Soirée Enquête "L'Ivresse des profondeurs" (salle de jeu)
Bolander contemple la statuette un temps sans rien dire, les traits crispés, avant de s'adresser à l'écossais : "Lord MacMullen, je serais plutôt enclin à penser qu'il s'agit d'une simple statue. Néanmoins, vous avez jugé bon de l'amener à bord, ce qui n'est pas anodin. C'est bien qu'il y a une raison, non ?"
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Anthon Blake ignore Lord MacMullen et repousse le carnet de note tendu par Edgar Saint-Gilles du revers de la main.
Il se relève du sofa où il s'était laissé tomber plus tôt et toise l'assemblée d'un regard de colère froide et résolue.


« Je ne vous permets pas de telles accusations. J'ai suivi mon maître dans ses aventures pendant des années avec la plus grande loyauté, toujours à son soutien malgré les échecs et les revers ! Ce n'est pas parce que je suis un simple domestique que je vais permettre de me laisser insulter de cette façon ! »

Il fait une pause pour avaler sa salive et jette des regards acérés comme des dagues aux présents.

« Vous êtes tous des serpents, des menteurs et des malhonnêtes ici ! Mister Stuart qui commence par nous dire qu'il était au bureau parce que Monsieur Heuvelmans l'aurait envoyé chercher des documents ! Sornettes ! Il n'aurait jamais envoyé l'ingénieur, il m'aurait envoyé moi. Lord MacMullen et moi découvrirons plus tard qu'il était responsable de la mort de dix marins ! Good lord! Dix âmes ! Est-ce que mon maître était seulement au courant ? ...et vous, Herr Kurten, qui prétendez que vous avez été requis à bord pour "assurer la sécurité des plongées" ! Ha ! Alors que le professeur ne vous a invité qu'en hommage de votre ancienne collaboration sur le serpent de mer du Lusitania... et que c'est VOUS qui avez supplié au dernier moment d'être invité, après avoir refusé sa première invitation ! Vous, Monsieur Saint-Gilles, qui avait avoué cambriolé sa porte ! Vous, le journaliste, qui réapparaissait juste au bon moment pour vous faire inviter, alors que cela faisait DIX ANS qu'il n'avait pas entendu parler de vous. Et... VOUS ! …  »

Tremblant de colère, il pointe un doigt accusateur vers Ripley.

« Et VOUS, Sir Ripley... Je ne me souviens plus, mais cela va me revenir ! Tous, ici, profitant du pauvre professeur, tandis que je le servais fidèlement. Et vous osez m'accuser ainsi ? Pendant tout ce temps, j'ai entendu, mais je n'ai rien dit. Mais cette fois la coupe est pleine ! Je préfère retourner dans ma cabine… J'en sortais pour venir vous rejoindre quand j'ai vu... quand j'ai cru voir… quand mon esprit m'a joué ce tour, mais je crois que j'aurais mieux fait d'y rester. »

Sur ces paroles, Blake quitte le salon.
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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(Il y a 6 heures)AllezAu14 a écrit : Avec appréhension, Ed St-Gilles examine la statuette. Ressemble-t-elle à la statue, monumentale, qu'il a aperçue par le hublot de la salle d'observation ?

(hj) Tout à fait ! (En beaucoup moins laid, toutefois...) (/hj)
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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Le docteur Carver, revenu dans le salon en même temps qu’Edgar Saint-Gilles, observe l’accès de colère du majordome sans mot dire. Une fois ce dernier sorti, il déclare :

« Stuart, Smith, pouvez-vous nous confirmer que vous êtes restés ensemble après avoir déposé le corps du professeur dans son laboratoire ? Et saurez-vous dire à quel moment Mister Blake vous a quittés ? »
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"Lord MacMullen, je souhaiterais vous demander un petit éclaircissement. Tout à l'heure, quand vous évoquiez vos sensations vis-à-vis de la poudre blanche, vous avez employé le terme 'maléfique'. Je me demandais quel sens précis vous donniez à ce terme. N'auriez-vous pas une idée plus concrète de la nature de cette substance ?"
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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Sa question posée à Lord MacMullen, Ripley s'approche de Bolander alors que celui-ci est en train d'examiner l'étrange statuette.

"Mr. Bolander, j'imagine que cette statuette n'a aucun rapport avec Celui Qui Délaisse, comme vous l'appelez ?"
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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Smith entre dans le salon avec aucune assurance.

"Je n'ai rien vu, mais Stuart a eu un sursaut, il semble avoir réagi à quelque-chose mais je ne sais quoi.."

Le mécanicien remarque la statuette et fait une grimace qui trahit son dégoût.

"Ce serait donc lui la cause de nos malheurs... Je refuse de croire qu'une telle chose pourrait cohabiter avec Nessi dans les eaux du loch, ou alors Nessi serait aussi d'une nature mauvaise "

Smith se tourne vers Bolander.

"Monsieur , je vais certainement bientôt mourir pendu au bout d'une corde. Je n'ai plus rien à craindre des forces dont vous voulez cacher l'existence. Peut-être pouvez-vous donc me dire ce que vous savez, cela pourrait peut-être augmenter les chances de survie des autres passagers si nous sommes plusieurs à connaître la véritable nature de ce qui nous menace "

Smith avance jusque dans un coin du salon et il soupire un long moment. Son stress est encore perceptible même s'il fait d'énormes efforts pour se montrer calme.

"Docteur Carver, je suis épuisé , mes nerfs m'ont lâché et si j'ai retrouvé en partie mon calme, ça m'a vraiment vidé de mon énergie. J'aimerais aller avec vous dans votre cabine une fois que monsieur Bolander aura répondu aux questions qui lui ont été posées. J'ai besoin d'aide... En revanche, il vaudrait mieux qu'une troisième personne nous accompagne et Stuart est la personne en qui j'ai le plus confiance. Je comprendrais aussi que vous ne voulez pas vous retrouver seul avec un meurtrier."
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"J'ai toujours apprécié Nessie, et pour moi, cette statue ne pouvait être autre chose qu'une effigie ancienne le représentant. Je pense que je me suis attaché à elle parce qu'elle me permettait de voir celui que je n'ai vu qu'une fois, de le sentir présent avec moi en quelque sorte.

Mais maintenant, je me dis que l'objet de cette affection était mal placé. En fait, je n'ai plus aucune intention de la conserver.

Quant à la poudre, j'ai ressenti que c'était quelque chose d’ignoble, conçu pour causer la mort de la façon la plus atroce qui soit. Voilà ce que je résume en maléfique, faute de de pouvoir le définir autrement. Qui pourrait disposer de cette poudre à bord?"

Je regarde Ripley et Bolander alternativement.

"Celui qui Délaisse? Qu'est-ce donc?"
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Peter regarde lui aussi la statue...

« Au moins, si je la croise, je saurais à quoi elle ressemble...» dit-il sans s'adresser à quelqu'un en particulier..

«Et puis, si j'ai bien compris, personne n'a vraiment vu ce fantôme...juste herr Stuart qui a eu un sursaut...la belle affaire...Il est où d'ailleurs, celui-là ?»

Puis il se contente d'écouter les uns et les autres puis de voir partir le majordome...
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Stuart rentre dans le salon, l'air vaguement préoccupé.

"Je suis ici. Je n'ai rien remarqué de concret, mais j'ai eu un instant la bizarre impression de ressentir un courant d'air froid."

L'attention de l'ingénieur se porte immédiatement sur l'étrange statue.
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L'éclat de Blake arrache St-Gilles à la contemplation morbide de la statuette.
"Pas de doute, c'est bien ça que j'ai vu. Qu'est-ce que c'est ? Qui peut adorer cette chose ? Et qui à pu construire ce... temple ? L'endroit où nous étions était-il à sec il y a longtemps ? M. Bolander, auriez-vous des idées ?
...
Pauvre Anthon ! S'il n'a rien à voir là-dedans, M.Ripley, je compte sur vous pour lui retrouver une bonne place, après un séjour dans un sanatorium réputé."
Il se passe la main sur le front.
"J'en aurais bien besoin moi aussi, d'ailleurs...
Il a tout de même tenu des propos troublants : il ne portait pas certains d'entre nous dans son coeur. En fait, à part Milord, il nous a tous visés, même si dans mon cas, il ne me reproche qu'un acte survenu après notre embarquement.

M. Ripley, il n'a pas réussi à retrouver ce qu'il avait contre vous. N'est-ce pas avec Willy que vous auriez eu un différend ? Cette histoire de tuer ou capturer Nessie ?"

Il se gratte la tête.
"Cette pensée me ramène à cette histoire de scaphandres échangés. Suis-je confus ou M.Stuart néglige-t-il de répondre à chaque fois que je lui demande si Willy n'a pas pris l'équipement de quelqu'un d'autre ?"
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la loi.
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En réponse à la demande de Smith, le docteur Carver déclare :

« Bien sûr. Quand vous voulez. Sachez que je n’ai aucune réticence à ce que nous nous voyons seul à seul. En réalité je préférerais même qu’il en soit ainsi, la présence d’une tierce personne entre un médecin et son patient allant à l’encontre du secret médical. Toutefois, je respecterai votre souhait si vous insistez pour que nous soyons trois. Dans ce cas de figure je serais plus à l’aise si vous acceptiez que Monsieur Saint-Gilles nous accompagne, car il est l’une des rares personnes ici présentes en qui je fasse vraiment confiance, mais si vous tenez absolument à ce que ce soit Mister Stuart, encore une fois, je me plierai à votre volonté. »

<hj>Carver attend que Smith prenne sa décision et quitte le salon. Dès qu’il le fera, et quel que soit ce qu’il aura choisi, il le suivra.</hj>
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Ripley se tourne vers Lord MacMullen à qui il répond en premier :

"C'est le nom que, si ma mémoire est bonne, Mr. Bolander donne dans son journal à une divinité païenne, barbare et... océanique. Je ne crois pas sain d'étaler ici tout ce que j'ai lu à son sujet dans ce document, d'autant plus que le lien avec notre présente affaire n'est pas avéré. Cependant, avec son... expérience de ce type de culte, j'espérais que Mr. Bolander pourrait y voir quelque connexion."

Puis, à l'adresse de Saint-Gilles :

"En toute honnêteté, je n'ai pas la plus petite idée de ce à quoi le brave Anthon a fait allusion à mon endroit. Pour ma part, je ne nourrissais aucun différend avec William, dont j'ai soutenu le projet de bonne grâce et sans la moindre arrière-pensée, en dépit de mon scepticisme sur l'existence d'une telle créature. Si William, de son côté, me tenait rigueur de quelque chose, je n'en ai jamais rien soupçonné. Serait-ce parce que j'ai un jour plaisanté en affirmant publiquement que j'avais l'intention de tuer cette bête ? J'espère que non..."
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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"Cela me fait penser que... je devrais peut-être éclaircir ce point avec Mr. Blake. Veuillez m'excuser."

Sur ce, Ripley fait mine de se diriger vers la porte.
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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Stuart se retourne vers le médium.

"Pardonnez-moi, Monsieur Saint-Gilles, toute cette agitation m'avait fait oublier votre question. Il faudrait plutôt la poser à Smith, qui a si je me souviens bien examiné ledit scaphandre peu après l'incident. Une confusion de la part du professeur me semble cependant peu probable."
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