Je déterre ce sujet oublié dans les limbes du forum pour vous informer que j'ai repris mon AVH à deux héros, entamée il y a déjà presque 2 ans... Oui, bon... Chacun son rythme, et ça sera peut-être fini dans 10 ans
Afin de vous rafraîchir la mémoire, le prologue est toujours ici et n'a pratiquement pas changé : http://rdv1.dnsalias.net/forum/thread-1630-post-38405.html#pid38405
L'AVH se compose toujours de 3 parties : 2 flashbacks où l'on incarne la fille-jaguar (paragraphe 1) puis le mercenaire grisonnant (paragraphe 100) ou inversement, et une dernière partie en duo.
- Laa Hifu! N'téké!
Vous vous réveillez en sursaut dans l'herbe encore humide de la rosée matinale. Une demi-douzaine de silhouettes sombres vous encerclent, leurs lances braquées sur vous. Vous reconnaissez immédiatement ces chasseurs de la tribu Ulueï à la pointe de leur sagaie décorée de plumes rouges et blanches. Cela fait quelques jours que vous semez la terreur dans leur village perdu au cœur de la forêt vierge. Certes, votre «alter ego» en a déjà dévoré quelques uns, mais ne sont-ils pas eux-mêmes anthropophages?
A peine avez-vous le temps de respirer qu'un des guerriers vous attrape par les jambes tandis qu'un autre vous maintient les bras au sol. Pendant que vous vous débattez vainement, un vieillard aux bras noueux s'approche d'un pas résolu. Le Sorcier du village - car il s'agit de lui - s'arrête au-dessus de vous, faisant s'entrechoquer les os qui composent sa parure, puis marmonne quelque obscure incantation en répandant sur vous une poudre brillante. Une douleur aigüe parcourt atrocement votre corps et vous perdez rapidement connaissance ainsi que 2 points d'HABILETÉ.
Plusieurs heures ont passé lorsque vous retrouvez vos esprits. Vous constatez que vous êtes prisonnière d'une cage en bois suspendue à deux mètres du sol, au centre d'une petite clairière. Vos poignets sont attachés à l'un des barreaux par des chaînettes en argent qui semblent aspirer toute votre énergie. Vous réalisez que la matinée se termine car le soleil est maintenant haut dans le ciel. La chaleur est insoutenable et la soif vous brûle la gorge. La peur et la désillusion s'emparent peu à peu de vous. Lancez un dé. Si vous obtenez un chiffre pair, rendez-vous au 2. Sinon, rendez-vous au 4.
La première sensation, ce sont ces grains de sable chaud qui s'engouffrent dans tous les interstices de votre corps et s'amoncellent sur votre visage. Le doux murmure du vent est parfois entrecoupé de cris lointains d'animaux. Vos yeux s'entrouvrent doucement car vous êtes ébloui par la puissante clarté d'un ciel sans nuage. Vous êtes étendu à plat ventre, au cœur d'une immense steppe. Quelques rochers polis par le vent et des tapis de petits buissons épineux parsèment cette étendue aride.
Par-dessus votre épaule, vous discernez un petit groupe d'hommes qui s'approchent, emmitouflés dans de longues robes ocre. Ils sont trois, ont le teint mat et les yeux bridés. L'un d'eux s'accroupit à vos côtés et vous interpelle.
- Farang'u, najasui ? Farang'u ?
Dialecte inconnu, quoique... Après quelques secondes, ces mots deviennent familiers.
- Etranger, m'entends-tu ? Etranger ?
Sans pouvoir l'expliquer, vous parvenez à lui répondre dans sa propre langue.
- Najamiui. Je t'entends.
- Homme à peau d'ivoire, que fais-tu ici, seul et sans vêtement ? demande-t-il. D'où viens-tu ?
- Peau d'ivoire ? soupirez-vous en palpant votre visage. Je ne sais… Mon esprit est vide de tout souvenir.
Vous remarquez au sol une tranchée, profonde d'un pied environ, et s'étalant sur plusieurs centaines de pas.
- C'est cela qui nous a menés à toi, intervient l'homme. L'as-tu donc creusée tout seul ?
Votre silence en dit suffisamment.
- Je vois, dit-il. Nous pouvons t'emmener à notre village si cela est ton souhait. Mon nom est Batsaï, de la tribu khanate du Solstice d'Eté. Connais-tu ?
- Absolument pas, répondez-vous en vous asseyant péniblement.
Allez-vous suivre ces Khanates (rendez-vous au 101) ou bien remonter la tranchée jusqu'à sa source (rendez-vous au 102) ?
Afin de vous rafraîchir la mémoire, le prologue est toujours ici et n'a pratiquement pas changé : http://rdv1.dnsalias.net/forum/thread-1630-post-38405.html#pid38405
L'AVH se compose toujours de 3 parties : 2 flashbacks où l'on incarne la fille-jaguar (paragraphe 1) puis le mercenaire grisonnant (paragraphe 100) ou inversement, et une dernière partie en duo.
1
Sakyo
Sakyo
- Laa Hifu! N'téké!
Vous vous réveillez en sursaut dans l'herbe encore humide de la rosée matinale. Une demi-douzaine de silhouettes sombres vous encerclent, leurs lances braquées sur vous. Vous reconnaissez immédiatement ces chasseurs de la tribu Ulueï à la pointe de leur sagaie décorée de plumes rouges et blanches. Cela fait quelques jours que vous semez la terreur dans leur village perdu au cœur de la forêt vierge. Certes, votre «alter ego» en a déjà dévoré quelques uns, mais ne sont-ils pas eux-mêmes anthropophages?
A peine avez-vous le temps de respirer qu'un des guerriers vous attrape par les jambes tandis qu'un autre vous maintient les bras au sol. Pendant que vous vous débattez vainement, un vieillard aux bras noueux s'approche d'un pas résolu. Le Sorcier du village - car il s'agit de lui - s'arrête au-dessus de vous, faisant s'entrechoquer les os qui composent sa parure, puis marmonne quelque obscure incantation en répandant sur vous une poudre brillante. Une douleur aigüe parcourt atrocement votre corps et vous perdez rapidement connaissance ainsi que 2 points d'HABILETÉ.
Plusieurs heures ont passé lorsque vous retrouvez vos esprits. Vous constatez que vous êtes prisonnière d'une cage en bois suspendue à deux mètres du sol, au centre d'une petite clairière. Vos poignets sont attachés à l'un des barreaux par des chaînettes en argent qui semblent aspirer toute votre énergie. Vous réalisez que la matinée se termine car le soleil est maintenant haut dans le ciel. La chaleur est insoutenable et la soif vous brûle la gorge. La peur et la désillusion s'emparent peu à peu de vous. Lancez un dé. Si vous obtenez un chiffre pair, rendez-vous au 2. Sinon, rendez-vous au 4.
100
Haregany
Haregany
La première sensation, ce sont ces grains de sable chaud qui s'engouffrent dans tous les interstices de votre corps et s'amoncellent sur votre visage. Le doux murmure du vent est parfois entrecoupé de cris lointains d'animaux. Vos yeux s'entrouvrent doucement car vous êtes ébloui par la puissante clarté d'un ciel sans nuage. Vous êtes étendu à plat ventre, au cœur d'une immense steppe. Quelques rochers polis par le vent et des tapis de petits buissons épineux parsèment cette étendue aride.
Par-dessus votre épaule, vous discernez un petit groupe d'hommes qui s'approchent, emmitouflés dans de longues robes ocre. Ils sont trois, ont le teint mat et les yeux bridés. L'un d'eux s'accroupit à vos côtés et vous interpelle.
- Farang'u, najasui ? Farang'u ?
Dialecte inconnu, quoique... Après quelques secondes, ces mots deviennent familiers.
- Etranger, m'entends-tu ? Etranger ?
Sans pouvoir l'expliquer, vous parvenez à lui répondre dans sa propre langue.
- Najamiui. Je t'entends.
- Homme à peau d'ivoire, que fais-tu ici, seul et sans vêtement ? demande-t-il. D'où viens-tu ?
- Peau d'ivoire ? soupirez-vous en palpant votre visage. Je ne sais… Mon esprit est vide de tout souvenir.
Vous remarquez au sol une tranchée, profonde d'un pied environ, et s'étalant sur plusieurs centaines de pas.
- C'est cela qui nous a menés à toi, intervient l'homme. L'as-tu donc creusée tout seul ?
Votre silence en dit suffisamment.
- Je vois, dit-il. Nous pouvons t'emmener à notre village si cela est ton souhait. Mon nom est Batsaï, de la tribu khanate du Solstice d'Eté. Connais-tu ?
- Absolument pas, répondez-vous en vous asseyant péniblement.
Allez-vous suivre ces Khanates (rendez-vous au 101) ou bien remonter la tranchée jusqu'à sa source (rendez-vous au 102) ?