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18/02/2023, 19:51
(Modification du message : 18/02/2023, 20:08 par Outremer.)
Les hommes d'Église racontent que le Christ a racheté les êtres humains qui étaient esclaves du Démon, et qu'il faut donc suivre son exemple. Vous n'avez pas besoin de sermons pour être touchée par leur sort : vous avez connu la servitude et vous êtes intimement persuadée que ce commerce indigne doit être combattu.
Cela vous coûte affreusement cher, mais votre renommée est immense.
-> Racheter des esclaves pour les libérer rapporte 30 points de Prestige à Bathilde, mais lui coûte 20 points de Richesse.
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Bilan pour l'au-delà : 190 points de Prestige et 90 de Richesse
À force d'actes pieux et honorables, vous avez acquis un très grand respect auprès de vos semblables. Ainsi, vous allez bénéficier d'une place tout près de l'autel, cette table sacrée où la messe est célébrée, non loin de la tombe d'un saint personnage.
En revanche, vous n'êtes pas assez fortunée pour vous offrir un sarcophage de pierre. Peu importe : vous avez tout de même de quoi vous payer une fort belle stèle !
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Conclusion : Audience royale
Maintenant que vous avez pris vos dernières dispositions, vous êtes plus tranquille. La fin de votre aventure est proche, mais il vous reste une toute dernière épreuve à passer : le roi Clovis vient de vous convoquer. Malgré votre grand âge, il aurait une question à vous soumettre. C'est pour vous une occasion unique de briller à la cour et d'obtenir une gloire qui rejaillira sur tout votre famille. Aiguisez votre perspicacité, c'est sans doute la dernière affaire de votre vie !
Voici l'énigme du roi Clovis :
Je suis née d'une forge, sortie d'entrailles de flammes,
Mon créateur ne m'a donné qu'une seule jambe, avec un maigre corps,
Mais sans moi, personne ne peut vivre décemment.
Voilà qui est étonnant : moi qui n'ai qu'un seul œil,
Je peux enfiler des masses d'ouvrages.
(Il est précisé dans le livret que la réponse comporte huit lettres.)
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Nous touchons donc à la fin de l'histoire. Votre générosité exacerbée vous aura coûté la meilleure conclusion, où notre dernière demeure possède le meilleur emplacement possible et consiste en un sarcophage de pierre, mais ce n'est tout de même pas la mort (enfin, disons que ça n'y change rien).
J'ai jeté un coup d'œil aux choix passés, pour voir quelles étaient leurs conséquences.
Au tout début, j'aurais également choisi d'étudier le latin, mais c'est en fait la comptabilité qui rapporte le plus de points (+10 P, +30 R). Étonnamment, ne rien étudier n'est pas le pire choix : ça signifie que Bathilde prête attention à ce qui l'entoure, apprend à reconnaître la qualité d'un tissu et se familiarise avec la mode, ce qui lui vaut +20 R. Apprendre les runes est en revanche une perte de temps, ne rapportant que +10 P.
Se former à l'extérieur était évidemment le meilleur choix. Rester auprès de sa maîtresse est moitié moins rentable.
Refuser de se marier est un faux choix : le livret nous dit simplement que ce n'est pas imaginable à cette époque (c'est pareil pour les personnages masculins). Épouser Thierry le forgeron rapporte en fait autant de points que Martin (mais inversés : +10 P, + 20 R) ; je présume qu'il faut y voir le fait qu'un artisan dynamique peut gagner davantage d'argent que le dernier fils d'une famille noble, mais aussi (si je me souviens bien de ce que j'ai lu dans l'expo) que les mariages entre personnes de classes trop différentes était très mal vus à l'époque.
Épouser Wilfrid l'affranchi est une décision calamiteuse, sur laquelle le livret nous donne la possibilité de revenir ; si on l'épouse vraiment, ça nous coûte 20 points de Prestige. Le choix est de toute façon carrément impossible si on n'a pas au moins 60 en Richesse (car l'intéressé n'apporte aucun patrimoine et aucune perspective d'avenir) ; cela semble une erreur puisqu'on ne peut avoir que 50 en Richesse à ce stade.
Le livret insiste sur l'importance d'avoir des enfants, mais en fait, les différentes possibilités sont assez équilibrées : ce qu'on gagne en Prestige, on le perd en Fortune. Les deux extrêmes sont aucun enfant (+20 R) et quatre enfants (+40 P mais -20 R).
La parure avant-gardiste était naturellement le bon choix. On gagne quand même des points avec l'autre, mais beaucoup moins.
Prendre les armes pour aller corriger Donat est un choix rigolo, mais le livret nous dit simplement qu'un tel comportement est impensable pour une femme à l'époque. (Dans l'histoire d'Andarchius, où se présente également une situation du même genre, on peut recourir à la force mais c'est une piètre idée car notre ennemi se révèle plus costaud que nous.) L'évêque est un recours médiocre, ne rapportant que +10 P. S'adresser au roi est l'option la plus rentable (+20 P, + 20 R), mais il faut disposer de 140 points de Richesse pour ne pas être éconduite... et, sauf erreur, on ne peut avoir plus de 130 à ce stade de l'histoire, ce qui confirme l'idée qu'il y a eu quelque part une erreur en ce qui concerne les points de Richesse.
À la cour, vous avez choisi l'option qui rapporte le plus de Prestige, mais aussi qui coûte le plus de Richesse. Donner de l'argent aux pauvres donne +20 P et -10 R ; devenir pénitente rapporte +10 P sans frais ; ne rien faire choque un peu mais ne vous coûte pas de Prestige.
Se retirer dans un monastère rapporte 40 points de Prestige mais rien en Fortune. Votre dernier choix est ensuite de conseiller l'abbesse quant à l'avenir du monastère : développer un atelier de fabrication de manuscrits (+10 P) ou attirer les donations (+10 R).