un lecteur.
Donc aujourd'hui, j'aurais vraiment la capacité d'écrire les bonnes avh que je rêvais d'écrire lorsque j'avais 17 ans et que j'ai commencé à sévir sur le forum de Xhoromag, mais à l'époque j'étais trop immature pour y arriver.
Et qu'est-ce que j'écris comme synopsis d'avh depuis un an ! J'en ai une sur la mythologie irlandaise qui se passerait lors de la nuit de la samain, une qui se passe dans le pays dogon (c'est une grande civilisation du Mali), une sur le mythe de Gilgamesh, une suite à L'eau de la Nuit, une fantastique contemporaine dans le milieu du théâtre, une adaptation en ldvelh d'un vieux jeu de société pour enfants des années 90, une suite au ldvelh « Le prisonnier », et je suis sûr que j'en oublie. Pour certaines, j'ai même écrit synopsis + règle + intro.
Après tout, depuis tout jeune j'écris de la poésie et des histoires dans mon coin. Mais pour les ldvelh en particulier, je n'ai eu l'idée de m'y mettre que lorsque j'ai découvert le forum Xhoromag, dans un but de partage. Et cela a pris de l'ampleur dès que l'on ma passé des commandes précises. Donc pour moi l'écriture de ldvelh est avant tout un acte social.
Donc voilà le topo.
Je ne sais plus trop quoi écrire.
Donc il me faudrait soit un autre auteur avec qui je pourrais écrire (je l'ai déjà fait, j'ai écrit un ldvelh avec Gilles Saint Martin, et un recueil de poésie en collaboration avec une illustratrice ; et on m'a dit que j'étais adorable en collaboration), soit une sorte de coach. Quelqu'un qui me boost, qui sache me remuer les puces. Qui m'accompagne.
Donc voilà, si cela vous intéresse, contactez-moi on verra bien.
Sinon tant pis, c'est pas un drame. J'abandonnerais le ldvelh pour un moment, ça me laissera plus de temps à consacrer au reste.
En tout cas, merci de m'avoir lu jusqu'au bout !
Et hop ! Petite AVH faite en juillet 2014 mais mise de coté à cause du projet Harkonnen et que j'ai décidé de faire participer aux YAZ même si elle est pas spécialement optimale.
Je ne suis pas peu fier de vous proposer la première AVH bulgare en français. Pour moi, c'est un peu un renvoi d'ascenseur car Transomnie était la première AVH française traduite en bulgare... Mais au-delà des primeurs qui ne servent pas à grand chose sinon à flatter l'ego, c'est surtout l'occasion de vous proposer à la lecture une aventure de qualité et originale. De mon point de vue du moins.
Pour la qualité c'est évidemment subjectif. J'ai joué au Matou au début de mon apprentissage du bulgare, il s'agissait de mon troisième LDVELH dans cette langue, les deux premiers étant bien plus courts. Je n'avais pas compris toutes les subtilités mais ça m'avait suffi à l'époque pour me donner l'envie de la traduire. Avec un meilleur niveau, j'ai ensuite découvert les subtilités de l'histoire et ça m'a conforté dans mon choix.
Quant à l'originalité, vous verrez par vous-même. Disons que c'est le mélange fantasy et réalisme qui m'a interpellé.
Bref, j'espère que cette AVH vous distraira et que ma traduction n'est pas trop bancale. Car c'est mon coup d'essai, qu'Alexander Torofiev aka "Al Toro" me pardonne.
ERRATUM : au paragraphe 15, il ne faut en fait pas noter de mot de code. Cette erreur est présenter dans la version disponible entre le 21 et le 24 décembre.
Encore une BDDVLH que je scénarise chez Makaka mais cette fois, avec Gorobéi et son style tchoupi aux manettes graphiques (Pirates).
Alors attention, il s'agit cette fois d'une BD pour enfants! Mais j'avais envie d'en parler quand même. ^^
Selon le sexe choisi, on incarne Hocus ou Pocus, deux jeunes élèves d'une école fantastique où l'on apprend à domestiquer des fabulins, de bizarres animaux dotés de pouvoirs divers et variés (la tortupoline, le poussiperce, le crapocoffre, etc...)
On nous envoie à l'épreuve sauver deux enfants capturés par une méchante sorcière bottée de rouge.
Ce sera surtout l'occasion de revisiter de manière un peu loufoque certains contes traditionnels très connus.
A noter qu'il s'agit presque de deux aventures en une car, si le début et la toute fin sont communes, les aventures vécues changent du tout au tout selon que l'on interprète Hocus ou Pocus.