« Messieurs, vous êtes collectivement accusés de coups et blessures aggravés sur la personne de Mr Sherlock Holmes. Qu'avez-vous à dire pour votre défense ?
-Moriarty.
-Quoi ?
-C'est Moriarty qui fait le coup.
-Enfin messires, vous vous moquez de moi ! Entre Mrs Hudson, les policiers qui vous ont arrêté et Mr Holmes lui-même, il ne manque pourtant pas de témoins pour confirmer que c'est vous et pas le maître du crime de Londres qui êtes responsable du piteux état de notre plus célèbre détective.
-Et pourtant, c'est bien la faute de Moriarty. Et je vais vous le prouver. »
Fait : Moriarty est l'ennemi juré de Sherlock Holmes.
Fait : Moriarty a déjà démontré par le passé qu'il n'hésitait à employer des méthodes extrêmement violentes pour ôter de son chemin ceux qui le gênaient.
Fait : Moriarty opère à Londres.
Fait : L'agression de Sherlock Holmes a eu lieu à Londres.
Fait : Durant les semaines précédant l'agression, Mr Holmes a enquêté sur des crimes complexes et théâtraux, en particulier l'affaire dite du cocher et des trente deniers d'argent.
« Une fois ces éléments en notre possession, il est aisé de comprendre ce qui s'est passé. Mr Holmes était en train de remonter la piste d'un affaire criminelle de vaste ampleur habilement organisée par son sinistre ennemi, Moriarty. Pour éviter que ses plans n'échouent, le professeur décida donc de le mettre hors d'état de nuire. Pour détourner l'attention de sa personne, il décida de ne pas opérer directement, mais de passer par des intermédiaires. Il est de notoriété public que nous accomplissons des tâches mineures pour Holmes, et qu'une fois celles-ci terminées, nous allons chez lui faire notre rapport autour d'une bonne tasse de thé.
En observant nos allées et venues, ce Napoléon du crime a déduit que nous travaillions justement sur une nouvelle affaire, et que cette rencontre ritualisée allait bientôt avoir lieu. Il lui a donc suffit d'envoyer un des nombreux montes-en-l'air s'introduire chez Holmes pour déposer une fine couche de poison au fond de chaque tasse, à l'exception de celle qu'affectionne Mr Holmes. En arrivant, nous avons tous bu ce thé empoisonné, probablement par un puissant excitant, une drogue subtile exacerbant nos pulsions animales les plus destructrices, provoquant la terrible scène que vous avez pu observer.
Ainsi, il faisait d'une pierre deux coups en envoyant Holmes au pire à l'hôpital, au mieux à la morgue, et en expédiant la plupart de ses fidèles alliés au fond du trou. Malheureusement pour lui, nous avons vu clair dans son jeu !
-Mais vous vous moquez de moi ! Votre théorie, même si elle n'est pas tout à fait impossible, ne repose sur rien. Vous n'avez aucune preuve matérielle de ce que vous avancez, les remplaçant sans vergogne par des corrélations indirectes et des déductions télégraphiées.
-Objection ! Holmes avait-il plus d'éléments à sa disposition lors de l'affaire du vieux soldat ? De la chambre d'hôtel ? Des lions ? Et pourtant, cela ne vous a pas empêché de lui faire confiance. Aussi, tout le système judiciaire anglais victorien étant basé sur la maîtrise de la rhétorique par des indépendants non assermentés, vous vous devez de nous acquitter. »
-Moriarty.
-Quoi ?
-C'est Moriarty qui fait le coup.
-Enfin messires, vous vous moquez de moi ! Entre Mrs Hudson, les policiers qui vous ont arrêté et Mr Holmes lui-même, il ne manque pourtant pas de témoins pour confirmer que c'est vous et pas le maître du crime de Londres qui êtes responsable du piteux état de notre plus célèbre détective.
-Et pourtant, c'est bien la faute de Moriarty. Et je vais vous le prouver. »
Fait : Moriarty est l'ennemi juré de Sherlock Holmes.
Fait : Moriarty a déjà démontré par le passé qu'il n'hésitait à employer des méthodes extrêmement violentes pour ôter de son chemin ceux qui le gênaient.
Fait : Moriarty opère à Londres.
Fait : L'agression de Sherlock Holmes a eu lieu à Londres.
Fait : Durant les semaines précédant l'agression, Mr Holmes a enquêté sur des crimes complexes et théâtraux, en particulier l'affaire dite du cocher et des trente deniers d'argent.
« Une fois ces éléments en notre possession, il est aisé de comprendre ce qui s'est passé. Mr Holmes était en train de remonter la piste d'un affaire criminelle de vaste ampleur habilement organisée par son sinistre ennemi, Moriarty. Pour éviter que ses plans n'échouent, le professeur décida donc de le mettre hors d'état de nuire. Pour détourner l'attention de sa personne, il décida de ne pas opérer directement, mais de passer par des intermédiaires. Il est de notoriété public que nous accomplissons des tâches mineures pour Holmes, et qu'une fois celles-ci terminées, nous allons chez lui faire notre rapport autour d'une bonne tasse de thé.
En observant nos allées et venues, ce Napoléon du crime a déduit que nous travaillions justement sur une nouvelle affaire, et que cette rencontre ritualisée allait bientôt avoir lieu. Il lui a donc suffit d'envoyer un des nombreux montes-en-l'air s'introduire chez Holmes pour déposer une fine couche de poison au fond de chaque tasse, à l'exception de celle qu'affectionne Mr Holmes. En arrivant, nous avons tous bu ce thé empoisonné, probablement par un puissant excitant, une drogue subtile exacerbant nos pulsions animales les plus destructrices, provoquant la terrible scène que vous avez pu observer.
Ainsi, il faisait d'une pierre deux coups en envoyant Holmes au pire à l'hôpital, au mieux à la morgue, et en expédiant la plupart de ses fidèles alliés au fond du trou. Malheureusement pour lui, nous avons vu clair dans son jeu !
-Mais vous vous moquez de moi ! Votre théorie, même si elle n'est pas tout à fait impossible, ne repose sur rien. Vous n'avez aucune preuve matérielle de ce que vous avancez, les remplaçant sans vergogne par des corrélations indirectes et des déductions télégraphiées.
-Objection ! Holmes avait-il plus d'éléments à sa disposition lors de l'affaire du vieux soldat ? De la chambre d'hôtel ? Des lions ? Et pourtant, cela ne vous a pas empêché de lui faire confiance. Aussi, tout le système judiciaire anglais victorien étant basé sur la maîtrise de la rhétorique par des indépendants non assermentés, vous vous devez de nous acquitter. »