19/08/2013, 20:50
(Modification du message : 19/08/2013, 20:52 par Voyageur Solitaire.)
Prochaine avh à venir (pas pour tout de suite...) : Des profondeurs, tu m'appelais.
Premier paragraphe :
Les ténèbres… Profondes, presque tangibles, comme un velours épais… Des ténèbres encore plus noires que l'obscurité la plus profonde dans les heures qui précèdent l'aube… Aucune pensée, aucun mouvement… Vous êtes là, nu et faible, immobile et gisant, dans cet univers de noirceur absolue, comme flottant dans une marée tiède, emplie d'une léthargie fatale. Puis, lentement, la vie et le mouvement vous reviennent : vos extrémités remuent faiblement, une impulsion parcourt votre corps engourdi, votre esprit sort lentement de son hébétude, comme une particule de vie émergeant du limon primitif… Vous êtes conscient, vivant, mais perdu dans cet endroit inconnu où murmure et siffle un vent furieux, un souffle glacé, comme venu du vide entre les étoiles ou de gouffres au-delà de l'espace et du temps.
Une voix… Une voix désincarnée, ni mâle ni femelle, un murmure, un chuchotement qui monte, qui enfle et semble se répercuter en échos sonores, partout et nulle part. Une voix à la fois inconnue et familière, qui vous attire irrésistiblement et vous répulse à la fois :
- Des profondeurs, je t'appelerai… Et tu viendras… Tu viendras à moi…
Vous vous débattez comme si le nœud coulant du bourreau se refermait sur votre cou, un frisson glacé glisse le long de votre échine. Une terreur abjecte s'empare de vous au son de cette voix. Vous ressentez comme une souillure, quelque chose capable de flétrir non seulement votre corps, mais aussi votre âme…
Une lumière… Si faible… Une flamme tremblante et vacillante, comme une bougie au cœur d'un tombeau. Votre esprit se fixe sur cette flamme, si pure, à l'éclat si vif… Tout votre être se focalise, presque douloureusement sur cette lumière. Vous savez, de façon confuse et nébuleuse, que cette lumière peut seule vous sauver de cette voix infernale qui vous attire irrésistiblement vers un sort plus horrible que les cauchemars les plus fous.
Vous vous débattez de plus en plus furieusement, la vie gronde, enfle et bouillonne en vous, la flamme grandit, grandit encore, déchire et emplit les ténèbres comme une toile immense se couvrant lentement de couleurs explosives… Et enfin, dans un éblouissement doublé d'un hurlement animal, vous vous redressez sur votre lit, ruisselant de sueur, le corps frémissant et les yeux fous, la bouche ouverte comme un noyé cherchant désespérement de l'air.
Si vous êtes toujours sur le monde d'Orbus, rendez-vous au 26.
Si vous avez choisi de revenir sur terre, rendez-vous au 128.
Premier paragraphe :
Les ténèbres… Profondes, presque tangibles, comme un velours épais… Des ténèbres encore plus noires que l'obscurité la plus profonde dans les heures qui précèdent l'aube… Aucune pensée, aucun mouvement… Vous êtes là, nu et faible, immobile et gisant, dans cet univers de noirceur absolue, comme flottant dans une marée tiède, emplie d'une léthargie fatale. Puis, lentement, la vie et le mouvement vous reviennent : vos extrémités remuent faiblement, une impulsion parcourt votre corps engourdi, votre esprit sort lentement de son hébétude, comme une particule de vie émergeant du limon primitif… Vous êtes conscient, vivant, mais perdu dans cet endroit inconnu où murmure et siffle un vent furieux, un souffle glacé, comme venu du vide entre les étoiles ou de gouffres au-delà de l'espace et du temps.
Une voix… Une voix désincarnée, ni mâle ni femelle, un murmure, un chuchotement qui monte, qui enfle et semble se répercuter en échos sonores, partout et nulle part. Une voix à la fois inconnue et familière, qui vous attire irrésistiblement et vous répulse à la fois :
- Des profondeurs, je t'appelerai… Et tu viendras… Tu viendras à moi…
Vous vous débattez comme si le nœud coulant du bourreau se refermait sur votre cou, un frisson glacé glisse le long de votre échine. Une terreur abjecte s'empare de vous au son de cette voix. Vous ressentez comme une souillure, quelque chose capable de flétrir non seulement votre corps, mais aussi votre âme…
Une lumière… Si faible… Une flamme tremblante et vacillante, comme une bougie au cœur d'un tombeau. Votre esprit se fixe sur cette flamme, si pure, à l'éclat si vif… Tout votre être se focalise, presque douloureusement sur cette lumière. Vous savez, de façon confuse et nébuleuse, que cette lumière peut seule vous sauver de cette voix infernale qui vous attire irrésistiblement vers un sort plus horrible que les cauchemars les plus fous.
Vous vous débattez de plus en plus furieusement, la vie gronde, enfle et bouillonne en vous, la flamme grandit, grandit encore, déchire et emplit les ténèbres comme une toile immense se couvrant lentement de couleurs explosives… Et enfin, dans un éblouissement doublé d'un hurlement animal, vous vous redressez sur votre lit, ruisselant de sueur, le corps frémissant et les yeux fous, la bouche ouverte comme un noyé cherchant désespérement de l'air.
Si vous êtes toujours sur le monde d'Orbus, rendez-vous au 26.
Si vous avez choisi de revenir sur terre, rendez-vous au 128.
Anywhere out of the world