La chute
Les paragraphes sont numérotés. Si lors de votre lecture vous rencontrez l'idée d'un nombre, vous pouvez, si vous le souhaitez, sauter immédiatement le nombre de paragraphes correspondant. Exemple:
1
[...]
Une porte sur votre droite rappelle votre attention à la réalité [...]
=> vous pouvez immédiatement ajouter UN au paragraphe, en l'occurrence le 1, et vous rendre au 2. Sinon, poursuivez la lecture.
Votre instinct vous pousse vers cette possible bifurcation, [...]
=> vous pouvez immédiatement ajouter DEUX au paragraphe et vous rendre au 3.
----
1
Vous courez à pleins poumons, sens en alerte, possédé par ce sentiment d'urgence si débordant qu'il devrait vous inonder de panique. Mais quelque chose en vous y fait barrage, ne le laisse pas emporter votre conscience. Au contraire vous dressez ce mur contre les torrents hormonaux, les pressez, les repoussez, les acculez, les pincez, les tenez. D'où tenez-vous tel contrôle? Il aura fallu des années d'entraînement! Et vous devinez d'autres murs à la forteresse mentale qui vous fait exister malgré les bouillonnements du sang...
Qui etes-vous donc?
Une porte sur votre droite vous rappelle à la réalité. La texture du bois vous est vaguement familière. N'êtes vous pas déjà passé par là? Il vous semble vous rappeler des volées de marches, la quiétude de salles réglées sur d'autres rythmes.
Cependant, de multiples bottes se rapprochent au pas de course, depuis la partie éclairée du couloir derrière vous, tandis que plus loin, devant, les ombres s'épaississent. Vos mains se portent aux cuisses, à la recherche d'armes absentes.
Que faire? Et d'abord, ce couloir finit-il en impasse? Il vous semble distinguer des passages sur les côtés, mais rien n'est sûr...
Votre instinct vous pousse vers cette possible bifurcation, mais la prudence vous freine. Vous hésitez, ralentissez... Au lieu d'épuiser ainsi votre souffle à courir sans savoir, peut-être devriez-vous réfléchir. Ce disant, vous vous retournez pour guetter l'apparition de vos poursuivants, dont la clameur se précise. Des cris de haine, des cris de chasse à mort précèdent les soldats armés qui surgissent soudainement à l'angle du couloir.
- Le voilà! Halte!
Vous levez les mains, paralysé de surprise.
- Feu!
La rafale vous surprend. Trois balles vous atteignent et vous déchiquètent. Vous hoquetez, suffoquez, sombrez dans la mort.
Les paragraphes sont numérotés. Si lors de votre lecture vous rencontrez l'idée d'un nombre, vous pouvez, si vous le souhaitez, sauter immédiatement le nombre de paragraphes correspondant. Exemple:
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Une porte sur votre droite rappelle votre attention à la réalité [...]
=> vous pouvez immédiatement ajouter UN au paragraphe, en l'occurrence le 1, et vous rendre au 2. Sinon, poursuivez la lecture.
Votre instinct vous pousse vers cette possible bifurcation, [...]
=> vous pouvez immédiatement ajouter DEUX au paragraphe et vous rendre au 3.
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Vous courez à pleins poumons, sens en alerte, possédé par ce sentiment d'urgence si débordant qu'il devrait vous inonder de panique. Mais quelque chose en vous y fait barrage, ne le laisse pas emporter votre conscience. Au contraire vous dressez ce mur contre les torrents hormonaux, les pressez, les repoussez, les acculez, les pincez, les tenez. D'où tenez-vous tel contrôle? Il aura fallu des années d'entraînement! Et vous devinez d'autres murs à la forteresse mentale qui vous fait exister malgré les bouillonnements du sang...
Qui etes-vous donc?
Une porte sur votre droite vous rappelle à la réalité. La texture du bois vous est vaguement familière. N'êtes vous pas déjà passé par là? Il vous semble vous rappeler des volées de marches, la quiétude de salles réglées sur d'autres rythmes.
Cependant, de multiples bottes se rapprochent au pas de course, depuis la partie éclairée du couloir derrière vous, tandis que plus loin, devant, les ombres s'épaississent. Vos mains se portent aux cuisses, à la recherche d'armes absentes.
Que faire? Et d'abord, ce couloir finit-il en impasse? Il vous semble distinguer des passages sur les côtés, mais rien n'est sûr...
Votre instinct vous pousse vers cette possible bifurcation, mais la prudence vous freine. Vous hésitez, ralentissez... Au lieu d'épuiser ainsi votre souffle à courir sans savoir, peut-être devriez-vous réfléchir. Ce disant, vous vous retournez pour guetter l'apparition de vos poursuivants, dont la clameur se précise. Des cris de haine, des cris de chasse à mort précèdent les soldats armés qui surgissent soudainement à l'angle du couloir.
- Le voilà! Halte!
Vous levez les mains, paralysé de surprise.
- Feu!
La rafale vous surprend. Trois balles vous atteignent et vous déchiquètent. Vous hoquetez, suffoquez, sombrez dans la mort.