Compte-rendu des soirées jeux de plateaux
Aujourd'hui est un jour faste. Moi, Shaddam IV, empereur légitime de la galaxie, ait rappelé à toutes les grandes maisons qu'elles n'existent que par mon bon vouloir.

Les Harkonnen et les Atréides voulaient tous deux recevoir la noble tâche d'administrer Arrakis. Je leur ai offert la possibilité de le faire ensemble, pour la plus grande gloire de l'empire. Las, sitôt débarqués, ils n'ont eu de cesse de s'affronter. J'ai été forcé d'intervenir directement pour éviter que la planète ne devienne un charnier à ciel ouvert.

Après que mes Sardaukar ait ramené la paix, j'ai dépouillé ces deux familles indignes de leur rang de leur titres et de leur offices, et ai confié la gestion d'Arrakis à son peuple légitime, les Fremen. C'est fort de cette nouvelle alliance avec des gens légèrement moins enclins à conspirer contre moi que je suis retourné vers mon trône.





Depuis que mes hommes ont été dévorés par Shai-Hulud au milieu d'une tempête, je vois l'avenir. Moi, Paul Atréides, je suis le Kwisatz Haderach, celui qui guidera mon peuple vers la victoire.

Ma première action une fois ressuscité dans la lumière de la prescience fut de sécuriser les atomiques pour que jamais ils ne puissent être utilisés contre moi.

Pendant que j'opérais ainsi, les Harkonnen attaquèrent par surprise mes hommes qui extrayaient l'épice. Mais il me suffit d'apparaître pour que Feyd-Rautha et ses soldats, comprenant leur erreur, déposent leurs armes et se joignent à moi. Fort de leur aide, je marchais aussitôt sur leur bastion et m'en emparait sans coup férir.

En retour, le vil baron empoisonna Dame Jessica. Il me proposa l'antidote contre une rançon astronomique, mais un Atréides ne cède jamais au chantage, même quand sa mère est en danger. Les funérailles de Dame Jessica furent exceptionnelles.

De ma nouvelle position dominante, je m'alliais aux Fremen pour chasser les derniers sbires de mon ennemi héréditaire tandis que l'Empereur, dépassé, tentait mollement de calmer le jeu. Mais il s'avéra que le commandement Fremen était vérolé de toute part (leur chef suprême Stilgar, ayant été accidentellement empoisonné plus tôt lors d'un malheureux malentendu), et au lieu de les détruire, le peuple du désert ouvrit grand ses portes aux nobles corrompus.

De rage, je brisais tous mes accords avec ces gens, et décidai de m'occuper moi-même du problème Harkonnen. Il fut définitivement éliminé lors d'un duel au sommet dans le désert, un affrontement au couteau d'homme à homme entre Gurney Halleck et Piter De Vries, remporté par mon champion.

Les Harkonnen anéantis, les Fremen brisés par leur multiples déloyautés, l'Empereur ruiné par des placements désastreux, un avenir radieux s'annonce pour la maison Atréides.

Comme il se doit.
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RE: Boire un bon verre dans un café parisien enfumé... - par Skarn - 28/02/2015, 21:26



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