Soirée Enquête "Dieu est mort" (salle de jeu)

[tholdur]

A l'évocation du trépas de Dieu mon sourire s'efface un bref instant.

"Ah, Father !"

Je lève les yeux au ciel et esquisse le signe de croix.

"Je ne peux pas croire que Tu n'es plus là, Father..."

Puis je laisse retomber la tête et réfléchis longuement à la proposition de Régis - d'aucuns diraient que je tente péniblement de sortir d'un état léthargique.

"Hé, Brother! On n'est pas assez nombreux pour partager le vin et le pain! Envoie plutôt la mousse!"

[Lyzi Shadow]

Envoie plutôt la mousse !

Régis sert une bière pression à Jésus juste avant que le vieux monsieur à lunettes n'entre.

« Bonsoir cher ami. Comme d’habitude s’il te plaît… »

"Bonsouère Monseigneur Yves, Archange des Sources, aîné des Archanges. Mais bien sûr, dans quelques minutes."
Régis prépare un thé à la menthe, puis le pose sur la table de l'homme aux cheveux gris.

"Si vous ne les aviez pas reconnus, vos collègues Monseigneur Blandine, il montre la femme en tailleur, et Monseigneur Jésus, il montre l'homme en poncho, sont déjà arrivés. Par contre, ch'crois que vous ne connaissez pas Monseigneur Andréalphus, Prince de la Luxure. Régis se retourne en direction de la jeune femme en minijupe.

« Patron ! Servez-moi un Negroni, si vous le voulez bien. »

"Monseigneur Valefor, Prince des Voleurs ! Vous êtes le bienvenu ! Si vous ne l'avez pas reconnue, cette jeune femme est votre collègue, Monseigneur Andréalphus, Prince de la Luxure. Je crois que vous avez déjà croisé sur terre Monseigneur Jésus, Fils de Dieu, à l'occasion, même si vous vous connaissez peu. Il désigne l'homme au bandana. La dame à cette table, il désigne la femme en tailleur qui tourne le dos au comptoir, n'est autre que Monseigneur Blandine, Archange des Rêves, que je pense vous n'avez jamais rencontré. Et cet homme à lunettes, assis à l'écart, n'est autre que Monseigneur Yves, l'Archange des Sources, que vous devez connaître au moins de réputation… et... voilà votre Negroni."

Tout en parlant, le barman a mélangé du gin, du vermouth rouge et du Campari avec une cuiller à cocktail, qu'il sert dans un verre Old Fashioned avec une rondelle d'orange.

« Vous ai-je déjà raconté que j’étais là le soir où ce cocktail fut inventé ? C’était à Florence, il y a environ un siècle. Le comte qui lui a donné son nom avait l’habitude de se rendre dans ce café — le Casoni, je crois… »

Régis hoche la tête et écoute l'histoire attentivement, d'un air ni vraiment blasé, ni vraiment intéressé, juste patient.

[Gil Jugnot]

Sans relever la tête et toujours rivé à mon livre, je réponds à l’homme qui vient d’entrer, à mi-voix :
« 1919… Mais bon… Bof.. ! Après tout… Ce n’est jamais que de l’Americano avec du mauvais Gin ! C’est en tout en cas ce que prétendait Fosco Scarelli… Et en matière de cocktails, j’ai tendance à accorder de l’intérêt pour les avis de Scarelli… ».

[Loi-Kymar]

A travers les vitres de verre dépoli du bar, plusieurs silhouettes sont visibles. On dirait que j'ai largement raté l'occasion de jouer au premier de la classe en arrivant le premier. Pas grave.

J'entre et dévisage les clients présents avec mon regard circulaire de prédilection : celui qui jauge, évalue, interroge tout en renvoyant à chacun d'eux l'impression qu'il m'est familier, sans qu'il sache nécessairement comment. Surtout, ne pas sourire, ni se crisper : toujours, en toutes circonstances, paraître à l'aise sans ostentation, fût-ce au milieu d'étrangers.

Aucune fantaisie dans mon apparence, en tous points semblable à celle d'un DRH quadragénaire de grande entreprise : costume, cravate et porte-documents, cheveux courts et regard pénétrant derrière des lunettes à monture en titane sans cercle, image d'accessibilité et de sérieux mêlés.

"Bonsoir", lâché-je courtoisement à la cantonade, avant de m'approcher du bar et de m'adresser à Régis : "Un martini, s'il te plaît."

Je m'apprête à prendre une place dans un coin de la pièce, avant de changer d'avis en reconsidérant silencieusement la présence de la jeune femme en tenue sexy accoudée au bar, qui sirote un Bloody Mary. Elle m'évoque quelqu'un... Et sans m'approcher, je prends à mon tour un tabouret.

[Lyzi Shadow]

"Monseigneur Malphas, Prince de la Discorde ! Bonsouère et bienvenue au "Chez Régis", Monseigneur."

"Un martini, s'il te plaît."

"Un Martini bianco, ou un gin martini ?"

"Vos collègues, Messeigneurs Andréalphus, Prince de la Luxure, il désigne la jeune femme sirotant au comptoir, que vous connaissez très bien, et Valefor, Prince des Voleurs, il désigne le jeune homme en costume trois pièces également au comptoir, sont arrivés avant vous.

La dame en tailleur à cette table est Monseigneur Blandine, Archange des Rêves. L'homme aux cheveux gris et à lunettes au fond est Monseigneur Yves, Archange des Sources du Savoir, votre doyen à tous, que vous n'avez pas dû revoir depuis la Chute. Et vous avez peut-être reconnu Monseigneur Jésus, qu'on ne présente plus."

[Loi-Kymar]

"Bianco, s'il te plaît", réponds-je en adressant un signe de tête à Andréalphus.

[Lyzi Shadow]

Régis sert à Malphas du vermouth italien blanc dans un verre évasé avec le logo de la marque Martini, ainsi qu'un verre d'eau avec une rondelle de citron.

[fifre]

Entra un homme grisonnant, ni jeune ni vieux, ni beau ni laid, vêtu d'une robe de bure, pieds nus. Il balaya l'assemblée du regard en la saluant brièvement d'un signe de la main, fustigeant en silence leurs accoutrements ridicules et vaniteux. L'homme se dirigea vers Régis. "Régis, sert-moi un grand verre vide s'il-te-plaît. L'heure n'est pas à la fête ou au carnaval."

[Lyzi Shadow]

Régis s'incline légèrement face à l'homme en habit monastique.

"Monseigneur Dominique, Archange de la Justice, président du Grand Conseil angélique et assistant principal de feu Dieu. Bienvenue dans mon troquet."

Le barman sort un grand verre à bière, y glisse une paille en papier blanc et décore d'un zeste de courant d'air.

"Votre verre, Monseigneur. Tous vos collègues Archanges sont déjà là : Monseigneur Yves, Archange des Sources, est cet homme aux cheveux gris au fond, Monseigneur Jésus, Fils de Dieu, est ce jeune homme en poncho, et Monseigneur Blandine, Madame, Archange des Rêves, est la dame en tailleur qui tourne le dos au comptoir. Vous les connaissez tous les trois très bien, bien sûr, même si peut-être pas sous cette forme.

Ces trois personnes à vos côtés au comptoir sont les Princes Démons. Monsieur, Régis désigne d'une main ouverte le quadragénaire en costume cravate, est Monseigneur Malphas, Prince de la Discorde, que vous avez bien connu avant la Chute. Madame, il montre la jeune femme en jupe courte et décolleté, est Monseigneur, Andréalphus, Prince de la Luxure, que vous n'avez je crois jamais rencontrée. Et cet homme distingué, il montre l'homme au costume trois pièces et à la moustache à la Dali, est Monseigneur Valefor, Prince des Voleurs, que vous avez peut-être déjà rencontré sur terre comme adversaire, mais avec qui vous devez vous connaître assez peu.

Nous n'attendons plus que Messeigneurs Baal et Crocell, et nous serons au complet."

[Gil Jugnot]

Toujours plongé dans ma lecture, j'esquisse un sourire en coin et marmone:
" assistant principal de... FEU Dieu... Voilà un élément que l'on rapporte plus souvent à... l'autre, non..?"

[Albatur]

Une fois encore, le lendemain de soirée débridée, j'ai du mal à être frais et dispo. L'âge sans doute...

J'entre dans ce bar et j'essaie de rejoindre tant bien que mal le comptoir. Je n'aurais pas du prendre l'apparence de ce lutteur de sumo en costard rose fuchsia, je bouge mal et cette cravate est en train de me tuer à petit feu. Les autres personnes me semblent dépourvu d'intérêt (sauf peut-être la femme aux gros seins) mais je leur adresse quand même mon plus beau sourire commercial et un vague signe de la main. 

"Régis sers moi la même chose que d'habitude s'il te plait"

[fifre]

"Andréalphus ! Non je n'ai pas eu encore le déplaisir de la rencontrer ; pas en personne du moins ; néanmoins elle m'est familière. Je l'ai souvent aperçue dans le cœur des Hommes."
Puis s'adressant à l'archange des sources : "Feu, eau, tout dépend de l'usage. Certaines eaux ne sont-pas feux pour les démons ?"

[Lyzi Shadow]

Le temps que le sumo en costume titube jusqu'au comptoir, le barman a le temps de le saluer.

"Monseigneur Crocell, Prince du Froid, bienvenue au "Chez Régis" ! C'est un plaisir de vous revoir !"

"Régis sers moi la même chose que d'habitude s'il te plait"

Le barman mélange une bonne dose de cidre brut, de la vodka, le jus d'un citron vert pressé et de la glace pilée dans un shaker tout en continuant les présentations.

"Vos collègues, Monseigneur Malphas, Prince de la Discorde, Monseigneur Andréalphus, Prince de la Luxure, et Monseigneur Valefor, Prince des Voleurs, que vous connaissez tous les trois très bien, sont arrivés avant vous. Monseigneur Malphas est ce monsieur en costume cravate... Monseigneur Andréalphus est cette jeune femme... et Monseigneur Valefor est ce monsieur en costume trois pièces."

Une fois tous les ingrédients réunis, Régis agite vigoureusement son shaker.

"Quant aux Archanges, ils sont déjà tous là. Monseigneur Dominique, Archange de la Justice, est cet homme en robe de bure. Monseigneur Yves, Archange des Sources, est l'homme en gris avec des lunettes dorées, assis un peu à l'écart. Monseigneur Jésus est ce jeune homme en poncho debout au milieu de la salle. Et Monseigneur Blandine, Madame, Archange des Rêves, est la dame en tailleur qui nous tourne le dos.
Je crois que vous ne connaissez personnellement aucun d'entre eux, sauf peut-être si vous vous êtes croisés au Paradis avant la Chute. Mais bien sûr, vous devez connaître certains d'entre eux au moins de réputation."

Régis verse le cocktail terminé dans un verre cylindre et le décore d'une rondelle de citron vert.

"Et un Iceberg, un !"

[Salla]

Alors que Regis nomme Monseigneur Yves, ma tête se tourne vers lui. Baissant légèrement mes lunettes de soleil, je révèle un regard bleu profond aux contours parfaitement maquillé dans un style Ne le voyant pas décrocher de son livre, je me lève, mon verre de soupe de champagne à la main. Après une courte hésitation, j'attrape discrètement de l'autre main le verre de jus de carotte que Régis a déposé à la demande d'Andréalphus. Ne prêtant pas attention aux baragouinages de l'archange des sources, je me dirige vers lui, pose mes deux verres sur la table à proximité en m'assurant que ça fasse suffisamment de bruit dans l'espoir d'attirer son attention sans le brusquer. Puis je m'assois à côté de lui.

"Il existe encore un livre que tu ne connaisses pas par cœur, cher ami ?"

[divers]

Ah ce moment la porte s'ouvre avec fracas sur une moto pétaradante, dans une odeur d'huile et de gasoil.

"On vous a pas dit que je ne suis jamais en retard ? pas la peine de me regarder comme ça, vous avez eu peur d'attendre ou quoi ?"
dans l'encarement, un grand gaillard habillé de noir. Un gilet de cuir laissant apparaitre une belle bedaine, et une batte de baseball sur l'épaule... très 80s.

Je marche d'un pas franc vers le comptoir : "salut Régis, j'ai soif".
Une fois au comptoir, je me retourne vers la salle, m'y appuis des deux coudes. Je balaie les convives du regard, et m'arrête sur Jésus "la réunion tupperware en l'honneur de ton papa peut commencer... ou bien tu veux rouler avant peut-être ?"