[m-yaz 2025] Le projet Mercury
#61
D’abord merci Valérian et Steflip pour vos retours. Votre enthousiasme fait chaud au cœur ! 

(13/07/2025, 23:38)Valérian Venet a écrit : Le style d'écriture me plait beaucoup.

Comme quoi... 


(14/07/2025, 00:33)steflip a écrit : je m'arrête un instant sur le choix de cette chanson précise, peut-être la plus méconnue de Marieke, à travers laquelle j'ai voulu voir une critique de la civilisation précédente (la nôtre actuelle, donc) qui a engendré cette désolation décrite ici

20/20 !  LOL


(14/07/2025, 00:33)steflip a écrit : hormis, toutefois, ce qui m'intrigue le plus : les trois habitants de la maison rose dans le futur trouvent chacun, à mon sens, leur pendant dans le passé, avec un écart temporel de 117 ans sous-entendant un passage obligé par le Vortex
si, concernant le collègue résidant au rez-de-chaussée, il est explicité qu'il a lui aussi sauté dans le Vortex, faisant que la question ne se pose plus, la voisine aveugle et le guitariste pochtron me sont apparus comme improbables
tout d'abord la voisine du dessus qui, si elle a les traits de la femme du héros, s'avère être légèrement différente : on est tenté de conclure que c'est donc sa fille adorée, or pourquoi diantre aurait-elle sauté dans le Vortesque pour s'aller crever les yeux et vivre en recluse ? dans un accès de folie, pourquoi pas, mais alors à la suite de quoi ?
ensuite le voisin de la mansarde qui chante du Brel comme le chauffeur de taxi : si ce dernier honnit le Vortex, pourquoi alors l'aurait-il utilisé ?

J’ébauche dans l’AVH les réponses à ces questions. Peut-être trop discrètement, mais j’aime bien laisser le lecteur faire sa propre interprétation. D'ailleurs, penses-tu sincèrement que ces 3 protagonistes ont utilisé le vortex ? Ne les aurait-on pas plutôt poussés dedans ?
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#62
myBB 
2° lecture finite Geek

Tout d'abord mea culpa sur le style, car avec toutes les AVH enquillées dernièrement, la lecture a été plus facile. Donc j'aurais tendance à minorer les remarques stylistiques de mon premier post Redface . Bien que j'ai vu 2-3 phrases qui nécessiteraient quelques virgules, ça reste assez agréable à lire.

Ca reste une AVH en boucle qui fait le taf et bien menée. Quelques zones d'ombres qui peuvent être due à une volonté de l'autrice. Je n'arrive pas à me décider sur Rebecca pour qui la mécanique de code nous crie qu'il s'agirait de notre fille, mais avec les 107 ans de décalage, je vois pas comment elle aurait pu se retrouver là (à moins qu'on l'ai balancée dans le vortex, mais je vois pas comment).

J'aime beaucoup le concept de mot-code à garder dans les boucles avec la combo "trou de mémoire / souvenirs inconscient" qui permet au jouquineur de se vautrer dans le métagame intrinsèque à la mécanique des OTP. Par contre, le concept du doublé SUCRERIE/CHANCE mériterait une exploitation mécanique arborescente plus poussée (cela ne génère que 3 sections spécialisées et un mécanisme que je n'ai pas compris - voir spoiler ci-dessous), alors que sa justification ludo-narrative touche au génie (l'oeuf et la poule).

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Au final, ça reste une super proposition avec un drame familial en sus. Propre ! Yep
сыграем !
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#63
Merci Caïthness pour ce second retour (que j'apprécie mieux que le précédent Lool ) et tes remarques intéressantes !
Grrrr, j'enrage, un contre-temps m'a empêchée de regarder ton live...
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#64
Une aventure de SF et d’anticipation.

La possibilité de boucler dans une aventure, ce n’est pas nouveau, mais souvent, c’est un peu casse-gueule. Ici, au contraire, ça marche bien. Le fait que le protagoniste oublie tout y est pour beaucoup bien entendu. Mais le joueur, qui incarnerait un subconscient hors de temps, lui, n’oublie pas. Les pièces du puzzle s’assemblent assez naturellement au cours des différentes boucles (5 pour ma part), qui mènent à la conclusion. Certaines choses sont assez prévisibles (j’ai tout de suite deviné que Rebecca était Zoé), d’autres plus surprenantes (comme la découverte des événements qui conduisent à la situation initiale).

L’univers est dans une sorte de pessimisme léger. Le futur, dans plus d’un siècle, difficile de juger ce qu’il en est. Le quotidien de Théo n’y a pas l’air compliqué, il peut se consacrer au vortex sans se tracasser de sa survie, mais comme il ne présente aucune curiosité pour l’avenir, on ne connaît pas grand-chose de ce futur qu’on ne voit que comme une toile d'arrière-plan impressionniste, en couleurs et en nuances, laissant la place aux émotions, mais sans détails superflus. Juste ce qu’il faut pour servir l’histoire. C’est un peu frustrant, il faut l’avouer. Mais si je me retrouve projeté dans le futur, je vais essayer d’en apprendre le plus possible sur ce qu’il s’est passé. Mais ici, notre protagoniste est plutôt pragmatique et ne pense qu’à revenir à son époque.

Malgré son caractère particulier, concentré sur son objectif et difficile à distraire, Théo est un personnage attachant. C'est la réussite de cette avh, ce qui nous pousse à persévérer pour le sortir du traquenard dans lequel il s'est fourré. Ça et les révélations, distribuée avec parcimonie, pour nous tenir en haleine. Une vraie maitrise du suspens, j'ai trouvé.
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