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Mini-Yaz 2025 – Débriefing – Disqualification d'une AVH, mais vote envoyé |
Posté par : Astre*Solitaire - 30/08/2025, 18:33 - Forum : Concours Yaztromo et Mini-Yaz
- Pas de réponse
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Ici, en l’occurrence, ce n’est pas le votant qui est en cause. Nous proposons de conserver le vote tel qu’il a été envoyé, à l’exception des points alloués pour l’AVH disqualifiée. Le votant a dès lors la possibilité d’allouer ces points aux AVH qu’il désire par un second vote, conformément aux règles. C’est déjà arrivé en 2023, lorsque Les merveilleux itinéraires de Jehan de Mandeville a été disqualifiée. Outremer était à ce moment-là la seule personne à avoir voté et il lui avait donné des points ; les assesseurs lui ont simplement demandé de leur transmettre un nouveau vote en tenant compte de cette disqualification.
On le lit, tout cela peut lentement devenir sacrément emberlificoté, surtout si plusieurs votes sont concernés : faire les MP, recevoir les réponses – si réponses il y a, correctement décompter puis recalculer. Il y a eu cette année un vote mal envoyé et jusqu’au dernier moment, nous avons bien cru que la personne concernée ne répondrait pas à nos messages.
Ne peut-on pas faire plus simple ? On le peut, et sans réelle nouvelle règle.
Nous suggérons qu’une fois la période des votes ouvertes, les assesseurs postent le plus rapidement possible (sans plus) un message de validation des œuvres en lice. Cela ne veut pas dire qu’une irrégularité ne se fera pas jour après, mais qu’il est alors hautement probable qu’il n’y aura plus de disqualification ; les participants peuvent alors voter plus tranquillement.
Pour le dire autrement, il s’agit de demander aux participants de ne pas voter le plus vite possible, mais bien de prendre leur temps, s’ils en ont la possibilité.
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Mini-Yaz 2025 – Débriefing – Changement et envoi du vote |
Posté par : Astre*Solitaire - 30/08/2025, 18:28 - Forum : Concours Yaztromo et Mini-Yaz
- Réponses (1)
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Un lecteur nous a demandé s’il lui était possible de modifier son vote. Les aléas d’un concours, nous l’avons constaté à cette session, peuvent être importants. Autoriser cette procédure entraînerait bien trop de complications et de possibilités de remise en question des votes. Et puis pourquoi pas ne pas le modifier deux fois, trois fois… Nous proposons de ne pas l’autoriser, sauf à justifier auprès des assesseurs ce changement.
Nous suggérons :
« Le votant doit envoyer son vote par MP à chacun des assesseurs de l'édition. Si au moins un des assesseurs ne reçoit pas le vote, ce dernier est invalidé. Cette invalidation sera signifiée au votant par MP qui conserve la possibilité de voter à nouveau, dans le respect du règlement. »
Zanbar Bone et moi-même proposons également :
« Tout vote accepté par les assesseurs est réputé valide et définitif. »
Outremer préfère laisser la possibilité d’un seul et unique changement, puisque jusqu’ici le problème est à peu près inexistant : ce n’est pas la peine de se surcharger de règles. Si jamais ça devenait un tant soit peu fréquent, il changerait sans doute d'avis.
Précision. Cette année, un vote a été mal adressé et, à quelques heures près, il a bien failli n’être comptabilisé que par deux assesseurs et non trois. Notre question : le vote est-il invalide ?
Si nous demandons d’envoyer les votes aux trois assesseurs, c’est dans le souci de leur éviter la collecte fastidieuse d’information et de permettre par un contrôle fréquent de trois autorités indépendantes qu’il y a bien un même nombre de votants pour un même nombre de points mêmement répartis par un seul et unique votant. Cela participe de la régularité des votes. Il nous semble donc approprié de ne pas autoriser de passe-droit en la matière.
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Mini-Yaz 2025 – Débriefing – Retrait d'une AVH en cours de compétition |
Posté par : Astre*Solitaire - 30/08/2025, 18:24 - Forum : Concours Yaztromo et Mini-Yaz
- Pas de réponse
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Un auteur nous a demandé, alors que la période des votes avait débuté, de retirer son AVH. Nous l’avons fait. Mais nous ne devons pas simplement considérer ce contexte précis, mais celui du concours en général. Puisque nous l’avons fait une fois, qu’est-ce qui empêchera un autre auteur de demander la prochaine fois le retrait de son AVH ? Et si des gens ont déjà voté ? Et si des gens ne se connectent plus avant de voter ?
Nous suggérons la modification du règlement de la manière suivante :
« Une fois la période de dépôt des AVH close, une AVH ne peut plus être retirée, même sur demande express de son auteur, sauf si elle est disqualifiée par les assesseurs. »
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Mini-Yaz 2025 – Débriefing – Nombre de sections |
Posté par : Astre*Solitaire - 30/08/2025, 18:22 - Forum : Concours Yaztromo et Mini-Yaz
- Réponses (1)
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Aucune unanimité. L’avis qui suit est le mien pour ce qui concerne la définition ; pas les autres constatations ni le Guide. Zanbar Bone a choisi de ne pas s’exprimer sur le sujet. Je vous donne l’avis d’Outremer à la fin.
Évidemment. Presque un marronnier.
Rappel : la seule définition valable est celle du règlement. Pas l’idée que l’on se fait du paragraphe ou de sa petite définition bricolée dans son coin. Pour deux raisons.
• Le Mini-Yaz n’est pas le lieu. Ce n’est pas un laboratoire pour étudier la littérature ergodique.
• Le règlement doit être limpide et consensuel, sous-entendu qu’un nouveau participant puisse lire et comprendre la section en un coup de cuillère à pot.
Donner une règle claire ne veut jamais dire courte ou simpliste, mais de bon sens et que tout le monde va comprendre. C’est pourquoi nous suggérons la définition suivante comme base de réflexion avec pour objectif de remplacer celle dépassée du règlement.
« Est une section toute ensemble narratif, c’est-à-dire qui raconte une histoire ou qui a du sens pour l’histoire qui est vécue, interrompu à un moment par l’obligation de faire un choix. Le choix du lecteur, dans une AVH peut-être libre, c’est-à-dire que le lecteur décide par lui-même quel choix il opère ; ou contraint, c’est-à-dire que c’est l’auteur qui impose au lecteur le choix qu’il doit faire, pouvant réduire ce choix à une seule et unique possibilité. »
Voilà, c’est tout. Cette définition permet d’intégrer l’introduction comme section et supprime de facto tous les épilogues car ils ne se finissent jamais par un choix. Cela intègre les tunnels (un seul renvoi) et donc les contraintes d’écriture de l’auteur (esthétique, rythme, architecture qui suppose un nœud), prend en compte les sections plus ou moins cachées (si vous avez, si vous faites, etc.), ne considère pas uniquement le texte mais peut s’appliquer à une page, un dessin, un symbole…
Comme cette définition et tout ce qui précède est loin d’être évident, nous préconisons la mise en place d’un Guide l’auteur qui, avec des exemples, explique comment rédiger une AVH en respectant les règles, les contraintes, les attentes du lectorat moderne, la tradition, les types de tolérance possibles, etc. Ce Guide ne sort pas de nulle part. Cette année, les irrégularités (petites ?) furent vraiment nombreuses. Si nous avions strictement appliqué le règlement, à la virgule près, il ne serait finalement resté que La fin de l’histoire (au passage, bravo Kraken). Ce Guide sera là pour qu’à l’avenir cela arrive moins et que les auteurs soient plus sensibles aux contraintes tout azimut du Mini-Yaz, plus difficile qu’il n’y paraît. Et cela simplifiera la vie des assesseurs.
Pour Outremer, il serait en effet souhaitable que cette définition soit simple et facile à comprendre. Mais la définition de « choix » que je propose s’écarte trop de l’acception générale et ne pourra qu’entraîner des confusion. La définition ne sera pas univoque. Par ailleurs, faire de la présence d'un choix le critère définissant une section pourrait avoir certaines conséquences imprévues. Il est envisageable qu'une section comporte un choix mineur à faire qui soit indépendant des renvois à laquelle ladite section aboutit, et il lui semblerait exagéré que le moindre choix mineur de ce genre nécessite de changer de section.
Remarques d’Outremer que je trouve tout à fait pertinentes et qui méritent de s'y attarder. Je crois qu’il faut effectivement une définition à la fois simple, univoque et pas trop stricte afin de permettre des interprétations, de la variabilité. On ne recherche pas le boson de Higgs.
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Mini-Yaz 2025 – Débriefing – Nombre de signes |
Posté par : Astre*Solitaire - 30/08/2025, 18:11 - Forum : Concours Yaztromo et Mini-Yaz
- Pas de réponse
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Nous sommes ici unanimes.
Le règlement fournit le cadre pour écrire une AVH de 50 sections. C’est l’essence du Mini-Yaz.
Or, il semble que les contraintes ne cessent de s’accumuler. Pour rappel, il faut (a minima) :
1/ Écrire un récit combinatoire ;
2/ Dans un délai imparti ;
3/ Avec une date butoir ;
4/ Sur un thème donné ;
5/ De 50 sections ;
6/ De 150 000 signes ;
7/ Disponible en lecture sur le net (format).
Si une ou deux contraintes peuvent stimuler la créativité, l’accumulation la freine. Il nous paraît donc utile de revenir sur le nombre de signes.
Tout d’abord ce Mini-Yaz nous montre que les auteurs ont tôt fait de venir jouer avec les limites. Pour cette session, À la recherche du temps merdu fait 162 000 signes (nous arrondissons), L’étoile pourpre 149 500 et Le dernier archiviste 125 000. Hasard ou conditionnement induit ? Cela nous questionne.
• La taille de ces AVH les a-t-elle pénalisées ? Deux d’entre elles ont rencontrées le succès critique et la troisième a été lue sans problème. Il ne semble donc pas que le nombre de signes soit un facteur réellement discriminant. En fait, d’après les commentaires, le problème se résout naturellement de lui-même : les lecteurs n’iront pas au bout d’une AVH trop longue, ou se forceront – ce qui n’est jamais bon pour les votes. L’expérience semble donc indiquer que ces sont les jouquineurs qui fixeront leur limite, davantage qu’une limite décrétée d’office.
• La limite est-elle bien définie ? Si peu d’AVH l’atteignent, elle est utile à la marge (pour cette session, une AVH aurait été disqualifiée). Elle trouve donc ici sa pertinence en écartant peu et ponctuellement. Si une majorité d’AVH atteint cette limite (ici, cela aurait pu être un tiers – voir ci-dessous), elle pourrait sembler mal calibrée. Peut-être pourrait-on alors suggérer de passer à 180 000 signes.
• Enfin, il faudra penser à définir le signe : avec espace, sans espace, les dessins codes sont-il des signes, les titres, les remerciements, le copyright, etc. ; et à s’interroger sur l’évaluation du nombre de signes pour des AVH jouquinables uniquement en ligne. Les assesseurs devront-ils demander un texte source ? Encore du travail définitionnel et juridique en perspective, et donc une contrainte réelle à gérer pour les auteurs.
Ce qui nous conduit à interroger la pertinence de cette limite avec L’étoile pourpre et Le dernier archiviste.
• Accordons à la première,L'étoile pourpre, une lecture réaliste : mettons-nous vraiment à la place du lecteur. Cette AVH comporte un nombre conséquent de textes copiés/collés qui ne varient qu’à la marge (accompagnée ou non par exemple), avec beaucoup de fins disponibles (7). Un lecteur moyen va rapidement comprendre à la deuxième ou troisième lecture de quoi il retourne. Les redites ne seront plus lues pour aller à l’essentiel, quelques fins seront atteintes, mais pas toutes. Résultat, sur les 149 500 signes, le lecteur n’en aura probablement lu que 100 000 (doigt mouillé).
• Si l’on est théorique (chaque section abordée est effectivement lue du début à la fin, peu importe le nombre de fois que l’on doit la lire), Le dernier archiviste explose le nombre de signes puisque certaines sections sont rejouées jusqu’à 4 fois par tentative, et que les échecs nous obligent à recommencer l’aventure plusieurs fois. Cette AVH flirte probablement davantage avec les 200 000 signes (doigt mouillé).
C’est tout le problème de la littéraction qui combine les sections : la taille du récit et sa durée de lecture seront différentes pour chacun d’entre-nous. Le nombre de signes est variable.
Or, cette taille est déjà déterminée par un critère essentiel : le délai imparti qui, par essence, empêchera les auteurs à produire des textes très longs, sauf à quelques rares exceptions, comme À la recherche du temps merdu (ce qui se remarque d’ailleurs toujours : finition, mise en page, etc).
Questionnons-nous ? Est-il raisonnable, au sein d’une littérature combinatoire, d’imposer cette contrainte finalement assez discutable, quand l’imposition d’un délai et l’appréciation des lecteurs contribuent naturellement à faire le tri ? Nous estimons que non.
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