1er paragraphe de ma future AVH serious game - Public 16+
Avant propos : Vous êtes le Minotaure.
La Crète. Le soleil se couche sur la plus grande des îles grecques. Les ombres des murs montent petit à petit ; ils s’éclipsent les uns les autres dans un jeu d'angles et de droites.
Le silence.
Assis sur un rocher, entouré de murs géants, au centre du labyrinthe créé par Dédale pour vous enfermer, vous attendez qu'elle arrive.
Encore quelques minutes... vous dites-vous.
Vous regardez le ciel. Les derniers rayons disparaissent enfin, il ne reste que le halo de ce jour qui s'en va.
Pasiphaé, sortant de l'ombre : Bonsoir, mon fils.
Votre mère est Pasiphaé, fille d'Hélios et de Persée, épouse du roi Minos. Elle est aussi une sorcière puissante et redoutée. Vous êtes le monstre, son monstre, son fils prisonnier dans ce labyrinthe.
Depuis que le roi de Crète vous a enfermé ici, elle vient tous les soirs vous parler, vous raconter la vie dehors. Qu'il s'agisse des histoires du palais de Cnossos ou des frasques des Dieux, vous êtes au courant de tout.
Vous, de votre voix grave et puissante : Bonsoir, mère.
Elle avance dans sa grande robe blanche. Elle est magnifique. Vous remarquez immédiatement qu'il y a quelque chose de différent dans son attitude. Vous le sentez. Vous restez assis, sans quoi vous feriez deux ou trois fois sa taille.
Pasiphaé, hésitante : Tu sais que dans deux jours il te sera livré le tribut ?
Vous : Oui, Mère, j'ai hâte.
Tous les ans, la Grèce envoie sept jeunes hommes et sept jeunes femmes en Crète. Le roi les sacrifie en vous les lâchant dans le labyrinthe. C'est le seul événement de l'année qui change votre éternelle attente. C'est un moment très plaisant de votre point de vue : Ça court, ça se cache, ça hurle. Ce qui est important, c'est de les rabattre tout de suite vers les points d'eau pour qu'ils survivent, pour que cela dure plus longtemps. Vous êtes impatient.
Pasiphaé, froide : Ce sera différent cette fois... Parmi les jeunes hommes, il y aura Thésée, prince d'Athènes...
Vous grommelez, laissant échapper un souffle fort de vos naseaux.
Vous : Vous me demandez de l'épargner ?
Pasiphaé : Il vient pour te tuer...
Vous : Mère, vous savez que cela ne se peut pas.
Pasiphaé : Il est arrivé il y a quelques semaines et il a rencontré Ariane... ta demi-sœur. Ils sont amoureux. Elle va probablement l'aider.. C'est même certain.
Vous, la colère montante : Vous voulez que je meure pour lui éviter un chagrin ?!
Pasiphaé, surprise par la force de votre voix : Non, mon fils. Je veux que tous te croient mort. Je veux que Thésée ressorte en héros victorieux. C'est ce que les Dieux veulent.
Vous vous levez brusquement, tendu de colère.
Vous, rugissant, poings serrés : ET QUE ME DONNERONT-ILS EN ÉCHANGE, LES DIEUX ?
Pasiphaé, dans un pas de recul : La liberté, mon fils. La liberté.
Vous, contrarié de devoir vous contenir : Mais où irais-je, mère ?
Pasiphaé : Où tu voudras, mon fils. Gardien de chèvres ou de muses, cela dépendra de toi.
Une question pour continuer
Vous :
A - Et ils croivent que je vais leur faire confiance ?
B - Et ils croives que je vais leur faire confiance ?
C - Et ils croies que je vais leur faire confiance ?
D - Et ils croient que je vais leur faire confiance ?
Si échec : photo de chèvre + remédiation
Si réussite : photo de muse
Avant propos : Vous êtes le Minotaure.
La Crète. Le soleil se couche sur la plus grande des îles grecques. Les ombres des murs montent petit à petit ; ils s’éclipsent les uns les autres dans un jeu d'angles et de droites.
Le silence.
Assis sur un rocher, entouré de murs géants, au centre du labyrinthe créé par Dédale pour vous enfermer, vous attendez qu'elle arrive.
Encore quelques minutes... vous dites-vous.
Vous regardez le ciel. Les derniers rayons disparaissent enfin, il ne reste que le halo de ce jour qui s'en va.
Pasiphaé, sortant de l'ombre : Bonsoir, mon fils.
Votre mère est Pasiphaé, fille d'Hélios et de Persée, épouse du roi Minos. Elle est aussi une sorcière puissante et redoutée. Vous êtes le monstre, son monstre, son fils prisonnier dans ce labyrinthe.
Depuis que le roi de Crète vous a enfermé ici, elle vient tous les soirs vous parler, vous raconter la vie dehors. Qu'il s'agisse des histoires du palais de Cnossos ou des frasques des Dieux, vous êtes au courant de tout.
Vous, de votre voix grave et puissante : Bonsoir, mère.
Elle avance dans sa grande robe blanche. Elle est magnifique. Vous remarquez immédiatement qu'il y a quelque chose de différent dans son attitude. Vous le sentez. Vous restez assis, sans quoi vous feriez deux ou trois fois sa taille.
Pasiphaé, hésitante : Tu sais que dans deux jours il te sera livré le tribut ?
Vous : Oui, Mère, j'ai hâte.
Tous les ans, la Grèce envoie sept jeunes hommes et sept jeunes femmes en Crète. Le roi les sacrifie en vous les lâchant dans le labyrinthe. C'est le seul événement de l'année qui change votre éternelle attente. C'est un moment très plaisant de votre point de vue : Ça court, ça se cache, ça hurle. Ce qui est important, c'est de les rabattre tout de suite vers les points d'eau pour qu'ils survivent, pour que cela dure plus longtemps. Vous êtes impatient.
Pasiphaé, froide : Ce sera différent cette fois... Parmi les jeunes hommes, il y aura Thésée, prince d'Athènes...
Vous grommelez, laissant échapper un souffle fort de vos naseaux.
Vous : Vous me demandez de l'épargner ?
Pasiphaé : Il vient pour te tuer...
Vous : Mère, vous savez que cela ne se peut pas.
Pasiphaé : Il est arrivé il y a quelques semaines et il a rencontré Ariane... ta demi-sœur. Ils sont amoureux. Elle va probablement l'aider.. C'est même certain.
Vous, la colère montante : Vous voulez que je meure pour lui éviter un chagrin ?!
Pasiphaé, surprise par la force de votre voix : Non, mon fils. Je veux que tous te croient mort. Je veux que Thésée ressorte en héros victorieux. C'est ce que les Dieux veulent.
Vous vous levez brusquement, tendu de colère.
Vous, rugissant, poings serrés : ET QUE ME DONNERONT-ILS EN ÉCHANGE, LES DIEUX ?
Pasiphaé, dans un pas de recul : La liberté, mon fils. La liberté.
Vous, contrarié de devoir vous contenir : Mais où irais-je, mère ?
Pasiphaé : Où tu voudras, mon fils. Gardien de chèvres ou de muses, cela dépendra de toi.
Une question pour continuer
Vous :
A - Et ils croivent que je vais leur faire confiance ?
B - Et ils croives que je vais leur faire confiance ?
C - Et ils croies que je vais leur faire confiance ?
D - Et ils croient que je vais leur faire confiance ?
Si échec : photo de chèvre + remédiation
Si réussite : photo de muse
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