08/04/2014, 09:20
J'arrête définitivement Chaos dans le Vieux Monde.
J'ai supprimé le message rageux d'hier soir dans lequel je déversais du fiel inutilement sur des problèmes personnels (les circonstances très particulières de cette partie précise) pour une explication un peu plus construite.
En fait, je crois qu'il s'agit d'un jeu avec des thématiques et des mécanismes qui ne me plaisent pas à la base, ce qui rend très irritable et propice à exploser à la moindre contrariété. C'est un peu comme au cinéma. Si le film est bon, le spectateur fermera naturellement les yeux sur les incohérences du scénario (la suspension d'incrédulité). S'il est mauvais, toutes les erreurs lui sauteront aux yeux, ne faisant que lui faire détester encore plus.
De façon générale, j'aime les jeux constructifs, où le joueur tente de bâtir quelque chose. Une civilisation dans 7 Wonders, des métropoles dans Cyclades... Dans Chaos, le but est de prendre un monde existant et de le réduire à l'état de bourbier sanglant/pestilentielle/ensorcelé/décadent/envahi de vermines, en en profitant pour bien écraser et humilier ses rivaux au passage.
Également, je suis un joueur profondément honnête, à l'excès. J'estime que si un joueur a oublié un point de règle, même s'il me désavantage, je me dois de lui rappeler. Je considère ainsi que passer sous silence un élément de jeu qui devrait être connu de tous jusqu'au moment qui nous avantage est une forme de triche. Par exemple, nous avons eu une discussion assez chaude sur une partie de Cyclades où celui qui avait expliqué les règles avait oublié de préciser jusqu'à l'instant propice que deux figurines sur une même île se détruisaient mutuellement.
Or dans Chaos, toute une partie de la mécanique consiste justement à faire oublier aux autres joueurs qu'il existe dans notre jeu (et notre main) une certaine carte qui pourrait renverser la situation en notre faveur, pour qu'ils se désintéressent de nous et nous laisse prendre de l'avance.
Enfin, encore une fois, la prédominance du hasard pour une durée de partie longue. Hier est tombée au deuxième tour un événement (l'éclipse) qui avantageait terriblement Khorne, nous obligeant à claquer toutes nos ressources juste pour avoir l'espoir d'avancer notre cadran tandis que lui pouvait jouer normalement. Évidemment, cela a creusé un écart terrible, qu'il était totalement impossible de combler. Tzeentch et Nurgle se retrouvèrent réduits au mieux à l'état de faiseur de roi, c'est-à-dire que s'ils s'alliaient, ils avaient le droit de faire gagner Slaanesh à la place de Khorne. Or, deux heures de partie absolument sans intérêt se sont encore écoulées après ce point.
Bref, tous ces points font que je n'aime pas Chaos. Comme je n'aime pas Chaos, j'y suis hyper sensible à tout ce que j'y trouve injuste. Comme un joueur énervé est un joueur peu concentré, qu'un joueur peu concentré fait des erreurs, et que les erreurs d'un joueur avantagent ses adversaires, il est évidemment très intéressant pour les autres de venir justement me provoquer, pour me réduire à l'état de boule de rage incohérente qui n'arrive même plus à lire correctement ses cartes. C'est une stratégie qui me répugne, mais qui est très efficace.
Évidemment, l'énervement a aussi pour conséquence de me rendre totalement insupportable, ce qui rend les parties pénibles pour tout le monde. Également, comme je fais n'importe quoi, cela déséquilibre le jeu en faveur de mon némésis divin.
En conséquence, j'arrête Chaos. Cela permettra des parties plus calmes, plus complexes et plus intéressantes pour tous ceux qui restent.
J'ai supprimé le message rageux d'hier soir dans lequel je déversais du fiel inutilement sur des problèmes personnels (les circonstances très particulières de cette partie précise) pour une explication un peu plus construite.
En fait, je crois qu'il s'agit d'un jeu avec des thématiques et des mécanismes qui ne me plaisent pas à la base, ce qui rend très irritable et propice à exploser à la moindre contrariété. C'est un peu comme au cinéma. Si le film est bon, le spectateur fermera naturellement les yeux sur les incohérences du scénario (la suspension d'incrédulité). S'il est mauvais, toutes les erreurs lui sauteront aux yeux, ne faisant que lui faire détester encore plus.
De façon générale, j'aime les jeux constructifs, où le joueur tente de bâtir quelque chose. Une civilisation dans 7 Wonders, des métropoles dans Cyclades... Dans Chaos, le but est de prendre un monde existant et de le réduire à l'état de bourbier sanglant/pestilentielle/ensorcelé/décadent/envahi de vermines, en en profitant pour bien écraser et humilier ses rivaux au passage.
Également, je suis un joueur profondément honnête, à l'excès. J'estime que si un joueur a oublié un point de règle, même s'il me désavantage, je me dois de lui rappeler. Je considère ainsi que passer sous silence un élément de jeu qui devrait être connu de tous jusqu'au moment qui nous avantage est une forme de triche. Par exemple, nous avons eu une discussion assez chaude sur une partie de Cyclades où celui qui avait expliqué les règles avait oublié de préciser jusqu'à l'instant propice que deux figurines sur une même île se détruisaient mutuellement.
Or dans Chaos, toute une partie de la mécanique consiste justement à faire oublier aux autres joueurs qu'il existe dans notre jeu (et notre main) une certaine carte qui pourrait renverser la situation en notre faveur, pour qu'ils se désintéressent de nous et nous laisse prendre de l'avance.
Enfin, encore une fois, la prédominance du hasard pour une durée de partie longue. Hier est tombée au deuxième tour un événement (l'éclipse) qui avantageait terriblement Khorne, nous obligeant à claquer toutes nos ressources juste pour avoir l'espoir d'avancer notre cadran tandis que lui pouvait jouer normalement. Évidemment, cela a creusé un écart terrible, qu'il était totalement impossible de combler. Tzeentch et Nurgle se retrouvèrent réduits au mieux à l'état de faiseur de roi, c'est-à-dire que s'ils s'alliaient, ils avaient le droit de faire gagner Slaanesh à la place de Khorne. Or, deux heures de partie absolument sans intérêt se sont encore écoulées après ce point.
Bref, tous ces points font que je n'aime pas Chaos. Comme je n'aime pas Chaos, j'y suis hyper sensible à tout ce que j'y trouve injuste. Comme un joueur énervé est un joueur peu concentré, qu'un joueur peu concentré fait des erreurs, et que les erreurs d'un joueur avantagent ses adversaires, il est évidemment très intéressant pour les autres de venir justement me provoquer, pour me réduire à l'état de boule de rage incohérente qui n'arrive même plus à lire correctement ses cartes. C'est une stratégie qui me répugne, mais qui est très efficace.
Évidemment, l'énervement a aussi pour conséquence de me rendre totalement insupportable, ce qui rend les parties pénibles pour tout le monde. Également, comme je fais n'importe quoi, cela déséquilibre le jeu en faveur de mon némésis divin.
En conséquence, j'arrête Chaos. Cela permettra des parties plus calmes, plus complexes et plus intéressantes pour tous ceux qui restent.