Vis ma vie de modiste mérovingienne
#46
Mmmm plutôt B ou C je dirais.
B pour l'autorité morale, C pour la possibilité de recourir à "la question".
L'option A me semble dangereuse, ça peut se retourner contre nous, et l'option D risque d'être trop lente ou hors juridiction
Qu'en pensez-vous ?
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#47
Ça devient intéressant. Je suis tenté de partir sur le Choix A, Baston !

Autrement, en second choix, je pense qu'il faudrait se retourner vers ce qui ressemble le plus à une autorité judiciaire, à savoir le comte, choix C. J'ai pas l'impression que l'évêque, et encore moins le roi, soient les plus concernés.
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#48
C'est un problème qui me semble dépasser largement notre "cas personnel". Si Donat utilise du cuivre au lieu d'or à grande échelle dans des bijoux, c'est un peu comme s'il faisait pareil avec des pièces d'or. A mon avis la fausse monnaie ou équivalent c'est un délit grave qui intéresse forcément le Roi. Mais peut-être que le comte peut suffire en tant "qu'intermédiaire" s'il a "autorité" sur les finances sur son territoire. Autrement dit c'est le premier échelon, et en fonction de la proportion du délit il pourra en référer au roi.

Je ne sais pas non plus si on a la possibilité de saisir le tribunal du Roi facilement. C'est peut-être justement la fonction des nobles de le faire?

Je partirai donc sur le dépôt de plainte au comte. A lui ensuite de mener l'enquête en bonne et due forme, pour décider s'il faut en référer en plus haut lieu...

Edit: pas la A, cette impulsivité pourrait se retourner contre nous, ni la B, j'ai du mal à voir en quoi cela regarde "les affaires de Dieu".
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#49
Il me semble (à prendre avec de grosses pincettes donc) qu'on est quelques siècles avant l'établissement d'une justice royale prenant le pas sur l'autorité de ses vassaux.

En conséquence, C.

A, même si c'est un peu rigolo, c'est probablement autant une bêtise que de jouer les justiciers nous-mêmes de nos jours.
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#50
Le comte d'Amiens vous reçoit et vous écoute, mais l'affaire est compliquée. L'expertise de l'autre orfèvre est éclairante, seulement voilà : Donat est un homme libre et vous êtes une esclave affranchie. Vous n'êtes donc pas totalement égaux devant la loi salique !

Faute de mieux, le comte propose une conciliation : Donat vous verse une petite somme (un wergeld) et vous acceptez d'en rester là.


Cet arrangement, bien que pas très satisfaisant, permet tout de même à Bathilde d'obtenir 10 points en Prestige et en Fortune, ce qui lui donne 140 points de Prestige et 80 points de Fortune.


*


Chapitre 8 : Mettre sa main au feu

Quelques mois plus tard, votre époux décède. C'est un véritable coup dur. Pour noyer votre chagrin, vous vous plongez dans le travail : vous courez chez les clientes, sur le marché, au palais. Pendant votre absence, un incendie se déclare dans le bâtiment où vous conservez votre stock de tissu : tout part en fumée !

À votre retour, votre ami Gontran témoigne : tandis qu'il se précipitait pour apporter son aide, il est certain d'avoir aperçu Donat s'enfuir. Malheureusement, c'est parole contre parole. Le comte d'Amiens vous demande de prêter serment et Donat jure qu'il n'y est pour rien. Comme vous avez tous les deux pris le Ciel à témoin, c'est Dieu qui va juger : c'est le principe de l'ordalie. Si vous dites la vérité, vous pourrez glisser la main dans le chaudron brûlant sans encombre. Mais si vous mentez, gare au châtiment divin !


*


(À ce stade, dans l'expo-jeu, on doit plonger la main dans une reproduction de chaudron et deviner au toucher quel chiffre est inscrit au fond. Ça demande un moment, mais ça n'est pas très difficile. Comme il n'est évidemment pas possible de transcrire cette interaction par écrit, je considère que notre héroïne réussit l'épreuve.)


Sûre de votre fait, vous bravez l'épreuve et le Ciel vous protège du feu. Bravo ! Vous avez relevé le défi du comte et ainsi prouvé que vous disiez la vérité. Votre adversaire, apeuré, n'ose pas en faire de même. Donat implore votre pardon et vous dédommage de vos pertes financières.


-> Cette issue satisfaisante rapporte à Bathilde 10 points en Prestige et en Fortune. Cela lui donne 150 points de Prestige et 90 points de Fortune.


*


Chapitre 9 : Regarder le temps s'enfuir

Vos affaires sont florissantes, vous voyez défiler dans votre atelier les apprenties, les tisserandes et... les années. Vous ne vous mêlez plus trop de créations nouvelles : vous laissez ça aux plus jeunes et aux plus hardies. Vous sentez la lassitude vous gagner, vous avez besoin de nouveaux défis. Et puis, à plus de 40 ans, vous devez vous rendre à l'évidence : nombre de vos amis sont décédés et, chaque jour, la toile de votre vie, que vous avez patiemment tissée, s'approche un peu plus de son achèvement.

Il vous faut penser à la suite : comment allez-vous occuper vos vieux jours ?


A) Je me retire dans un monastère. Après avoir bien gagné ma vie, je veux obtenir les richesses de l'au-delà !


B) Grâce à mes bonnes relations, je me rapproche du palais. On pourrait avoir besoin de mes services.
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#51
Si on veut vraiment obtenir les quelques sous qui nous manquent, on ne peut que tenter de nous rapprocher du palais.
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#52
Je savais bien qu'il fallait régler le compte de ce Donat par le fer Evil

Bon, il manque encore un peu d'argent, donc ce n'est pas tout à fait la fin de notre carrière, allons vers le palais.
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#53
B également
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#54
Je me joins à cette belle unanimité.
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#55
Chapitre 9 : Déménager à la cour

Vous vous installez à la cour, où vous avez déjà des connaissances. Thermantia vous introduit même auprès de la reine Clothilde ! Pas mal, pour quelqu'un de parti si bas ! Les honneurs du palais vous font tourner la tête, vous fréquentez les plus grands : pas plus tard que la semaine dernière, vous avez dîné avec l'ambassadeur de Byzance !

-> Le contact de la cour permet à Bathilde d'obtenir 10 points de Prestige et 20 points de Fortune, ce qui lui fait 160 points de Prestige et 110 de Fortune.


Maintenant que vous êtes établie à la cour, quelques gestes de piété pourraient aussi être les bienvenus, tant pour votre réputation que pour le salut de votre âme. Qu'en dites-vous ?


A) Hé oh, je ne suis pas à l'article de la mort non plus... J'ai mieux à faire !


B) Je vais demander à devenir pénitente, c'est plus sûr.


C) Je vais donner de l'argent aux pauvres.


D) L'esclavagisme est une honte ! Je rachète des captifs pour les libérer.


*


La toute dernière décision, en-dehors de l'énigme à résoudre.

Avec Andarchius, j'avais également choisi d'aller à la cour. Les choix étaient essentiellement les mêmes et, si je me souviens bien, au moins l'un d'entre eux faisait perdre des points de Fortune.
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#56
Les points de prestige et fortune sont plafonnés respectivement à 150 et 100? Sinon on devrait avoir 160 et 110.

Les choix C et D impliquent forcément de dépenser de l'argent, mais tout dépend des sommes demandées. Le B, il faudrait avoir des choses à se reprocher, non? Il me semble très radical par rapport à notre style de vie. Même si tous ces choix sont inspirés de la vie de la véritable Bathilde, qui devient moniale à la fin de sa vie, et sera même canonisée. Il faudrait avoir le même choix qu'au chapitre précédent en fait. Le A a la forme du "mauvais choix" égoïste, mais c'est peut-être le bon en définitive, pour s'élever encore plus?

Comme la vraie véritable Bathilde a réussi à rendre illégal l'achat et la vente d'esclave - et c'était très subtil car n'empêchant pas l'esclavagisme mais le condamnant à court terme quand il n'y aurait plus d'esclave "restants" - je propose que la notre tente de lutter à sa manière, puisqu'elle n'est pas devenue Reine, en choisissant l'option D. On n'obtiendra peut-être pas la bonne fin, mais on aura la satisfaction d'avoir fait une chose sans doute plus utile encore que nos robes et parures pour les grandes dames. Il ne faut jamais oublier d'où l'on vient!
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#57
Je vote choix D, bien que nous éloignant possiblement de l'objectif financier, je pense qu'il faut le tenter.

Ceci dit, le choix A me parait aussi pertinent, on peut encore continuer notre carrière.
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#58
J'ai l'impression que donner aux pauvres est le choix de la facilité, coûtant moins d'argent que de racheter des esclaves, et permettant peut-être de rester avec 100 pts de richesse (si on en a 110).

Mais peut-être que le but était d'arriver à 150 et 100 à ce moment précis de l'aventure, et d'avoir les reins assez solides pour opter pour le choix D justement?
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#59
À mon avis, les choix B à D occasionnent une perte de fortune mais permettre de gagner du prestige. Je vote pour le D. Tentons un acte « gratuit »... Même si le C est dans le contexte de l’époque probablement le bon choix
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#60
(18/02/2023, 08:55)tholdur a écrit : Les points de prestige et fortune sont plafonnés respectivement à 150 et 100? Sinon on devrait avoir 160 et 110.

Bien vu, je me suis trompé. Bathilde a 160 en Prestige et 110 en Fortune.
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