Soirée Enquête "L'Ivresse des profondeurs" (salle de jeu)
"Attendez, Mr. Kurten, intervient un Ripley qui semble comme sorti brutalement d'une léthargie, était-ce bien la nuit précédant notre plongée ? Oh, je suis bien soulagé de savoir que ce n'était pas une fausse impression de ma part ! Moi aussi, j'ai vu au moins une personne rôder sur la rive cette nuit-là. Si seulement ma mémoire me permettait de vous la décrire..."
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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St-Gilles s'avance au milieu de la pièce.
Effectivement, je confirme que M.Kurten m'a fait ces déclarations. Et personnellement, je le crois sincère.
Pour ce qui est de la porte de sa cabine, j'ai bien entendu sa porte s'ouvrir après l'appel de M. Stuart, ce qui m'indique qu'il y était.

M. Kurten, je ne m'explique pas pourquoi vous n'avez pas entendu de pas, car il y en a bien eu : les miens !
Je donne raison au docteur Carver : c'est bien moi qu'il a vu peu avant la secousse, en train d'essayer de m'introduire dans le bureau de Willy.
Cet aveu me pèse moins à présent que je sens que le cambriolage est à présent une activité largement pratiquée par cette assemblée, avec beaucoup plus de succès que moi !
Ce que je cherchais ? Comme l'avait deviné M. Stuart, des indices sur ce dont Willy voulait nous entretenir à l'heure du dîner. Mon don, malheureusement, ne se déclenche pas sur commande, sinon, je saurais déjà qui lui a pris la vie.
Revenons à mon cambriolage : la secousse arrive, donc je monte et me précipite dans ma cabine.
Ce sont donc mes pas que MM.Bolander et Smith entendent vers l'arrière du sous-marin.
Je n'ai vu personne, quelqu'un m'a-t-il vu ?

Et la conclusion : si je suis monté et si seuls mes pas ont été entendus à l'arrière du bâtiment, qui est descendu et où est-il allé ?"
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la loi.
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« Oh, je comprends mieux, si vous n’aviez que seize ans… Merci pour ces précisions. Et si vous soupçonnez un espion de s’être glissé à bord, je comprends mieux pourquoi vous vouliez trouver des armes. D’ailleurs, en avez-vous trouvées, justement ? » Bolander fait un petit détour pour se servir un hors d’œuvres au saumon. « Et, Sir Ripley, je joins ma demande à celle de monsieur Kurten. Nous sommes tous curieux de comprendre ce qui vous a poussé à investir dans l’aventure du professeur. »
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En entendant ces révélations soudaines, Stuart semble sur le point de lâcher une nouvelle remarque acerbe, mais il se contient. Restant assis dans son fauteuil, il baisse la tête et paraît s'absorber dans la contemplation de l'élégant tapis du salon.
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Ripley observe tour à tour Bolander, puis Kurten, puis Bolander de nouveau.

"Pourquoi avoir dépensé mon argent dans cette machine et cette chasse au monstre ? Disons que l'enthousiasme et la conviction de William m'ont... amusé. Peut-être même un peu trop à son goût, lui qui prenait tant son affaire à cœur ! Disons que c'était pour moi une forme de pari. J'aimais à croire qu'en dépit de l'improbabilité de l'existence d'une telle créature, l'expérience déboucherait inéluctablement sur quelque chose, et je brûlais de savoir quoi. J'étais évidemment loin d'anticiper notre situation actuelle..."
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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«Je suis désolé monsieur St Gilles, je suis sincère...quand je suis concentré et en plein effort, je suis moins réceptif au monde qui m'entoure..
Je n'ai point entendu vos pas...
Par contre votre question est au combien pertinente. Qui est la deuxième personne entendue ?
Et de plus, vous parlez de cambriolage, on aurait fouillé votre chambre, savez-vous de qui il s'agit?»

Puis se rappelant la question du journaliste...

«Non, je n'ai hélas pas trouvé d'armes, du moins il n'y en avait pas dans le bureau du professeur..»
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Ripley fait mine de réfléchir un moment avant de reprendre :

"Puisqu'il semble que nous abandonnions tous pour un temps les messes basses pour discuter ensemble ouvertement, je dois vous faire un aveu, Mr. Bolander : pendant un moment, je me suis surpris à vous regarder avec une certaine suspicion, parce qu'il me semblait vous avoir vu, vous, sur la rive du loch la nuit dernière. Mais il apparaît que j'ai dû me tromper. Vous n'aviez aucune raison de vous trouver à cet endroit cette nuit-là, n'est-ce pas ?"
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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Avant que Blake ne se retire en cuisine, je l'interpelle.

"Puis-je espérer que pour le plat de résistance, ces Messieurs puissent avoir la possibilité de choisir du Haggis? Un voyage dans mon beau pays ne serait pas complet sans avoir pu goûter à sa spécialité culinaire!"

Puis en écoutant les conversations qui fusent, je tape un instant de mon kebbie stick pour attirer l'attention.

"Messieurs, je crois qu'il faudrait récapituler les motivations cachées possibles de cette expédition et pour nos personnes, car j'ai de plus en plus l'impression que la mort d'Heuvelmans n'est pas une fin en soi, mais un prélude à quelque chose de plus grave encore.

Pour nos motivations possibles, le plus simple est un différend avec le professeur, mais il y a aussi ce qui concerne le sous-marin, certains voulant le récupérer pour le livrer à un commanditaire, qui peut être une puissance étrangère. Tuer le professeur est une étape car il en est le propriétaire. Mais il reste aussi l'inventeur, pour s'assurer que personne ne puisse en reconstruire un autre avant longtemps."

Je regarde en direction de l'ingénieur

"Oui, Monsieur Stuart, je persiste à vous croire en danger plus que n'importe qui d'autre à bord."

Puis je poursuis

"Il y a enfin Nessie et d'éventuelles autres créatures. Là on entre dans le domaine du mystère. Ce parasite et cette poudre sont très étranges et pour moi sont des indices qui tendent à accréditer l'hypothèse d'une intervention quasi-surnaturelle, en tout cas inconnue par la science à ce jour. Mais après dans quel but? Tuer les créatures, les capturer pour les étudier? Là aussi on peut imaginer un commanditaire prêt à intervenir une fois Nessie localisé.

Pour notre sécurité je pense qu'il faut éviter de poursuivre le but initial affiché de cet expédition. Mettre de grands rideaux devant le hublot de la salle d'observation pour que le mystère reste un mystère, verrouiller l'accès aux scaphandres tant que nous sommes en profondeur. Faire le moins de bruit possible pour ne pas attirer l'attention de créatures capables de couler notre bathyscaphe en un instant, et attendre le retour à la surface sans communiquer par le téléphone pour éviter d'être arraisonné et capturé par un navire étranger. Et une fois en surface ou tout près, contacter les autorités portuaires pour laisser l'enquête se dérouler.

Ceci étant dit, je suis loin de penser d'avoir formulé toutes les hypothèses, donc si quelqu'un a une autre idée de motivation cachée, que ce soit pour la mort du professeur, le sous-marin ou Nessie, ou même autre chose, je l'invite à en faire part à notre assemblée."
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Smith reste silencieux. Il a plein de questions à poser mais il ne sait pas par où commencer.

"Je ne mangerai rien tant qu'on ne sait pas comment ces parasites sont entrés dans le corps du professeur. Je boirai juste de l'eau et seulement après avoir vérifié s'il n'y a pas de poudre dedans."

Smith reprend son souffle 

"Monsieur Saint-Gilles pourquoi aviez-vous besoin d'entrer par effraction dans le bureau du professeur ? Ne suffisait-il pas de demander au professeur de vous laisser l'accès aux objets qui auraient pu vous aider ? Pourquoi y avait-il tout ce beau monde dehors la veille, près du Bathyscaphe ? Il y avait Ripley, Kurten, Saint-Gilles et peut-être monsieur Bolander. Monsieur Kurten et monsieur Saint-Gilles vous connaissiez-vous avant d'embarquer dans le Bathyscaphe ? Monsieur Ripley, vous êtes sans doute celui qui a émis le plus de doutes ici quand à la fiabilité du Bathyscaphe, il y a-t-il une raison particulière à cela ? "

Smith se laisse s'effondrer sur le canapé. Il parle trop ce soir, ça ne lui ressemblait pas.
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« Sir Ripley, votre mémoire doit vous jouer des tours. Je n’ai pas eu l’occasion de faire du tourisme dans les environs avant le départ de cette expédition, n’ayant été invité que très tardivement. Il est donc impossible que nous nous soyons croisés. »

Bolander écoute la réflexion de Macmullen. « Sauf votre respect, lord MacMullen, ce que vous proposez, c’est la tactique de l’autruche. Se mettre la tête dans le sable en espérant que les choses passent. De plus, je doute qu’il soit possible de cloisonner le bathyscaphe aussi aisément. Monsieur Blake a bien été en mesure de verrouiller l’accès au laboratoire, mais est-il possible de faire de même pour les autres pièces ? En mettant de côté le fait que certains semblent être capable de crocheter les serrures et d'autres de déverrouiller les sas… »
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Peter écoute le lord et le mécanicien...
Il répond à celui-ci...

«Non, monsieur St Gilles et moi, nous nous sommes rencontré ici pour la première fois...»

Quand aux paroles du Lord...

«Je suis d'accord avec le Lord, ,nous ne devons plus faire de sortie hors du bathyscaphe, c'est bien trop dangereux tant que nous n'aurons pas trouvé le traitre et pourquoi il agit ainsi...
Bon par contre, si c'est Herr Stuart qui veut la faire...Je veux bien réévaluer mon jugement...
Laissons ce monstre loin de nous, trouvons cette fameuse deuxième personne qui est surement le traître et regagnons la terre ferme...»

Puis le nageur se dirige vers le buffet pour prendre lui aussi un verre d'eau...
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Ripley réagit à la question de Smith :

"Des doutes sur la fiabilité, moi ? Sans doute me suis-je mal fait comprendre. En vérité, j'ai émis personnellement plus de doutes sur la finalité de cette chasse à Nessie. Quant à la machine elle-même, mes appréhensions concernent plutôt sa sécurité dans les circonstances exceptionnelles qui sont les nôtres à présent."
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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Stuart reste assis sur son fauteuil. Il écoute la conversation, hochant ou secouant machinalement la tête à certains moments, mais n'intervient pas.
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Puis, se tournant vers le majordome :

"Mr. Blake, vous avez mentionné tout à l'heure deux verres de whisky que vous auriez débarrassés sur instruction du professeur. Mon verre de cognac n'était-il donc pas concerné ?"
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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St-Gilles va porter à sa bouche un des fruits de mer, puis, entendant la remarque de Smith, la contemple d'un air dubitatif puis finit par la reposer
"Nous allons peut-être attendre un peu..."
Il se sert un verre d'eau, puis se tourne vers McMullen.
Milord, vous me surprenez. Que devrions-nous éviter de voir par le hublot et en quoi cela pourrait-il nous protéger des malveillants qui sont peut-être parmi nous ?"
À Kurten
Effectivement, M. Kurten, ma chambre a été visitée. Heureusement, je n'ai rien perdu de valeur. Le cambrioleur aurait tout de même pu épousseter ma boule de cristal. Et reconnaissez qu'il serait assez ironique que je sois le seule à qui cela est arrivée.
A Smith
"M. Smith, je voulais simplement ménager mon effet. Willy était intelligent, il aurait pu penser que mes divinations provenait de déduction sur ses objets. D'où la nécessité d'une petite effraction."
Enfin, il se tourne vers Stuart.
"À propos de cette effraction, M.Stuart, je me dois de clarifier votre première déclaration. Vous nous aviez dit vous trouver au niveau inférieur, avoir entendu quelqu'un qui a détalé.
Mais si M. Blake était à la cuisine. MM. Ripley et Carver au salon, où vous trouviez-vous donc ?
Juste à côté de moi au laboratoire, sans m'entendre crocheter une serrure et sans venir voir ce qu'il se passe ? Enfermé dans le bureau ?
Et ensuite, comment diable avez-vous réussi à sortir, monter deux étages et vous retrouver au sas avant M. Smith, qui de sa cabine, n'avait qu'un étage à monter ?
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la loi.
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