Compte-rendu des soirées jeux de plateaux
Maintenant que j'ai vu de mes yeux un grand nombre de membres de RV1, je peux établir les règles suivantes, basés sur un échantillon absolument pas statistiquement représentatifs :

Les LVH sont une source de jouvence. Oubliez les crèmes, les baumes, les élixirs, le plastique, la chirurgie. Le vrai secret pour paraître 5, voire 10 ans, de moins que son âge réel consistent en la consommation régulière de littérature interactive. Note : le processus peut avoir des effets secondaires indésirables comme d'être pris pour un stagiaire à 30 ans, ou de devoir montrer sa carte d'identité dans un bar à 25.

Les lecteurs de LVH sont des fourbes naturels. Bon nombre de personnes sont peu réceptives aux jeux à base de rôles cachés, préférant les coopératifs ou les directement compétitifs. Ce n'était pas le cas de nos invités, qui ont saboté avec une grande maîtrise (très beau bluff d'Aragorn notamment, avec une révélation très tardive).

Les lecteurs de LVH sont des bisounours. Autant ils sont impitoyables sur le papier ou devant des morceaux de carton, autant ils sont finalement très gentils dans la vraie vie.

J'ai également établi les théories suivantes sur Vic :
Vic est un parrain de la mafia. Il nous emmène dans ses restaurants, où les patrons le connaissent tous, lui font des courbettes, lui offrent l'apéro, le dessert...
Vic est un djinn. Il faut faire très attention à ce qu'on dit dans l'appartement de Vic, de peur d'être exaucé. Vous parlez d'une mine d'or ? Une lampe de mineur apparaît sur la table. De grands anciens ? Un poulpe figé. De pirates ? Des dés à l'effigie du Jolly Roger.

*****

À propos de Sherlock Holmes, détective conseil : c'est plus ou moins un jeu de rôle d'enquête, où le MJ est remplacé par un fascicule (système très similaire aux LVH). L'enquête elle-même était très sympa, mais je ne suis pas convaincu par cette volonté de vouloir le transformer en jeu compétitif.

Déjà, car le système de points, qui nécessite d'être le plus rapide, encourage à se baser uniquement sur ses intuitions plutôt que sur des preuves. Par exemple, nous sommes assez logiquement passés voir le médecin légiste et le criminologue en charge de l'affaire, mais le jeu semble considérer cela comme un détour inutile. De même, nous avons attendu d'avoir une véritable preuve (l'arme du crime) pour nous arrêter alors que Sherlock Holmes s'est contenté de relations indirectes.

En conséquence, on n'explore finalement qu'une infime partie de la ville, on se presse au lieu d'explorer à fond une piste. Typiquement, j'étais persuadé qu'il fallait retrouver le coupable (que nous n'avons jamais vu de de visu) avant d'arrêter la partie, mais apparemment il suffit de le démasquer, ce qui me rend perplexe.

De même, le classement individuel peut pousser les joueurs à garder leurs réflexions pour eux, alors que tout le fun est justement dans l'échange d'idées, de pistes, de théories plus ou moins foireuses...
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RE: Boire un bon verre dans un café parisien enfumé... - par Skarn - 13/12/2013, 14:21



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