23/04/2025, 18:22
À mon tour pour ma petite critique...
Alors déjà c'est une AVH où j'ai appris des choses. L'histoire de ces convois transporteurs d'armes et de munitions m'était totalement inconnue. En plus ça sort des sentiers battus. Parce que des livres / films sur la Seconde Guerre Mondiale, on en a mangé par kilotonnes souvent sur les mêmes sujets. Et là, nous avons une œuvre qui en traite un pan quasi inconnu. Bravo pour ça !
En plus d'aller chercher loin, on sent que l'auteur a bûché sur son sujet. Que ça soit les noms de lieu, le rôle des hommes à bord, les différents calibres usités, les modèles d'avions nazis ou soviétiques... On sent l'authenticité. Alors oui tout n'est pas 100% réaliste comme ça a été dit dans les autres posts. Mais tant mieux sinon l'AVH aurait été ennuyeuse. Tous les détails quasi documentaires cités plus haut suffisent pour qu'on y croit et pour nous immerger pleinement dans l'atmosphère de guerre arctique.
L'atmosphère justement parlons en. On sentirait presque le froid sur sa nuque avec tout ces détails (les glaçons dans la barbe, les housses anti-gel, les poulies gelées...). À chaque paragraphe on nous rappelle que les nazis ne sont pas le seul danger avec lequel composer.
En fait, j'ai l'impression que le cadre polaire correspond aussi avec le style d'écriture. C'est froid et direct sans concession. Les descriptions sont succinctes, les événements sont présentés très vite et après... place à l'action ! Les personnages aussi : pas de présentation inutile. Le nom, la fonction et... ça suffit (mais j'y reviendrai).
Tout ce que je dis là n'est pas gênant en soi hein. C'est juste qu'on sent la limite de signes et qu'il faut aller à l'essentiel.
Et l'essentiel il nous l'est expliqué de suite. Nous n'avons aucun mal à rentrer dans la peau de ce pauvre marin alcoolique à la tête de son équipage aussi peu glorieux et à saisir les enjeux (historiques !) de notre mission.
Et c'est là que j'ai un léger reproche à faire. En 50 sections, on voit pas mal de gens. Mais ils sont à peine développés. Je n'ai pas réussi à m'attacher, me sentir proche d'eux, les sentir vivants, qui comptent dans notre histoire. Alors quand j'ai lu le 50 baaa je n'y ai pas cru. J'ai trouvé que ça arrivait un peu comme un cheveu sur la soupe le geste des machinistes. Pour moi, nous n'avons pas vécu assez de choses intenses à leurs côtés pour qu'ils aient cette idée d'eux même. Je pense que le 30 est certes moins optimiste mais est plus raccord avec le reste de l'aventure... et le thème. On ne sort jamais d'une spirale infernale. Malgré nos efforts, nous y sommes reconduits d'une façon ou d'une autre.
C'est là que je viens au 2ème reproche : c'est trop court ! Pourtant oui on vit beaucoup de choses : là où il n'y aurait pu avoir que des attaques de sous-marins ou d'avions on a... plein d'autre chose
et juste sur 50 paragraphes. Alors sur 300 - 350... Je me plais à imaginer la dégradation des rapports humains à bord, la défiance progressive de nos hommes à notre encontre, le doute du bénéfice de leur mission... Oui je pense qu'on aurait pu creuser encore plus loin avec d'autres éléments de gameplay.
Les règles du jeu sont elles aussi épurées format AVH oblige. Juste 2 stats à gérer pour arriver en entier au bout (+ les points de Baraka belle trouvaille au passage). Je sais que ça suffit pour certains mais là encore, je vois bien le genre d'AVH où on aurait pu avoir plusieurs compétences à gérer (oui j'aime bien quand il y a plein de compétences
). J'ai atteint le 30 en 2 fois (grâce à une chance insolente aux dés) et le 50... il m'a fallu un peu plus de tentatives
Pas si évident à atteindre d'ailleurs même avec des points de Baraka en illimité
Je reste sur une super aventure au schéma simple mais qui fonctionne. Beau travail grattepapier
Alors déjà c'est une AVH où j'ai appris des choses. L'histoire de ces convois transporteurs d'armes et de munitions m'était totalement inconnue. En plus ça sort des sentiers battus. Parce que des livres / films sur la Seconde Guerre Mondiale, on en a mangé par kilotonnes souvent sur les mêmes sujets. Et là, nous avons une œuvre qui en traite un pan quasi inconnu. Bravo pour ça !
En plus d'aller chercher loin, on sent que l'auteur a bûché sur son sujet. Que ça soit les noms de lieu, le rôle des hommes à bord, les différents calibres usités, les modèles d'avions nazis ou soviétiques... On sent l'authenticité. Alors oui tout n'est pas 100% réaliste comme ça a été dit dans les autres posts. Mais tant mieux sinon l'AVH aurait été ennuyeuse. Tous les détails quasi documentaires cités plus haut suffisent pour qu'on y croit et pour nous immerger pleinement dans l'atmosphère de guerre arctique.
L'atmosphère justement parlons en. On sentirait presque le froid sur sa nuque avec tout ces détails (les glaçons dans la barbe, les housses anti-gel, les poulies gelées...). À chaque paragraphe on nous rappelle que les nazis ne sont pas le seul danger avec lequel composer.
En fait, j'ai l'impression que le cadre polaire correspond aussi avec le style d'écriture. C'est froid et direct sans concession. Les descriptions sont succinctes, les événements sont présentés très vite et après... place à l'action ! Les personnages aussi : pas de présentation inutile. Le nom, la fonction et... ça suffit (mais j'y reviendrai).
Tout ce que je dis là n'est pas gênant en soi hein. C'est juste qu'on sent la limite de signes et qu'il faut aller à l'essentiel.
Et l'essentiel il nous l'est expliqué de suite. Nous n'avons aucun mal à rentrer dans la peau de ce pauvre marin alcoolique à la tête de son équipage aussi peu glorieux et à saisir les enjeux (historiques !) de notre mission.
Et c'est là que j'ai un léger reproche à faire. En 50 sections, on voit pas mal de gens. Mais ils sont à peine développés. Je n'ai pas réussi à m'attacher, me sentir proche d'eux, les sentir vivants, qui comptent dans notre histoire. Alors quand j'ai lu le 50 baaa je n'y ai pas cru. J'ai trouvé que ça arrivait un peu comme un cheveu sur la soupe le geste des machinistes. Pour moi, nous n'avons pas vécu assez de choses intenses à leurs côtés pour qu'ils aient cette idée d'eux même. Je pense que le 30 est certes moins optimiste mais est plus raccord avec le reste de l'aventure... et le thème. On ne sort jamais d'une spirale infernale. Malgré nos efforts, nous y sommes reconduits d'une façon ou d'une autre.
C'est là que je viens au 2ème reproche : c'est trop court ! Pourtant oui on vit beaucoup de choses : là où il n'y aurait pu avoir que des attaques de sous-marins ou d'avions on a... plein d'autre chose

Les règles du jeu sont elles aussi épurées format AVH oblige. Juste 2 stats à gérer pour arriver en entier au bout (+ les points de Baraka belle trouvaille au passage). Je sais que ça suffit pour certains mais là encore, je vois bien le genre d'AVH où on aurait pu avoir plusieurs compétences à gérer (oui j'aime bien quand il y a plein de compétences



Je reste sur une super aventure au schéma simple mais qui fonctionne. Beau travail grattepapier
