15/05/2022, 20:15
(Modification du message : 15/05/2022, 20:37 par Voyageur Solitaire.)
L'idée me titillait trop depuis qu'on en avait parlé... J'ai franchi le pas : le héros que l'on incarnera dans D'écume et de sang sera bien finalement un hermaphrodite, un homme pourvu d'un sexe de femme. Un état de fait qui ne provoquera pas de grands bouleversements dans l'histoire, juste quelques paragraphes à retoucher et qui me permettra de renforcer les liens du héros avec Sirmion, le médecin de bord. Voici donc l'introduction rectifiée :
Myrène… Cette ville est devenue vôtre, chaque ruelle, chaque maison, chaque tripot. Vous le maudit, le «marqué», frappé par le sceau du destin dès la naissance. Les dieux doivent bien rire, eux qui vous ont fait naître masculin mais pourvu d'un sexe féminin. Vous êtes l'ambigu, celui que les parents, horrifiés, ont abandonné. Et vous seriez mort sans Sirmion, le jeune et brave médecin qui, passant devant le temple où vous aviez été laissé par cette nuit d'orage, vous a trouvé et emmené. Vous donnant ainsi la vie… Sous sa férule, vous avez fait une force de cette blessure, de cette plaie jamais fermée, là, entre vos cuisses. Chaque moquerie, chaque épreuve, n'a fait que renforcer votre volonté, votre soif de revanche sur la vie. Puisqu'il a fallu se battre, vous vous êtes battu. Et vous avez réussi.
Pour preuve : à Myrène, tous vous connaissent. Vieux capitaines ayant trouvé de fabuleux trésors, aventuriers intrépides, hommes assoiffés de vertiges, d'aventure et d'espaces mais aussi receleurs à l'œil vif, tenanciers de bordels, marchands calculateurs et trafiquants habiles… Esclaves en fuite, prisonniers évadés, mercenaires, seigneurs en disgrâce cherchant un refuge ou colons ruinés… Tous savent que vous êtes devenu l'un des seigneurs de la ville. Et tous connaissent la rivalité qui vous oppose à Atréus le Passeur, autre prétendant au titre de Roi des Pirates. Un titre dont on n'hérite pas. Un titre qui se gagne. Un titre qui ne se partage pas…
Cependant, vous êtes-vous laissé éblouir par votre propre éclat ? Quand Atréus vous a demandé de le rejoindre, en grand secret, sur cette avancée de terre marécageuse, pour vous parler de quelque chose d'important… Quand il vous a expressément demandé de venir seul… Vous êtes venu et, laissant votre navire, le Tirésias, vous vous êtes avancé, confiant et les mains nues. Et le piège s'est refermé !
Myrène… Cette ville est devenue vôtre, chaque ruelle, chaque maison, chaque tripot. Vous le maudit, le «marqué», frappé par le sceau du destin dès la naissance. Les dieux doivent bien rire, eux qui vous ont fait naître masculin mais pourvu d'un sexe féminin. Vous êtes l'ambigu, celui que les parents, horrifiés, ont abandonné. Et vous seriez mort sans Sirmion, le jeune et brave médecin qui, passant devant le temple où vous aviez été laissé par cette nuit d'orage, vous a trouvé et emmené. Vous donnant ainsi la vie… Sous sa férule, vous avez fait une force de cette blessure, de cette plaie jamais fermée, là, entre vos cuisses. Chaque moquerie, chaque épreuve, n'a fait que renforcer votre volonté, votre soif de revanche sur la vie. Puisqu'il a fallu se battre, vous vous êtes battu. Et vous avez réussi.
Pour preuve : à Myrène, tous vous connaissent. Vieux capitaines ayant trouvé de fabuleux trésors, aventuriers intrépides, hommes assoiffés de vertiges, d'aventure et d'espaces mais aussi receleurs à l'œil vif, tenanciers de bordels, marchands calculateurs et trafiquants habiles… Esclaves en fuite, prisonniers évadés, mercenaires, seigneurs en disgrâce cherchant un refuge ou colons ruinés… Tous savent que vous êtes devenu l'un des seigneurs de la ville. Et tous connaissent la rivalité qui vous oppose à Atréus le Passeur, autre prétendant au titre de Roi des Pirates. Un titre dont on n'hérite pas. Un titre qui se gagne. Un titre qui ne se partage pas…
Cependant, vous êtes-vous laissé éblouir par votre propre éclat ? Quand Atréus vous a demandé de le rejoindre, en grand secret, sur cette avancée de terre marécageuse, pour vous parler de quelque chose d'important… Quand il vous a expressément demandé de venir seul… Vous êtes venu et, laissant votre navire, le Tirésias, vous vous êtes avancé, confiant et les mains nues. Et le piège s'est refermé !
Anywhere out of the world