J'étais totalement passé à côté de la naissance du prix Lindenbaum jusqu'à ce qu'un message innocent de Loi-Kymar ne me le mette sous les nez.
Ce prix anglophone a surgi un peu de nulle part à la fin d'une année 2021 jouant les prolongations de la morosité de 2020, avec la volonté assumée de servir de tremplin à de nouveaux auteurs, comme feu le prix Windhammer ou le mini Yaz' chez nous.
Et un peu comme ces deux concours, y'a aussi pas mal de vieux briscards qui en profitent pour expérimenter. Pour donner un exemple, en lisant Pawn to Phoenix Four, je me suis dit « tiens, on sent l'influence du Gambit du renard ». Et puis j'ai réalisé que les deux ouvrages étaient du même auteur, lequel traîne d'ailleurs ses basques dans la littéraction depuis bien longtemps.
Toutes les aventures sont disponibles ici, et le résultat du vote est là.
Il s'avère que dans une crise de procrastination d'autre chose de productivité, j'ai jeté un œil à toutes les entrées. J'ai plutôt été agréablement surpris par le niveau global, la plupart des œuvres étaient au minimum correctes, et certaines vraiment solides. Tout au plus manque-t-il le météore, le vraiment exceptionnel qui rebat les cartes de ce qui est attendu et tire le concours vers le haut par sa simple existence, comme Pêledgathol pour le Windhammer ou Hissssa de Makan pour le mini Yaz' (exemples totalement subjectifs). Mais je chipote.
Et en parlant d'avis personnel, vu que y'a quand même 16 entrées, je vous ai sélectionné celles qui selon moi méritent le plus le coup d’œil.
Crowlopeia : Mon coup de cœur. Une aventure très courte, aussi bien en nombre de sections que de mots, qui paye pas de mine, et pourtant qui marche vraiment bien en terme d'ambiance. Rien de grandiloquent, de l'humoristique léger, avec un aspect jeu réel qui encourage les relectures. Une sucrerie qui s'avale sans faim et qui fait plaisir.
Archer : Une aventure qui craque complètement sur le nombre de jets de dés à réussir, au point qu'on dirait par moments qu'elle essaye d'être une démonstration empirique que, même si chaque jet de dés pris indépendamment a les probabilités en notre faveur, quand on les enchaîne on finit forcément par en rater un. Cependant, en-dehors de ce point noir, c'est vachement cool. L'histoire est simple mais fonctionne bien, y'a plein de chemins possibles, et un petit côté Les Archers de Thorgal qui n'est pas pour me déplaire.
Mind Storm : Le gagnant officiel. Du cyberpunk extrêmement classique, mais bien écrit et agréable à lire comme à jouer. Quelques réminiscences malheureuses de la vieille série Sherlock Holmes, avec ses indices à trouver via des jets de dés, mais ces derniers sont heureusement très faciles, notamment grâce à la possibilité de relancer n'importe quel test raté en payant des points de vie, on est donc rarement bloqué par la malchance.
Tomb of Souls : Celle-là, on va pas se mentir, elle est un peu plus brute de décoffrage mais bon, moi, vous me mettez deux sorcières, une ange et la possibilité de TRAHIR, je suis forcément content. Et en vrai, la base est très solide, c'est plus une question de polissage que de fondations (des sections qui mériteraient d'être étoffées, des transitions huilées, etc.).
Ce prix anglophone a surgi un peu de nulle part à la fin d'une année 2021 jouant les prolongations de la morosité de 2020, avec la volonté assumée de servir de tremplin à de nouveaux auteurs, comme feu le prix Windhammer ou le mini Yaz' chez nous.
Et un peu comme ces deux concours, y'a aussi pas mal de vieux briscards qui en profitent pour expérimenter. Pour donner un exemple, en lisant Pawn to Phoenix Four, je me suis dit « tiens, on sent l'influence du Gambit du renard ». Et puis j'ai réalisé que les deux ouvrages étaient du même auteur, lequel traîne d'ailleurs ses basques dans la littéraction depuis bien longtemps.
Toutes les aventures sont disponibles ici, et le résultat du vote est là.
Il s'avère que dans une crise de procrastination d'autre chose de productivité, j'ai jeté un œil à toutes les entrées. J'ai plutôt été agréablement surpris par le niveau global, la plupart des œuvres étaient au minimum correctes, et certaines vraiment solides. Tout au plus manque-t-il le météore, le vraiment exceptionnel qui rebat les cartes de ce qui est attendu et tire le concours vers le haut par sa simple existence, comme Pêledgathol pour le Windhammer ou Hissssa de Makan pour le mini Yaz' (exemples totalement subjectifs). Mais je chipote.
Et en parlant d'avis personnel, vu que y'a quand même 16 entrées, je vous ai sélectionné celles qui selon moi méritent le plus le coup d’œil.
Crowlopeia : Mon coup de cœur. Une aventure très courte, aussi bien en nombre de sections que de mots, qui paye pas de mine, et pourtant qui marche vraiment bien en terme d'ambiance. Rien de grandiloquent, de l'humoristique léger, avec un aspect jeu réel qui encourage les relectures. Une sucrerie qui s'avale sans faim et qui fait plaisir.
Archer : Une aventure qui craque complètement sur le nombre de jets de dés à réussir, au point qu'on dirait par moments qu'elle essaye d'être une démonstration empirique que, même si chaque jet de dés pris indépendamment a les probabilités en notre faveur, quand on les enchaîne on finit forcément par en rater un. Cependant, en-dehors de ce point noir, c'est vachement cool. L'histoire est simple mais fonctionne bien, y'a plein de chemins possibles, et un petit côté Les Archers de Thorgal qui n'est pas pour me déplaire.
Mind Storm : Le gagnant officiel. Du cyberpunk extrêmement classique, mais bien écrit et agréable à lire comme à jouer. Quelques réminiscences malheureuses de la vieille série Sherlock Holmes, avec ses indices à trouver via des jets de dés, mais ces derniers sont heureusement très faciles, notamment grâce à la possibilité de relancer n'importe quel test raté en payant des points de vie, on est donc rarement bloqué par la malchance.
Tomb of Souls : Celle-là, on va pas se mentir, elle est un peu plus brute de décoffrage mais bon, moi, vous me mettez deux sorcières, une ange et la possibilité de TRAHIR, je suis forcément content. Et en vrai, la base est très solide, c'est plus une question de polissage que de fondations (des sections qui mériteraient d'être étoffées, des transitions huilées, etc.).