Je dis qu’ils ne peuvent « quasiment » s’en remettre qu’à l’épice, car tuer un chef adverse nécessite la bonne carte, donc de la chance sur celle qu’ils vont tirer en début de partie. Les Harkonnen n’ont évidemment pas ce problème, et les Atréïdes compensent grâce à la prescience.
Cette importance de la chance s’est d’ailleurs bien vue dimanche : si mon unique carte n’avait pas été le goûte-poison, jamais je n’aurais été en position de gagner, et c’est Skarn qui l’aurait emporté, au troisième ou quatrième tour.
Pour ce qui est des mouvements de troupe, c’est vrai, les zones atteignables en un tour sont assez nombreuses. Je m’étais d’ailleurs fait la réflexion qu’une stratégie intéressante, pour les Fremen, consisterait à amener leurs troupes dans la cuvette polaire à chaque tour, en faisant des raids constants sur les deux forteresses. Néanmoins, la limitation à une attaque de citadelle, que n’ont pas les autres factions, reste très rédhibitoire et me semble condamner le joueur Fremen à prier pour qu’aucun autre joueur n’emporte la partie dans les premiers tours, car il ne peut guère s’y opposer.