Soirée Enquête "L'Ivresse des profondeurs" (salle de jeu)
(hj) Dans le monde du jeu, il est à présent 21h20. Samedi 19 avril à 19h00, heure du forum (GMT+2), il sera 21h30.
La prochaine distribution de points d'action aura lieu à 22h00 (in universam). (/hj)
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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Après sa conversation avec Bolander, Smith prend une longue inspiration et s'assoit sur le canapé. Il regarde Kurten et Ripley discuter et se demande s'il doit intervenir.

"Les journaux ont beaucoup écrit sur le naufrage du Lusitania. Il y a-t-il d'autres personnes ici qui étaient sur ce bateau ?"
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Stuart émerge de la rêverie dans laquelle il se trouvait plongé pour répondre à Smith :

"Je ne m'y trouvais certes pas, ce dont je me félicite bien sûr. Même s'il n'y a rien d'étonnant à ce que les sous-marins soient utilisés à des fins militaires, il est déplorable qu'ils puissent être employés contre des navires civils. Concernant la possibilité que cette tragédie soit l'œuvre d'un monstre..."

L'ingénieur esquisse l'ombre d'un sourire.

"Je ne permettrai pas en ce moment précis de la juger aussi absurde que je l'aurais certainement fait ce matin même. Toutefois, à moins de s'affranchir de toutes les lois naturelles, il semble peu probable qu'une même créature puisse à la fois se rencontrer dans les eaux salées de l'océan Atlantique et dans l'eau douce d'un loch écossais."
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Peter entend l'ingénieur et décide d'intervenir...
tout en attendant la réponse de Ripley, il lui répond...

«On voit que vous êtes plus à l'aise avec une clef à molette que dans les connaissances du monde marin, herr Stuart ...
J'ai assez nagé dans l'Elbe au milieu des saumons pour savoir qu'un monstre pourrait évoluer dans les deux milieux salé ou non»
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"Peut-être que le professeur était juste convaincu que les monstres marins existaient à cause du naufrage et voulait prouver leur existence en essayant d'en trouver un là où il était le plus probable qu'il y en ait. Pouvez-vous me dire si le professeur était du genre à voir des monstres partout ?"
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Stuart fronce les sourcils.

"Vous vous y connaissez certainement mieux que moi en changement de milieu, Monsieur Kurten. Puisque, si je comprends bien, vous êtes un soldat allemand qui a réussi à émigrer pour les États-Unis en 1918, pendant la Grande Guerre ou immédiatement après."
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Ed St-Gilles lève les mains en signe d'apaisement.
"Allons Messieurs ! Nous envoyer des piques ne nous fera pas avancer et ne fera que perturber la circulation des énergies dont nous avons grand besoin pour garder l'esprit clair. De plus, dans le cas présent , c'est faire peu de cas des pauvres gens que M. Kurten a héroïquement sauvés !

En revanche, la tragédie du Lusitania m'a remis en mémoire que les survivants ont indiqué avoir ressenti une secousse, voire deux, attribuées l'une à une torpille allemande, l'autre à l'explosion de munitions convoyées en toute illégalité.
Évidemment, nous savons tous qu'en temps de guerre, la vérité officielle n'a que peu à voir avec la réalité objective.

Mais je pensais à la ou les secousses. M. Kurten, ressemblaient-elles à celles que nous avons ressentie ?"
Puis, il regarde en direction de Stuart et Ripley
"Et Messieurs, après les discussions sur les capacités de ce bathyscaphe ? Serait-il gêné d'évoluer dans l'océan ? Et pour nous enfoncer plus loin dans les abysses de l'hypothèse, existe-t-il un passage souterrain entre le Loch Ness et la mer du Nord ou l'Atlantique ?"
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la loi.
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Peter remercia St Gilles d'un regard...

« Il est vrai que j'ai sauvé bon nombre d'anglais ce jour-là, trahissant du même coup mon pays et le tout, en risquant ma vie, bien entendu...»

Puis il regarde Stuart cette fois...

"Mais je pense que pour certain, un allemand est un allemand, point...»

Puis il se tourne de nouveau face à St Gilles...

"Ce jour-là, je me le rappellerais toujours...Oui, nous sortions à peine de table...Il devait être deux heures de l'après-midi quand j'ai entendu une première explosion côté tribord puis une autre, juste après...Tout le monde courait dans tous les sens, se jetant à l'eau de tous les côtés.. c'était affreux...
Quand je suis descendu avec une chaloupe, elle n'était pas  complètement pleine alors, j'y suis allé...J'ai plongé, j'ai ramené une dizaine de personnes avant de m'écrouler à l'intérieur de celle-ci, j'étais à deux doigts d'y rester...
Et maintenant j'entends ces insinuations...heureusement que vous savez garder la tête froide monsieur St Gilles
Quand aux explosions, ça pourrait y ressembler...cependant, je ne peux que l'affirmer avec  prudence...»
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Stuart se passe une main sur la figure et réfléchit un instant.

"Votre hypothèse est audacieuse, Monsieur Saint-Gilles, mais non dénuée d'un certain mérite. Le loch Ness ne se trouve après tout qu'à une douzaine de kilomètres de la mer du Nord. Pour ce qui est du bathyscaphe, je l'ai conçu spécifiquement pour explorer le loch ; ses caractéristiques - à commencer par son autonomie - ne le rendrait guère approprié à un long voyage en pleine mer."
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Ignorant — ou serait-ce feignant d'ignorer ? — le ton quelque peu agité de la conversation, Blake sort de la cuisine par la porte de service et commence à installer le buffet des hors d’œuvre. Truite sur une tartine de crème fraîche, petits pâtés de saumons, rillettes de thon à l'olive noire, calamars farcis aux légumes… Comme vous l'avait promis le professeur Heuvelmans, il y a quelques heures qui vous paraissent maintenant des semaines, ces amuse-bouches de réveillon sont à thème !

Vous l'entendez à nouveau prêt à « mettre sa tête à coupée » que le repas vous charmera. Ces petites préparations apéritives, servies avec une flute de champagne, ont effectivement l'air délicieuses… mais avez-vous seulement encore de l'appétit, à présent ?
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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Le docteur Carver, ayant suivi ces échanges avec intérêt, s’adresse à son tour au nageur.

« Je ne doute pas un instant de votre héroïsme, Mister Kurten. Mais j’aimerais revenir sur un point de votre témoignage qui n’a cessé de me troubler.

Vous avez déclaré que vous étiez en train de vous préparer physiquement dans votre cabine au moment où l’alarme a retenti. Vous vous êtes ensuite rendu dans la salle des scaphandres, où se trouvaient déjà Mister Stuart et Mister Smith.

Toutefois, vous n’avez fait aucune mention de bruits de pas précipités dévalant l’escalier hélicoïdal, ni d’une porte claquer brusquement à l’arrière du bathyscaphe, où votre cabine se trouve pourtant. Elle est même juste derrière celle de Mister Bolander, qui affirme, lui, avoir entendu ces pas et ce bruit de porte. Mister Smith les a également entendus.

Je m’interroge donc. Étiez-vous réellement dans votre cabine ? Ou bien cette porte et ces pas étaient-ils les vôtres ? »

<hj>Rah ! Juste après le message de Lyzi, ça tombe comme un cheveu sur la soupe. Si j’ose dire…</hj>
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Ed St-Gilles jette un regard admiratif au buffet.
"M. Blake, vous arrivez à point nommé pour nous aider à dissiper nos mauvaises ondes et oublier la terrible vision du corps de pauvre Willy !

Même si mon appétit en a sérieusement pâti, je vais me forcer de goûter plusieurs de vos en-cas pour faire honneur à votre talent.

Faisant un geste vers les flûtes de champagne
"En revanche, je vais essayer de garder l'esprit clair.

À ce propos, lors de nos premiers échanges après la mort de Willy, n'aviez-vous pas mentionné qu'il vous avait demandé de débarrasser deux verres de whisky ?"
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la loi.
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Le majordome hoche la tête sans lever les yeux de son travail. « C’est bien cela », confirme-t-il d’un ton las.

(18/04/2025, 22:18)Jehan a écrit :

<hj>Rah ! Juste après le message de Lyzi, ça tombe comme un cheveu sur la soupe. Si j’ose dire…</hj>

(hj) Mais non ! On a qu'à dire que cette tirade de Carver a lieu en même temps que Blake commence à peine à mettre les premiers hors d'oeuvre... Et puis, c'est un buffet debout, après tout - du moins en attendant le repas lui-même -, cela ne devrait pas vous empêcher de discuter. (/hj)
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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Depuis la fin de son entrevue avec Smith, Bolander est revenu s’asseoir et a repris son carnet pour consigner l’échange en cours.
« Je ne m’attendais pas à ce que la question du naufrage du Lusitania et les affres de la guerre s’invitent au bord de cette expédition. Monsieur Kurten, vous étiez donc à bord du Lusitania lorsqu’il a été torpillé par la marine germanique. Vous n’étiez pas appelé sous les drapeaux à ce moment-là ? Oh, et personnellement, je n’ai aucun mépris pour votre nationalité. J’ai longuement étudié la langue allemande, que je maîtrise très bien et, si j’ai fait mon devoir en combattant pour ma patrie lors de l’entrée en guerre des États-Unis, je ne garde aucune amertume envers votre peuple. Ceci étant dit, si j’ai bien saisi les inquiétudes de monsieur Stuart, le bathyscaphe aurait pu être l’objet d’une tentative de détournement. Je crois qu’il s’agit de son premier projet civil, donc potentiellement plus vulnérable qu’un projet militaire. »
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Peter entend à peine le majordome qui installe le repas...Quand le docteur, lui aussi lui parle...

"Docteur, non, je n'ai entendu aucun bruit pendant que je faisais mes pompes...
Et monsieur St Gilles peut en témoigner...Je ne suis sorti de ma cabine que quand Herr Stuart nous a demandé de nous retrouver tous dans la salle des scaphandres par le moyen du tube...
Je peux vous assurer que c'est la vérité...»

Puis voyant que le journaliste lui parle aussi...

«Je n'avais que seize ans, monsieur le journaliste...de retour vers ma chère patrie...
Mes parents avaient voulu que je ne fasse pas la guerre et m'avait envoyé chez un des mes oncles installé au Etats-Unis au début de la guerre...
Mais l'appel du devoir fut trop fort et avec mes maigres économies, j'ai pu acheter un billet troisième classe sur le Lusitania...
Ironie du sort, c'est ce voyage qui m'a montré que la grande Allemagne n'était pas sur le bon chemin et j'ai finalement changé d'avis et je ne me suis pas engagé...
Quand au fait que ce bathyscaphe peut avoir un intérêt militaire...mais bien sûr que oui...
Comme je l'ai dit à monsieur St Gilles qui confirmera, j'ai vu des individus tourner autour des bateaux de pêches lors d'une nuit précédant le départ du bathyscaphe...je voulais faire ma propre enquête car je pense que leur chef est ici, pas loin...voir même dans cette pièce  à l'instant où je vous parle...»
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