Soirée Enquête "L'Ivresse des profondeurs" (salle de jeu)
Ed St-Gilles apparaît, la mine décomposée.
"Quelle folie s'est emparée de lui ?
Seul dans l'eau avec ce monstre ?"
Se tournant vers Kurten
M. Kurten, où avez-vous laissé McMullen ?"
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la loi.
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Le nageur lève la tête aux paroles de Smith...

«Aller le chercher, aller le chercher...et risquez ma peau pour... lui»

Puis Peter réfléchit quelques instants...

«Remarque s'il est prit de folie, il est capable de saboter le bathyscaphe de l'extérieur...
Nom de...»

Puis le nageur sort de la pièce en courant...Mais avant de sortir, il croisa St Gilles...

«Dans la salle des machines, mais comme il y avait personne, j'ai préféré revenir ici, le lord a dû surement continuer à fouiller pour chercher je ne sais quoi...Sur ce, je m'en vais chercher Stuart en espérant qu'il est bien à l'extérieur...
A tout à l'heure..
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St-Gilles lance à Kurten en le regardant sortir
"Attendez ! Il est nécessaire de regarder au hublot ce qu'il y a avant de sortir !
J'y vais de ce pas.

Au moment de sortir, il se retourne pour regarder les personnes présentes.
Si nous n'empêchons pas M.Kurten de sortir, nous devons au moins l'aider à rentrer.
Pouvez-vous tous monter dans la salle des scaphandres ?
Bolander, si vous pouvez marcher, montez à la salle avec le docteur et tenez vous prêt, pendant que Smith et Ripley iront dans la salle des machines pour tenter d'arrêter M.McMullen et de le convaincre de.nous rejoindre.

Si M. Bolander n'est pas en état, restez ici avec le docteur. Smith et Ripley, partez à la salle des scaphandres. S'il vous plaît !(en français dans le texte).

Sans attendre de réponse, il se rue vers la salle d'observation
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la loi.
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(hj) Kurten est déjà parti chercher Stuart, MacMullen n'est pas encore revenu, Blake est toujours dans sa cabine.
Saint-Gilles part pour la salle d'observation.
Par contre, ça m'arrangerait que Smith et Ripley restent au salon pour le moment, avec Carver et Bolander. Ces sorties de groupe ont déjà été assez chaotiques comme ça ! (/hj)
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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(hj) À partir de 8h00 (heure du forum), on peut considérer que Stuart, Kurten et Lord MacMullen retournent au salon.
Tout le monde à part Saint-Gilles et Blake est donc présent à nouveau. (/hj)
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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Je commence à soliloquer, sans vraiment me rendre compte que les autres peuvent entendre.

"Aucun honneur, non aucun honneur décidément, dans cette assemblée de parvenus. Alors que l'heure est si grave, on se permet de me faire les poches! A quoi bon se démener pour une clique de ce genre. Qu'ils aillent au diable, tous autant qu'ils sont. Je ne lèverai plus le petit doigt pour eux!"
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Smith ne prête aucune attention à la grogne du lord écossais. Il se précipite immédiatement vers Stuart, soulagé de voir l'ingénieur de retour.

"Chef, qu'est-ce qui vous a pris d'agir ainsi ? Nous étions tous morts d'inquiétude ! "
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Peter arrive lui aussi dans le salon...
Regarde Stuart puis repart aussitôt...
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Stuart considère les diverses personnes présentes dans le salon. Son visage est pâle et, lorsqu'il répond, c'est avec lenteur, comme s'il cherchait ses mots :

"Il n'y a rien d'étonnant à mon comportement. Ce n'était du reste pas un mystère : j'avais laissé entendre au docteur Carver ce que je m'apprêtais à faire."

Il tourne la tête.

"Ah... Monsieur Kurten est reparti. Je voulais lui rendre quelque chose qui n'a plus beaucoup d'importance."

Ses yeux légèrement hagards se posent ensuite sur Ripley et Bolander.

"Lorsque j'ai dû m'absenter, messieurs, vous étiez en train d'avoir une explication à un certain sujet... qui pourrait avoir un rapport avec... avec ce qu'il y a là-dehors..."
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Blême comme un linceul, Ed-St Gilles passe la porte en titubant. Ébloui par la lumière du salon, il pivote sur lui-même en clignant des yeux, puis, sentant ses jambes le lâcher, s'affale par terre avant de s'y assoir en tailleur. Tirant de ses poches un jeu de cartes, il commence par les battre frénétiquement avant d'en saisir deux apparemment au hasard et de les poser l'une au-dessous de l'autre. Il les retourne : le roi de trèfle surmonté du 9 de trèfle. Il fait descendre le 9 pour qu'il recouvre la tête du roi.
Il grommelle, puis articule de manière de plus en plus intelligible, en melangeant français et anglais.

"Le roi ! Tous ces tentacules ! Il trône au milieu de la cité. Statue ? Ne l'ai-je pas vu bouger ? Des algues ?
La cité ! Elle est là sous l'eau. Nous sommes sous l'eau au milieu d'une cité. Nous suivons des rues et des bâtiments construits par des... choses."
Il remarque Stuart et se remet péniblement sur ses pieds.
"Vous l'avez vue ? C'est là que vous vouliez aller ? Vers lui ?
Qu'avez-vous fait de Peter ?
En remarquant McMullen, il s'avance pour se placer entre Stuart et lui"Il vous faisait chanter, n'est-ce-pas ? Vous étiez dans la salle des scaphandres avant la secousse et n'en êtes jamais sorti ! Que vous a-t-il fait faire ?

Trop agité pour attendre la réponse, il se retourne vers McMullen et hurle.
"C'est cela que nous ne devions pas voir ? C'est pour cela que l'expédition devait échouer ? Visiez-vous l'un de nous en imaginant que la peur ferme la bouche des autres ?
Travaillez-vous avec ces choses ?"
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la loi.
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Smith s'agite de nouveau.

"Je ne comprends pas, je ne comprends plus rien ! En quoi Stuart serait lié à ce fameux monstre ? Qui d'autre que monsieur Saint-Gilles a vu ce monstre ?"
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Ce n'est pas ce petit roquet de Français qui va me dicter ma conduite! Je me dresse de toute ma hauteur devant Saint-Gilles.

"Si vous ne cessez de m'importuner, je ne réponds plus de rien! Ce n'est pas en jouant au petit Napoléon que vous ferez du bien ici, Saint-Gilles. Monsieur Stuart pourra vous confirmer que je lui ai remis tous les documents qui pouvaient le compromettre sans rien attendre en échange. Je crois même que vous cherchez un bouc-émissaire en ma personne. Et croyez-moi, vous commettez une grave erreur car je suis tout sauf un homme patient.

Vous dites avoir vu des choses? Et bien je n'ai pas du tout envie de les voir, moi, vu l'état d'hystérie qui est le votre. Et qui semble agir encore plus étrangement sur d'autres personnes. C'est vous qui faites tout pour nous conduire à regarder, et donc subir cette influence malsaine. si cela ne tenait qu'a moi, je vous ferai enfermer dans votre cabine muni d'une camisole de force! Nous n'avons plus rien à nous dire. Je vous ai pourtant déjà prévenu de ne pas revenir m'importuner. Mais cette fois je vous l'affirme, si vous m'adressez encore une fois la parole, oui une seule fois, je vous jure que votre visage en portera la marque longtemps!"

Et je donne une frappe sonore de mon kebbie stick au sol, le regard rivé dans celui de Saint-Gilles. Je n'attends qu'une chose, qu'il passe outre mon avertissement.
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Smith élève la voix.

"Messieurs arrêtez ça tout de suite ! Vos disputes n'arrange en rien notre situation. Monsieur Saint-Gilles, avez-vous une preuve concrète contre lord MacMullen ? Vous le soupçonner depuis longtemps déjà, peut-être avez-vous fouillé et trouvez quelque chose dans sa cabine. "

Smith ensuite s'adresse à Stuart.

"Monsieur Ripley decouvert que monsieur Bolander croit en l'existence de forces supérieures et malsaines et qu'il a été arrêté pour des actes de profanation et des incendies criminels. Monsieur Bolander a fait...une crise bizarre, s'est effondré sur le sol et a dit avoir été victime de possession. Monsieur Bolander a ensuite répondu aux accusations de monsieur Ripley et ce dernier lui a rendu son journal."

Smith se tourne enfin vers Bolander.

"Monsieur, qu'y a-t-il sur la coque du Bathyscaphe ? Comment savez-vous qu'une chose si trouve ? Vous n'avez tout de même pas pu plonger vers la coque ? Enfin, si vous saviez que cette...chose attire les gens à elle... pourquoi vous êtes-vous opposé à la suggestion de lord MacMullen de ne pas regarder ce qu'il y a dans les eaux ?"

Le mécanicien se rassoit sur le canapé.

"Je n'ai rien de plus à ajouter"
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Bolander répond d’abord à Stuart. « Je vous passerai les éléments les plus gênants de l’échange avec Sir Ripley. Mais j’ai promis de plus amples explications, même si ce que je sais ne pas satisfaire les plus curieux, car il existe en ce bas monde des choses terribles qu’il vaut mieux ne pas connaître, ni même nommer.

Lorsque cette expédition a débuté, j’ignorais ce qui attirait le professeur dans les fonds du Loch Ness. Lorsque l’expédition a commencé à tourner au fiasco, j’ai commencé à avoir des doutes. Et quand elle m’a attaqué, j’ai compris. Elle nous montre ce qu’on désire pour nous attirer à l’extérieur. Monstre mythique, cité fabuleuse, trésor légendaires. Il existe multiple forme au chant des sirènes. Mais tout cela n’est que poudre aux yeux. Rien de bon attend ceux qui sortiront. Vous avez eu de la chance cette fois-ci, monsieur Stuart, visiblement. Mais, rien de ce que vous avez cru voir est tel qu’il est vraiment. »

Puis Bolander répond aux interrogations de Smith : « Ce qui a essayé de me contrôler était accroché au revêtement du bathyscaphe, j’ai été connecté à cette chose. Mais elle n’y est probablement plus, même si elle essayera probablement de revenir. Et j’ai effectivement reproché à lord MacMullen de vouloir faire l’autruche, car j’ignorais encore à quoi nous avions vraiment affaire et j’espérai le découvrir avant. Grave erreur de ma part, et c’est elle qui a fait le premier pas. Maintenant, je sais que nous devons nous faire discrets, nous surveiller et ne surtout plus sortir. »
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Stuart écoute tout ce qui s'échange autour de lui sans bouger, les bras ballants et le regard perdu dans le vide. Après quelques instants, il se tourne vers le médium et répond d'une voix vacillante :

"Plus personne ne me fait chanter à présent, Monsieur Saint-Gilles. Je suis sorti en scaphandre de ma propre volonté, sans que personne ne m'y incite, dans le seul but de connaître la vérité. Et à l'extérieur, dans les eaux ténébreuses du loch... j'ai vu ce que vous semblez vous-même avoir vu."
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