Avancement des Projets 2012
oui, mais il ne faut pas oublier un facteur, à savoir qu'un auteur d'AVH ne peut pas avoir sur sa création de perspective objective.

Objective, je ne sais pas si le mot convient…

Ce que je veux dire: si j'écris ( mettons ) un roman, je peux ensuite le lire comme je lirais celui d'un autre et me faire une opinion dessus. Mettons que je l'aime alors que les éditeurs à qui je l'ai envoyé m'expédient des prospectus d'atelier d'écriture pour grands débutants et mes amis changent hâtivement de sujet quand j'en parle Mrgreen, il n'en restera pas moins que pour moi, pour le plaisir que j'ai à le lire, c'est un bon roman; je pourrai me réfugier dans ma tour d'ivoire et mépriser les hordes des philistins.
Possible est également le cas inverse où, en relisant mon œuvre à tête reposée, je parviens à la conclusion que j'ai commis une bouse alors que les éditeurs se battent pour l'obtenir et mes connaissances les plus distantes ont toujours su que j'étais un génie; il ne m'en resterait pas moins la conscience d'avoir écrit une bouse.

Mais aucun jugement semblable n'est possible pour une AVH puisqu'on ne peut pas jouer une des siennes comme celle d'un autre; on est donc tributaire des feedbacks. Bien sûr si on estime que le feedbacker n'a pas compris il faut lui répondre sur ce point, mais il peut alors y avoir des raisons dans l'AVH qui font qu'il n'a pas compris…
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
Quand j'écris pour moi-même, j'ai déjà la richesse de ce que je veux dire en moi, la prise de note suffit à me l'évoquer. Pour moi, le défi est de transmettre, et pour cela, il faut reconnaître les besoins, les difficultés et les différences des réceptacles que sont les lecteurs. J'essaie de construire un pont entre ma vision intérieure et celle des autres, et le travail d'écriture consiste à faire au moins 50% de l'effort pour cette rencontre (plus si je vise un public qui ne fera pas autant d'efforts que moi pour venir).
De ce point de vue, les feedback sont précieux puisqu'ils permettent d'intégrer la vision des autres, de s'en enrichir, de s'en nourrir.
AVH: Les noyés,  La chute.

Jeu: Conflux
C'en deviendrait presque un topic à part intitulé "De l'intérêt des feedbacks, qu'en pense l'auteur ?" !
Enfin j'écris ça au cas ou un admin passe par là quoi ... Wink
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
On a tous envie d'avoir un feedback. Le mari a envie de savoir comment le considère sa femme, le parent a envie de savoir comment le considère son ou ses enfants, le salarié a envie de savoir comment le considèrent ses collègues et son supérieur... le feedback est un phénomène naturel de communication, et l'être humain est un communiquant par nature, il en va de sa santé mentale.

Il serait stupide de dire que les avis de lecteurs ne valent rien ou qu'on peut s'en passer... Tout comme il serait stupide de prostituer son oeuvre en la modifiant selon les caprices des lecteurs.
Je dis simplement que tout est question d'équilibre : on écrit d'abord pour soi, on espère que les lecteurs apprécient. Après, trois schémas possibles :
1)Ils apprécient quasi-unanimement, c'est l'extase... il ne faut pas perdre cette alchimie qui a fait un tabac
2)Les avis sont mitigés... on ne peut pas plaire à tout le monde; il faut se satisfaire d'avoir trouvé un public, et c'est une occasion de chercher les points que l'on pourrait améliorer
3)C'est un bide... mais un bide pour qui ? combien de personnes l'ont lue ? Il faut que ce soit un large panel unanime. Si ça l'est, ça veut dire qu'on est pas en phase avec le monde qui nous entoure, et qu'il faut faire un travail d'amélioration. Les feedbacks objectifs ont ici aussi tout leur intérêt.

Mais encore une fois, le plus important, le point vital : aucun de nous (je pense !) n'écrit pour payer son loyer et ses factures. Dans tous les cas, donc, l'écriture doit rester un plaisir et une détente ! Et le plaisir, lui, n'a pas besoin de feedback.
Ainsi passe la gloire du monde
(03/12/2012, 15:47)sunkmanitu a écrit : C'en deviendrait presque un topic à part intitulé "De l'intérêt des feedbacks, qu'en pense l'auteur ?" !
Enfin j'écris ça au cas ou un admin passe par là quoi ... Wink
Ok, on peut continuer ici alors : http://rdv1.dnsalias.net/forum/thread-1883.html
Bunker prison V2
[Image: classements60.jpg]

Paragraphe :
33/50
[Image: 99416.jpg]
Un livre dont vous êtes le héros écrit.
Le F.O.U, Front Orthographique Uni :
http://lefou.forumsactifs.net/forum.htm
Tous les chemins mènent à la mort. Wink
J'aime l'ambiance, ça donne envie.
Mais petite incohérence, si tout les chemins mènent à la mort, alors qu'elles sont nos chances de finir l'AVH ?

"Tous les chemins mènent à la mort sauf UN"
Twisted Twisted
Undred peut nous faire une fin à la manière du film The Descent, de sorte que l'on ne sache pas vraiment si le personnage s'en est sorti ou pas.
Ayant joué à la v1 je pense qu'une telle fin "ouverte" collerait bien avec l'ambiance oppressante, mais l'auteur est libre de faire comme bon lui semble.
¬¬
[Image: bunkermh.jpg]
[Image: 99416.jpg]
Un livre dont vous êtes le héros écrit.
Le F.O.U, Front Orthographique Uni :
http://lefou.forumsactifs.net/forum.htm
Bon, la fin du monde n'étant pas survenue, j'ai encore tout mon temps pour poursuivre mon travail d'écriture.
Un peu d'humour ne fait jamais de mal.
Ainsi passe la gloire du monde
Petit hors-sujet :
Une AVH sur la fin du monde serait une bonne idée ? L'héros deviendrait l'un des seul survivant.
(21/12/2012, 13:55)ART a écrit : Bon, la fin du monde n'étant pas survenue, j'ai encore tout mon temps pour poursuivre mon travail d'écriture.
Un peu d'humour ne fait jamais de mal.

On verra si la planète est toujours là d'ici 23h59…
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
Victoire ! Le peuple de la terre a gagné, et sans faire le moindre effort en plus !
Du fond de leur trou, les mayas doivent être deg'. Ils rejoignent le club très privé des allumés qui ont été pris au sérieux (club dirigé par Paco Rabanne).
Ainsi passe la gloire du monde
Les Mayas n'ont jamais prévu la fin du monde, mais la fin d'un "cycle". Les allumés sont donc plutôt ceux qui ont interprété cela comme une "fin tout court"...




Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 12 visiteur(s)