Compte-rendu des soirées jeux de plateaux
Ce soir, nous avons de nouveau embarqué à bord du Battlestar Galactica, mais cette fois nous étions flanqués de son petit frère, le Pegasus, sur lequel nous avons d’ailleurs fait de nombreuses excursions tant il disposait de fonctionnalités bien utiles. Vous l’aurez compris, nous avons testé l’une des extensions du jeu, en se limitant toutefois à certaines des nouveautés apportées. Pour les connaisseurs, nous n’avons pas joué la phase New Caprica, et je pense que nous avons bien fait tant la partie a été ardue.

Il y aurait beaucoup de choses à en dire mais je laisserai à mes collègues le soin de développer et j’essairai de me focaliser sur l’essentiel. Nous étions cinq : Alendir, Sallazar, Skarn, moi-même et un invité prénommé Guillaume. Skarn avait décidé de jouer un leader cylon (l’une des nouveautés de l’extension), personnage qui a la particularité d’avoir sa propre condition de victoire. Le plateau ayant été rapidement envahi de vaisseau cylons, il s’en est donné à cœur joie et les vaisseaux civils humains ont été littéralement décimés… Nous n’avions même pas encore sauté une seule fois que le total de la population s’est ainsi retrouvé réduit à… 1. Oui, oui : 1. Je crois bien qu’on tient là un record.

Autant dire que les joueurs humains (dont je faisais partie) étaient résignés à perdre. Pour ma part, mon seul espoir était d’atteindre la mi-parcours pour obtenir une seconde carte Loyauté et espérer devenir Cylon afin de passer dans le camp des vainqueurs. Malheureusement, je suis resté humain. Toutefois, les tours passaient et la population restait obstinément à 1, les autres ressources baissant continuellement mais nous avions nettement plus de marge de ce côté-là. De plus, la perspective d’une défaite éclair des humains n’arrangeait pas Skarn car elle le faisait perdre également — nous avons fini par deviner que pour qu’il gagne, il fallait que les humains perdent ET que toutes leurs ressources soient dans le rouge, or le moral a tenu un moment (les survivants se droguaient, probablement). Du coup, après nous avoir pourris il s’est mis à nous aider pour nous maintenir à flot jusqu’à ce que toutes les ressources passent dans le rouge, ce qui a fini par arriver.

J’ignore par quel miracle, mais nous avons cependant réussi à nous mettre en position de gagner grâce à un dernier saut (l’une de mes cartes nous a sauvé la vie puisqu’elle permettait de réduire d’un point la perte d’une ressource — la population, en l’occurrence, ce qui nous permettait d’effectuer sans risque un saut F.T.L. un tour plus tôt). Tous les joueurs hormis Skarn ont alors utilisé l’une des actions du Pegasus, qui permettait d’assurer que la carte Crise tirée à la fin du tour fasse avancer la préparation du saut d’une case. Jusque-là, le Cylon ne s’était pas révélé. Il aurait pu le faire depuis longtemps et remporter la victoire mais il semblait prendre un plaisir sadique à nous faire espérer un succès autant miraculeux qu’improbable… Pourtant, les tours passaient et toutes les décisions des joueurs indiquaient qu’ils était dans le camp des humains… Ainsi, jusqu’au bout les quatre joueurs ont joué comme des humains, et le miraculeux et victorieux saut final a bien eu lieu.

Comment cela fut-il possible, me demanderez-vous ? Réponse : il n’y avait aucun rôle de Cylon parmi les huit cartes Loyauté distribuées… Skarn s’étant tout simplement trompé au moment de les préparer !!! Il a donc joué seul contre tous pour, au final, perdre une partie que jamais nous n’aurions dû gagner. Ça ne s’invente pas !
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RE: Boire un bon verre dans un café parisien enfumé... - par Jehan - 30/07/2014, 23:20



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