Darrell Simmons
« Le secret de ma réussite ? La chance, ma petite, rien que la chance.
Tout a commencé à l'époque où je travaillais encore pour le Journal d'Arkham. Ces gens-là me payaient rubis sur l'ongle pour des photographies médiocres de tout ce qui me passait sous la main. L'argent tombant du ciel, je traînais à droite à gauche. Mon repère favori était la boutique de souvenirs du nord, où j'achetais de de temps à autre une de ces babioles pittoresques en forme d'étoile à cinq branches.
Parfois, des jeunes filles fort aventureuses mais pas désagréables à regarder me demandaient de les aider dans leurs rituels étranges. Je garde un souvenir confus, mais pas désagréable de ces moments, à base de paysages tordus, de montagnes cyclopéennes, de mondes à trois soleils... Cela me laisse à penser que nos jeux devaient impliquer une certaine quantité d'hallucinogènes.
Une expérience sympathique ma foi, mais bien trop courte : un jour, je me suis réveillé, et elles n'étaient plus là. Je ne les revis jamais.
J'appris ensuite que mon employeur était enfin revenu à la raison et m'avait licencié, mais il me restait un bon paquet de billets. Je les pariais au jeu, il faisait beau, tout allait bien, je sentais ma bonne étoile en forme et... Jackpot ! »
Monterey Jack
« Vous avez vraiment une galerie de de spécimens fascinants chère collègue. C'est comme si tous les pathos mentaux du monde s'étaient donnés rendez-vous ici : paranoïaques, schizophrènes, déments hallucinatoires...
-Notez bien que cela ne m'enchante pas professeur. Mais il y a quelque chose dans cette ville qui rend les habitants extrêmement nerveux et prompts à franchir la mince barrière qui sépare la raison de la folie. Ma théorie est qu'un agent chimique s'attaquant au cerveau, encore inconnu ou méconnu, existerait ici, peut-être dans l'eau, même si mes expériences n'ont encore rien démontré.
-Fascinant, réellement. Quel est le trouble de ce patient ? Il semble calme.
-Monsieur Jack ? Il souffre de sévères crises de terreur irraisonnées et spontanées. Il peut être parfaitement bien un instant, et se mettre à hurler que nous allons tous mourir la suivante. Ainsi, il s'est une fois barricadé dans le magasin de souvenirs en hurlant, je cite : "Le monstre va me tuer. Vous ne le voyez donc pas ? Le monstre dans la rue va me tuer !".
-Intéressant. Est-ce que lui trouver un travail calme et reposant, avec une médication légère, ne serait pas une alternative préférable à l'internement ?
-C'est ce que nous pensions au début, aussi l'avons-nous laissé sortir à plusieurs reprises. D'ailleurs, durant toute une période, il semblait aller mieux. À cette époque, comme nous l'avons découvert par la suite, il écrivait en secret des romans fantastiques pulp mettant en scène une version fantasmée de lui-même. Passion excentrique mais pas dangereuse. Je vous en livre un extrait :
"Les adorateurs maléfiques m'avaient à nouveau projetés au-delà du voile, dans leur monde tordu et grotesque. Mais ils avaient sous-estimé mon esprit d'analyse et ma sagacité. Cette seconde visite me permit de comprendre que ce qui semblait à l'origine un chaos incohérent obéissait à ses règles propres, et que je commençais à les comprendre. Cela me mit du baume au cœur, et je progressais avec célérité dans ces étendues que je découvrais plus tranquilles et riches en découvertes que le monde terne et dangereux d'Arkham. Bientôt le portail fut en vue, et c'est presque à regret que je revenais à la réalité.
Les gardiens m'attendaient, mais je libérais les pouvoirs du livre des deux brouillards, et ils se retrouvèrent perdus dans un monde de fumées. Mais user de noire sorcellerie a un prix, et de la brume jaillit soudain une forme diaphane, un terrible spectre, qui se rua sur moi. Rassemblant tout mon courage, je saisis mon épée enchantée, ma lame mystique obtenue en récompense de mon saut de la foi, et frappais. Le métal extraterrestre pourfendit l'enveloppe incorporel comme l'acier tranche la chair, et le monstre s'évanouit dans les airs. Je me retournais alors vers le portail et prononçais, pour la deuxième fois en quelques heures à peine, les paroles sacrées. De nouveau le gouffre à travers les mondes et les âges se referma - mais pour combien de temps ?"
-Un fantasme classique. Un timide et frêle archéologue qui se rêve fort et courageux. Mais que s'est-il passé ensuite ?
-Et bien, son évolution était tellement positive qu'il passa avec succès l'examen pour devenir adjoint au shérif. Et puis, catastrophe. Dès son deuxième jour, un margoulin l'agresse alors qu'il est arrêté à un croisement, le tabasse, et lui vole sa voiture de fonction. Cet incident le détruisit complètement. Nous nous efforçons maintenant de lui faire retrouver confiance en lui, mais il a plongé dans une profonde dépression, apparemment persuadé que rien en ce monde ne peut lui réussir. Parfois, il marmonne qu'il aurait dû rester là-bas, sur le Plateau, là où il se sentait enfin utile. »
Les êtres supérieurs qui règnent sur la destinée des mortels en buvant du Coca et en mangeant des chips
Pour commencer, mon analyse des personnages.
Mandy est abusée. Point, à la ligne. Je ne vois vraiment pas où sont se défauts.
Simmons est également vraiment très fort. Il commence avec un acompte, ce qui lui assure un minimum de 4 dollars supplémentaires, voire une bonne dizaine s'il n'est pas trop malchanceux, son pouvoir lui évite tous les ennuis à Arkham, et si c'est un combattant acceptable sans plus (il tourne autour de 3/3 en Combat/Volonté), il a un bon déplacement, ce qui en fait une machine à ramasser des indices.
Inversement, Jack semble avoir été conçu pour devenir fou à répétition. Avec un maximum de 3 en Discrétion, en Volonté et en Santé Mentale, la plupart des gros monstres l'envoient à l'asile sans coup férir (impossible de fuir, impossible de résister), et même les petits l'amènent sans difficulté à sa limite. Avec Cthulhu en jeu, c'est encore pire : virtuellement tout le rend fou simplement en faisant « Bouh », y compris le cultiste de base ! Son point fort est probablement la fermeture de portail, mais, s'il ne dispose pas d'objets rigolos comme la clé d'argent, il a besoin d'attendre que les monstres soient déjà partis pour y entrer.
Jenkins lui est un commerçant de l'extrême. Avec une volonté qui peut monter naturellement jusqu'à 6 (!), il suffit de lui filer quelques armes correctes et il massacrera tous les monstres du plateau sans problème. Sachant qu'il commence avec beaucoup d'argent, beaucoup d'objets, et son pouvoir qui altère sa pioche, ce dernier point ne devrait pas poser de problème. Ajouter à cela un mouvement qui peut aller jusqu'à 5, et vous tenez votre nettoyeur de rue.
McGlen, bandit le jour, défenseur de,la veuve et l'orphelin la nuit, est également un bon combattant, mais je le trouve ironiquement un poil en-dessous de Jenkins parce que sa volonté ne monte que jusqu'à 4 au maximum, ce qui le rend vulnérable aux pires horreurs.
Pete le clochard est plus fort qu'il n'y paraît. Il dispose d'un allié de choix, de très bons scores de volonté/combat (jusqu'à 5 dans les deux cas), et d'une discrétion potentiellement proverbiale, utile s'il désire entrer ou sortir d'un portail trop bien gardé par exemple. Certes, il se traîne un peu, ce qui peut se révéler très gênant, mais il encaisse bien et fait à mon avis un scelleur tout à fait correct.
Au niveau de ma chance sur les deux parties, beau fixe sur la première (j'ai scellé deux portails sans problème, un avec un signe et un avec la grâce de Noden). Sur la deuxième, cela a été sinusoïdale : j'ai commencé modérément (j'ai commencé avec un signe, mais une compétence totalement inutile et pas vraiment du bon matos), puis j'ai coulé tout au fond (j'ai même réussi à perdre mon dernier indice lors d'un événement aléatoire). Dans une grande crise de craquage (je cherchais plus à me faire dévorer qu'a réellement réussir quelque chose), je me suis jeté sur un portail bien gardé avec 1 point de Résistance et 1 point de Santé mentale, et comme seul équipement un plan d'Arkham. C'est alors qu'a commencé ma période « Un dé, une réussite ». J'ai échappé aux monstres, et une fois dans l'autre monde j'ai trouvé deux exemplaires d'un sort gratuit et une épée magique très forte, et me suis même soigné physiquement et mentalement. À Arkham, le soleil s'est levé, augmentant mes pouvoirs magiques, et à force de persévérance, j'ai fini par fermer tous les portails du square (bon, il s'est rouvert deux tours plus tard, mais on ne peut pas tout avoir). Ensuite, la courbe a commencé à redescendre violemment, et je me suis fait éclater par un cultiste qui m'a chargé dans les rues. Heureusement que le clochard de Salla était là pour rattraper la situation !
Pour les deux filles du démon, leur caméo a été un peu trop court pour que je ne juge leur efficacité. Remarque, nous avions mal lu la feuille de Sœur Marie : si elle doit être perdue dans le temps et l'espace suite à un effet (sans tomber à 0 donc), elle est à la place téléportée à l'église. Cela ne la rend pas immunisée à ce genre de pièges.
Au niveau des règles, il semblerait que la Flûte fonctionne comme cela au final :
1) L'investigateur défie un monstre en duel.
2) Il fait le test d'Horreur.
3) S'il est encore intact, au lieu de faire le test de combat normal, il peut utiliser le pouvoir de la Flûte. Il sacrifie ses points, et bat automatiquement le monstre, ainsi que tous les autres monstres qui se trouvent au même endroit.
Bref, à moins qu'une vague de monstres n'ait lâchée une armée en un unique endroit (possible s'il n'y a qu'un portail et beaucoup de joueurs), cela ne sert pas à grand chose.
Quant à mon nouveau sort fétiche, la Brume, après réflexion, je l'interprète de la façon suivante : Lorsque je tente d'échapper à un monstre, je peux lancer le sort. Si c'est un succès, je réussis automatiquement le test, sinon je lance les dés normalement (ou j'utilise ma deuxième copie du sort).
Quelques remarques en vrac :
« Le secret de ma réussite ? La chance, ma petite, rien que la chance.
Tout a commencé à l'époque où je travaillais encore pour le Journal d'Arkham. Ces gens-là me payaient rubis sur l'ongle pour des photographies médiocres de tout ce qui me passait sous la main. L'argent tombant du ciel, je traînais à droite à gauche. Mon repère favori était la boutique de souvenirs du nord, où j'achetais de de temps à autre une de ces babioles pittoresques en forme d'étoile à cinq branches.
Parfois, des jeunes filles fort aventureuses mais pas désagréables à regarder me demandaient de les aider dans leurs rituels étranges. Je garde un souvenir confus, mais pas désagréable de ces moments, à base de paysages tordus, de montagnes cyclopéennes, de mondes à trois soleils... Cela me laisse à penser que nos jeux devaient impliquer une certaine quantité d'hallucinogènes.
Une expérience sympathique ma foi, mais bien trop courte : un jour, je me suis réveillé, et elles n'étaient plus là. Je ne les revis jamais.
J'appris ensuite que mon employeur était enfin revenu à la raison et m'avait licencié, mais il me restait un bon paquet de billets. Je les pariais au jeu, il faisait beau, tout allait bien, je sentais ma bonne étoile en forme et... Jackpot ! »
Monterey Jack
« Vous avez vraiment une galerie de de spécimens fascinants chère collègue. C'est comme si tous les pathos mentaux du monde s'étaient donnés rendez-vous ici : paranoïaques, schizophrènes, déments hallucinatoires...
-Notez bien que cela ne m'enchante pas professeur. Mais il y a quelque chose dans cette ville qui rend les habitants extrêmement nerveux et prompts à franchir la mince barrière qui sépare la raison de la folie. Ma théorie est qu'un agent chimique s'attaquant au cerveau, encore inconnu ou méconnu, existerait ici, peut-être dans l'eau, même si mes expériences n'ont encore rien démontré.
-Fascinant, réellement. Quel est le trouble de ce patient ? Il semble calme.
-Monsieur Jack ? Il souffre de sévères crises de terreur irraisonnées et spontanées. Il peut être parfaitement bien un instant, et se mettre à hurler que nous allons tous mourir la suivante. Ainsi, il s'est une fois barricadé dans le magasin de souvenirs en hurlant, je cite : "Le monstre va me tuer. Vous ne le voyez donc pas ? Le monstre dans la rue va me tuer !".
-Intéressant. Est-ce que lui trouver un travail calme et reposant, avec une médication légère, ne serait pas une alternative préférable à l'internement ?
-C'est ce que nous pensions au début, aussi l'avons-nous laissé sortir à plusieurs reprises. D'ailleurs, durant toute une période, il semblait aller mieux. À cette époque, comme nous l'avons découvert par la suite, il écrivait en secret des romans fantastiques pulp mettant en scène une version fantasmée de lui-même. Passion excentrique mais pas dangereuse. Je vous en livre un extrait :
"Les adorateurs maléfiques m'avaient à nouveau projetés au-delà du voile, dans leur monde tordu et grotesque. Mais ils avaient sous-estimé mon esprit d'analyse et ma sagacité. Cette seconde visite me permit de comprendre que ce qui semblait à l'origine un chaos incohérent obéissait à ses règles propres, et que je commençais à les comprendre. Cela me mit du baume au cœur, et je progressais avec célérité dans ces étendues que je découvrais plus tranquilles et riches en découvertes que le monde terne et dangereux d'Arkham. Bientôt le portail fut en vue, et c'est presque à regret que je revenais à la réalité.
Les gardiens m'attendaient, mais je libérais les pouvoirs du livre des deux brouillards, et ils se retrouvèrent perdus dans un monde de fumées. Mais user de noire sorcellerie a un prix, et de la brume jaillit soudain une forme diaphane, un terrible spectre, qui se rua sur moi. Rassemblant tout mon courage, je saisis mon épée enchantée, ma lame mystique obtenue en récompense de mon saut de la foi, et frappais. Le métal extraterrestre pourfendit l'enveloppe incorporel comme l'acier tranche la chair, et le monstre s'évanouit dans les airs. Je me retournais alors vers le portail et prononçais, pour la deuxième fois en quelques heures à peine, les paroles sacrées. De nouveau le gouffre à travers les mondes et les âges se referma - mais pour combien de temps ?"
-Un fantasme classique. Un timide et frêle archéologue qui se rêve fort et courageux. Mais que s'est-il passé ensuite ?
-Et bien, son évolution était tellement positive qu'il passa avec succès l'examen pour devenir adjoint au shérif. Et puis, catastrophe. Dès son deuxième jour, un margoulin l'agresse alors qu'il est arrêté à un croisement, le tabasse, et lui vole sa voiture de fonction. Cet incident le détruisit complètement. Nous nous efforçons maintenant de lui faire retrouver confiance en lui, mais il a plongé dans une profonde dépression, apparemment persuadé que rien en ce monde ne peut lui réussir. Parfois, il marmonne qu'il aurait dû rester là-bas, sur le Plateau, là où il se sentait enfin utile. »
Les êtres supérieurs qui règnent sur la destinée des mortels en buvant du Coca et en mangeant des chips
Pour commencer, mon analyse des personnages.
Mandy est abusée. Point, à la ligne. Je ne vois vraiment pas où sont se défauts.
Simmons est également vraiment très fort. Il commence avec un acompte, ce qui lui assure un minimum de 4 dollars supplémentaires, voire une bonne dizaine s'il n'est pas trop malchanceux, son pouvoir lui évite tous les ennuis à Arkham, et si c'est un combattant acceptable sans plus (il tourne autour de 3/3 en Combat/Volonté), il a un bon déplacement, ce qui en fait une machine à ramasser des indices.
Inversement, Jack semble avoir été conçu pour devenir fou à répétition. Avec un maximum de 3 en Discrétion, en Volonté et en Santé Mentale, la plupart des gros monstres l'envoient à l'asile sans coup férir (impossible de fuir, impossible de résister), et même les petits l'amènent sans difficulté à sa limite. Avec Cthulhu en jeu, c'est encore pire : virtuellement tout le rend fou simplement en faisant « Bouh », y compris le cultiste de base ! Son point fort est probablement la fermeture de portail, mais, s'il ne dispose pas d'objets rigolos comme la clé d'argent, il a besoin d'attendre que les monstres soient déjà partis pour y entrer.
Jenkins lui est un commerçant de l'extrême. Avec une volonté qui peut monter naturellement jusqu'à 6 (!), il suffit de lui filer quelques armes correctes et il massacrera tous les monstres du plateau sans problème. Sachant qu'il commence avec beaucoup d'argent, beaucoup d'objets, et son pouvoir qui altère sa pioche, ce dernier point ne devrait pas poser de problème. Ajouter à cela un mouvement qui peut aller jusqu'à 5, et vous tenez votre nettoyeur de rue.
McGlen, bandit le jour, défenseur de,la veuve et l'orphelin la nuit, est également un bon combattant, mais je le trouve ironiquement un poil en-dessous de Jenkins parce que sa volonté ne monte que jusqu'à 4 au maximum, ce qui le rend vulnérable aux pires horreurs.
Pete le clochard est plus fort qu'il n'y paraît. Il dispose d'un allié de choix, de très bons scores de volonté/combat (jusqu'à 5 dans les deux cas), et d'une discrétion potentiellement proverbiale, utile s'il désire entrer ou sortir d'un portail trop bien gardé par exemple. Certes, il se traîne un peu, ce qui peut se révéler très gênant, mais il encaisse bien et fait à mon avis un scelleur tout à fait correct.
Au niveau de ma chance sur les deux parties, beau fixe sur la première (j'ai scellé deux portails sans problème, un avec un signe et un avec la grâce de Noden). Sur la deuxième, cela a été sinusoïdale : j'ai commencé modérément (j'ai commencé avec un signe, mais une compétence totalement inutile et pas vraiment du bon matos), puis j'ai coulé tout au fond (j'ai même réussi à perdre mon dernier indice lors d'un événement aléatoire). Dans une grande crise de craquage (je cherchais plus à me faire dévorer qu'a réellement réussir quelque chose), je me suis jeté sur un portail bien gardé avec 1 point de Résistance et 1 point de Santé mentale, et comme seul équipement un plan d'Arkham. C'est alors qu'a commencé ma période « Un dé, une réussite ». J'ai échappé aux monstres, et une fois dans l'autre monde j'ai trouvé deux exemplaires d'un sort gratuit et une épée magique très forte, et me suis même soigné physiquement et mentalement. À Arkham, le soleil s'est levé, augmentant mes pouvoirs magiques, et à force de persévérance, j'ai fini par fermer tous les portails du square (bon, il s'est rouvert deux tours plus tard, mais on ne peut pas tout avoir). Ensuite, la courbe a commencé à redescendre violemment, et je me suis fait éclater par un cultiste qui m'a chargé dans les rues. Heureusement que le clochard de Salla était là pour rattraper la situation !
Pour les deux filles du démon, leur caméo a été un peu trop court pour que je ne juge leur efficacité. Remarque, nous avions mal lu la feuille de Sœur Marie : si elle doit être perdue dans le temps et l'espace suite à un effet (sans tomber à 0 donc), elle est à la place téléportée à l'église. Cela ne la rend pas immunisée à ce genre de pièges.
Au niveau des règles, il semblerait que la Flûte fonctionne comme cela au final :
1) L'investigateur défie un monstre en duel.
2) Il fait le test d'Horreur.
3) S'il est encore intact, au lieu de faire le test de combat normal, il peut utiliser le pouvoir de la Flûte. Il sacrifie ses points, et bat automatiquement le monstre, ainsi que tous les autres monstres qui se trouvent au même endroit.
Bref, à moins qu'une vague de monstres n'ait lâchée une armée en un unique endroit (possible s'il n'y a qu'un portail et beaucoup de joueurs), cela ne sert pas à grand chose.
Quant à mon nouveau sort fétiche, la Brume, après réflexion, je l'interprète de la façon suivante : Lorsque je tente d'échapper à un monstre, je peux lancer le sort. Si c'est un succès, je réussis automatiquement le test, sinon je lance les dés normalement (ou j'utilise ma deuxième copie du sort).
Quelques remarques en vrac :
- Je n'ai pas eu besoin d'utiliser une seule fois le pouvoir de Darrell. Nous étions tellement chanceux que les bonus nous tombaient naturellement dessus.
- Clairement, mon erreur en fin de partie avec Jack a été de vouloir rester à Arkham, au lieu de retourner re-re-fermer le portail du square.