J'ai fini l'intro (de mon AVH sans titre), a priori. Si vous avez des commentaires sur le style, n'hésitez pas.
Rien à voir, mais quand je justifie les premières lignes de l'intro dans word, le texte s'étire de manière inélégante (genre si y'a deux mots sur la ligne, un vient se caler à gauche, l'autre à droite). Je pensais que ce genre de chose était géré par word (me semble que dans d'autres écrits, ça posait pas de problèmes), quelqu'un a une solution ?
Ça cogne.
« Redresse bordel ! »
Re-turbules.
« Merde, merde, merde ! Je vais essayer de me poser avant qu’on se plante dans ces montagnes ! »
« C’est une putain d’idée. »
On approche du sol à une vitesse qui ferait faire sur lui à un bleu. J’avoue, juste avant l’impact j’ai fermé les yeux.
CCRRRRRRRRRRRR.. BBLLLLAAAASSSSSTTTTTTTT ! ! ! ! !
…
« J’ai mal à la gueule », dit l’autre abruti.
Le chanceux. Moi, je pisse le sang par le nez, les oreilles, à genoux, tabassé, j’essaie de respirer de l’air aussi râpeux que du sable, une goulée après l’autre… Est-ce que j’vais y rester ? Ça aurait de la gueule pour mes faits d’armes : « Charkler, médaillé du 2ème bataillon. Etats de service excellents, avenir de vétéran prometteur. Atterrit sur le cul, et meurt connement écrasé sur le sol d’une planète désertique. Enterré avec les morceaux du vaisseau et ceux du putain de pilote. »
On se dégage de la carlingue pour découvrir un superbe… territoire vide et aride. On caque, y’a personne, pas une construction à la ronde ! On prend nos armes et on avance, en ligne droite. Moi une main sur le bide, l’autre en boitant. On fait une belle paire de trouffions. Des pousse-cailloux, ouais, qui vont bientôt morfler, avec leurs deux gouttes d’eau. Une petite bombonne chacun en plein désert, vous en dites quoi ? Un pet de gonzesse, voilà c’que c’est.
Finalement, de derrière un rocher, on a vu apparaître un drôle de marsouin. Râblé, un rictus moqueur, il est venu m’alpaguer.
« Vous vouloir aide ? », qu’il m’a croassé, l’animal.
Forb a fait sa mijaurée : il a salué le pingouin, et lui a même tendu la main. L’autre a craché par terre. Soit il captait pas, soit c’était une solide merde, ce type.
« Vous devoir payer si moi vous guider », qu’il a ajouté.
Forb a pas moufté. Une tronche, ce gars, prêt à négocier. Moi j’ai plongé la tête et lui suis rentré dedans. J’ai culbuté le gars, j’y ai mis des coups d’épaule, droite, gauche, cadré, en appui. Puis l’ai chopé et jeté comme un mouche-morve. J’ai attendu un moment puis l’ai redressé en le chopant par la peau du cou.
Là, l’est devenu doux comme un agneau. Il nous a indiqué un gros rocher, et s’est mis à marcher dans sa direction. Et voilà, un guide gratos. Accueillants, les gens du coin.
Mes joues brûlent. Ce foutu sable que le vent sabre sur ma face lacère la peau. Ça te douche la couenne au jet, ça drache en continu. J’accélère, malgré côtes cassées et crâne ensanglanté. La route est plus longue que je pensais pour arriver à cette saloperie de rocher qui tient plus de la montagne, en fait. Je commence à fatiguer. Puis me sens seul, et me retourne. Quoi foutent derrière ? J’avance à l’allure d’un tas de pus, un vrai traîne-plaie et personne n’est foutu de tenir le rythme !?
« Redresse bordel ! »
Re-turbules.
« Merde, merde, merde ! Je vais essayer de me poser avant qu’on se plante dans ces montagnes ! »
« C’est une putain d’idée. »
On approche du sol à une vitesse qui ferait faire sur lui à un bleu. J’avoue, juste avant l’impact j’ai fermé les yeux.
CCRRRRRRRRRRRR.. BBLLLLAAAASSSSSTTTTTTTT ! ! ! ! !
…
« J’ai mal à la gueule », dit l’autre abruti.
Le chanceux. Moi, je pisse le sang par le nez, les oreilles, à genoux, tabassé, j’essaie de respirer de l’air aussi râpeux que du sable, une goulée après l’autre… Est-ce que j’vais y rester ? Ça aurait de la gueule pour mes faits d’armes : « Charkler, médaillé du 2ème bataillon. Etats de service excellents, avenir de vétéran prometteur. Atterrit sur le cul, et meurt connement écrasé sur le sol d’une planète désertique. Enterré avec les morceaux du vaisseau et ceux du putain de pilote. »
On se dégage de la carlingue pour découvrir un superbe… territoire vide et aride. On caque, y’a personne, pas une construction à la ronde ! On prend nos armes et on avance, en ligne droite. Moi une main sur le bide, l’autre en boitant. On fait une belle paire de trouffions. Des pousse-cailloux, ouais, qui vont bientôt morfler, avec leurs deux gouttes d’eau. Une petite bombonne chacun en plein désert, vous en dites quoi ? Un pet de gonzesse, voilà c’que c’est.
Finalement, de derrière un rocher, on a vu apparaître un drôle de marsouin. Râblé, un rictus moqueur, il est venu m’alpaguer.
« Vous vouloir aide ? », qu’il m’a croassé, l’animal.
Forb a fait sa mijaurée : il a salué le pingouin, et lui a même tendu la main. L’autre a craché par terre. Soit il captait pas, soit c’était une solide merde, ce type.
« Vous devoir payer si moi vous guider », qu’il a ajouté.
Forb a pas moufté. Une tronche, ce gars, prêt à négocier. Moi j’ai plongé la tête et lui suis rentré dedans. J’ai culbuté le gars, j’y ai mis des coups d’épaule, droite, gauche, cadré, en appui. Puis l’ai chopé et jeté comme un mouche-morve. J’ai attendu un moment puis l’ai redressé en le chopant par la peau du cou.
Là, l’est devenu doux comme un agneau. Il nous a indiqué un gros rocher, et s’est mis à marcher dans sa direction. Et voilà, un guide gratos. Accueillants, les gens du coin.
Mes joues brûlent. Ce foutu sable que le vent sabre sur ma face lacère la peau. Ça te douche la couenne au jet, ça drache en continu. J’accélère, malgré côtes cassées et crâne ensanglanté. La route est plus longue que je pensais pour arriver à cette saloperie de rocher qui tient plus de la montagne, en fait. Je commence à fatiguer. Puis me sens seul, et me retourne. Quoi foutent derrière ? J’avance à l’allure d’un tas de pus, un vrai traîne-plaie et personne n’est foutu de tenir le rythme !?
Rien à voir, mais quand je justifie les premières lignes de l'intro dans word, le texte s'étire de manière inélégante (genre si y'a deux mots sur la ligne, un vient se caler à gauche, l'autre à droite). Je pensais que ce genre de chose était géré par word (me semble que dans d'autres écrits, ça posait pas de problèmes), quelqu'un a une solution ?
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