Hier, partie du jeu coopératif Robinson Crusoé Aventures sur l'Ile Maudite, 2è scénario :
nos aventuriers sont ici des missionnaires, seuls survivants de leur naufrage, devant pratiquer un exorcisme sur cette ile démoniaque envahie par un brouillard maléfique.
Pour cela il fallait construire 5 Croix avec du bois récolté, et les ériger à différents points de l'ile. Et prier.
Les rescapés avaient chacun un passé de soldat, de menuisier, d'explorateur, tandis que le 4è, le missionnaire, votre humble serviteur, avait toujours fait carrière dans les ordres. Le chien nous accompagnait. Nous avions pu sauver du naufrage une précieuse bible, ainsi qu'un marteau et des clous : l'équipement idéal pour la mission que Dieu nous envoyait. Un signe divin, sans doute.
Hélas, les choses ont empiré très rapidement : le brouillard maléfique a vite envahi a moitié de l'ile, et notre exploration était assez lente.
Nos recherches sur les plages étaient vaines, mais nous avions pu récupéré un peu de bois flottants du reste de notre navire. Cela allait s'avérer très utile, afin de construire très rapidement un abri, pour se protéger des intempéries.
La vie s'organisait :
le menuisier construisait quelques objets de première nécessité.
L'explorateur partait à la découverte de l'ile. Le Missionnaire priait pour le salut et le moral de tous.
Le Soldat de Dieu fit plusieurs découvertes : tout d'abord, un kriss, sorte poignard rituel, qui bien qu'il suçait le sang de notre ardent combattant, allait lui permettre certaines prouesses à la chasse.
L'Explorateur trouva un temple perdu que le Soldat alors armé partit examiner à la recherche de trésors perdus. Il en ramena une rapière et d'autres choses encore, comme une étrange bouteille de vin.
Notre Soldat avait maintenant de quoi s'armer pour la chasse. Celle-ci était nécessaire car nous crevions de faim à petit feu.
Le Missionnaire, un bon moine assez gras, s'était mis régulièrement à jeûner : plus il s'affaiblissait, plus son état mystique galvanisait les troupes.
Afin d'éviter l'inanition, le Missionnaire porté sur la bouteille vida celle trouvée dans le temple, trouvant un certain réconfort dans cet étrange vin de messe. Et il se remis à jeûner pour expier sa faute.
Le Soldat aidé du chien, ramena ensuite à manger en affrontant une série de gibiers redoutables : un alligator, un terrible lion de mer, et bien d'autres encore. Cela venait diversifier notre alimentation composée quasi-exclusivement de poisson, agrémentée parfois de quelques bananes ou noix de coco.
Pendant ce temps, l'Explorateur continuait ses tentatives de découverte, faisant avancer notre campement vers l'intérieur des terres, vers des endroits plus giboyeux. Mais aussi plus près des portes de l'enfer, les brumes démoniaques s'avançant alors jusqu'à notre campement.
Un exorcisme de masse fut alors entrepris pour bannir une partie de cette brume maléfique, quand nous entreprîmes de chanter des louanges à Dieu avec des cloches forgées sous la houlette de notre Menuisier. Le brumes se retirèrent en partie de l'ile, mais ce n'était que provisoire.
Tandis que le Menuisier construisait divers objets, aidé du Missionnaire et de l'Explorateur. Un premier toit fut bientôt bâti, avec raison : la neige s'invitait sur l'ile, et la pluie redoublait de violence par moment. Grâce aux fourrures du gibier tué par le Soldat, nous renforçâmes le toit. Bien nous en pris de nous protéger ainsi des caprices de cette météo infernale qui allait continuer à se déchaîner.
Mais nous en étions dorénavant à l'abri, car notre Charpentier avait aussi eu l'idée de construire une fournaise pour nous protéger du froid.
Avec d'autres fourrures, le Missionnaire commença à construire un tambour, pour accompagner nos chants religieux. Notre moral était ainsi renforcé, notre confiance en Dieu était la charpente de notre abri et de notre foi. Nous avions construit notre première croix au centre de notre campement et cela nous mis du baume au coeur.
Parfois nous rêvions d'un bon lit, mais nous n'eûmes jamais le temps ni le matériel nécessaire pour améliorer notre couche. Nous étions habitués à un confort très relatif, mais il y a des limites à ce que les hommes peuvent supporter. Nous étions de plus en plus affaiblis. L'explorateur, mais aussi le charpentier, blessé lors des construction, tous étaient victimes aussi de la faim et de la soif.
La construction de croix n'avait toujours pas débutée, et notre moral donnait quelques signes de repli. Il faut dire que nous n'avions pas encore atteint les montagnes pour en recueillir certaines ressources. Elles étaient noyées dans le brouillard infernal.
En attendant, notre Charpentier avait construit une sorte de fosse qui piégeait de la nourriture : ceci-nous aida grandement à éviter la famine. L'Explorateur avait trouvé un astucieux raccourci vers une partie de l'ile riche en bois récoltable, et il entrepris régulièrement de nous fournir en bois.
Grâce à la chasse, à la fosse, et au collet construit par le Menuisier, nous étions dorénavant épargnés par la disette. Mais le brouillard se faisait de plus en plus menaçant : nous sentions qu'une entité démoniaque allait bientôt prendre possession de l'ile. Il devenait vital de bâtir les autres croix. Sentant l'urgence de la situation, nous décidâmes d'ériger simultanément trois autres croix, en espérant que cette ile maudite nous laisserait le temps de construire la dernière. Nous pûmes bâtir finalement celle-ci avec facilité, et les brumes infernales quittèrent définitivement l'ile, et cette terre, avec l'aide de Dieu.
L'Ile est maintenant protégée des démons par ces croix, et le soleil darde enfin ses rayons sur nos corps transis de froid et amaigris.
Mais nous avons survécu. Dieu nous montrera le chemin.
Extrait du Journal du Missionnaire, écrit sur peau de bête, en l'an de grâce ...
nos aventuriers sont ici des missionnaires, seuls survivants de leur naufrage, devant pratiquer un exorcisme sur cette ile démoniaque envahie par un brouillard maléfique.
Pour cela il fallait construire 5 Croix avec du bois récolté, et les ériger à différents points de l'ile. Et prier.
Les rescapés avaient chacun un passé de soldat, de menuisier, d'explorateur, tandis que le 4è, le missionnaire, votre humble serviteur, avait toujours fait carrière dans les ordres. Le chien nous accompagnait. Nous avions pu sauver du naufrage une précieuse bible, ainsi qu'un marteau et des clous : l'équipement idéal pour la mission que Dieu nous envoyait. Un signe divin, sans doute.
Hélas, les choses ont empiré très rapidement : le brouillard maléfique a vite envahi a moitié de l'ile, et notre exploration était assez lente.
Nos recherches sur les plages étaient vaines, mais nous avions pu récupéré un peu de bois flottants du reste de notre navire. Cela allait s'avérer très utile, afin de construire très rapidement un abri, pour se protéger des intempéries.
La vie s'organisait :
le menuisier construisait quelques objets de première nécessité.
L'explorateur partait à la découverte de l'ile. Le Missionnaire priait pour le salut et le moral de tous.
Le Soldat de Dieu fit plusieurs découvertes : tout d'abord, un kriss, sorte poignard rituel, qui bien qu'il suçait le sang de notre ardent combattant, allait lui permettre certaines prouesses à la chasse.
L'Explorateur trouva un temple perdu que le Soldat alors armé partit examiner à la recherche de trésors perdus. Il en ramena une rapière et d'autres choses encore, comme une étrange bouteille de vin.
Notre Soldat avait maintenant de quoi s'armer pour la chasse. Celle-ci était nécessaire car nous crevions de faim à petit feu.
Le Missionnaire, un bon moine assez gras, s'était mis régulièrement à jeûner : plus il s'affaiblissait, plus son état mystique galvanisait les troupes.
Afin d'éviter l'inanition, le Missionnaire porté sur la bouteille vida celle trouvée dans le temple, trouvant un certain réconfort dans cet étrange vin de messe. Et il se remis à jeûner pour expier sa faute.
Le Soldat aidé du chien, ramena ensuite à manger en affrontant une série de gibiers redoutables : un alligator, un terrible lion de mer, et bien d'autres encore. Cela venait diversifier notre alimentation composée quasi-exclusivement de poisson, agrémentée parfois de quelques bananes ou noix de coco.
Pendant ce temps, l'Explorateur continuait ses tentatives de découverte, faisant avancer notre campement vers l'intérieur des terres, vers des endroits plus giboyeux. Mais aussi plus près des portes de l'enfer, les brumes démoniaques s'avançant alors jusqu'à notre campement.
Un exorcisme de masse fut alors entrepris pour bannir une partie de cette brume maléfique, quand nous entreprîmes de chanter des louanges à Dieu avec des cloches forgées sous la houlette de notre Menuisier. Le brumes se retirèrent en partie de l'ile, mais ce n'était que provisoire.
Tandis que le Menuisier construisait divers objets, aidé du Missionnaire et de l'Explorateur. Un premier toit fut bientôt bâti, avec raison : la neige s'invitait sur l'ile, et la pluie redoublait de violence par moment. Grâce aux fourrures du gibier tué par le Soldat, nous renforçâmes le toit. Bien nous en pris de nous protéger ainsi des caprices de cette météo infernale qui allait continuer à se déchaîner.
Mais nous en étions dorénavant à l'abri, car notre Charpentier avait aussi eu l'idée de construire une fournaise pour nous protéger du froid.
Avec d'autres fourrures, le Missionnaire commença à construire un tambour, pour accompagner nos chants religieux. Notre moral était ainsi renforcé, notre confiance en Dieu était la charpente de notre abri et de notre foi. Nous avions construit notre première croix au centre de notre campement et cela nous mis du baume au coeur.
Parfois nous rêvions d'un bon lit, mais nous n'eûmes jamais le temps ni le matériel nécessaire pour améliorer notre couche. Nous étions habitués à un confort très relatif, mais il y a des limites à ce que les hommes peuvent supporter. Nous étions de plus en plus affaiblis. L'explorateur, mais aussi le charpentier, blessé lors des construction, tous étaient victimes aussi de la faim et de la soif.
La construction de croix n'avait toujours pas débutée, et notre moral donnait quelques signes de repli. Il faut dire que nous n'avions pas encore atteint les montagnes pour en recueillir certaines ressources. Elles étaient noyées dans le brouillard infernal.
En attendant, notre Charpentier avait construit une sorte de fosse qui piégeait de la nourriture : ceci-nous aida grandement à éviter la famine. L'Explorateur avait trouvé un astucieux raccourci vers une partie de l'ile riche en bois récoltable, et il entrepris régulièrement de nous fournir en bois.
Grâce à la chasse, à la fosse, et au collet construit par le Menuisier, nous étions dorénavant épargnés par la disette. Mais le brouillard se faisait de plus en plus menaçant : nous sentions qu'une entité démoniaque allait bientôt prendre possession de l'ile. Il devenait vital de bâtir les autres croix. Sentant l'urgence de la situation, nous décidâmes d'ériger simultanément trois autres croix, en espérant que cette ile maudite nous laisserait le temps de construire la dernière. Nous pûmes bâtir finalement celle-ci avec facilité, et les brumes infernales quittèrent définitivement l'ile, et cette terre, avec l'aide de Dieu.
L'Ile est maintenant protégée des démons par ces croix, et le soleil darde enfin ses rayons sur nos corps transis de froid et amaigris.
Mais nous avons survécu. Dieu nous montrera le chemin.
Extrait du Journal du Missionnaire, écrit sur peau de bête, en l'an de grâce ...