19/03/2013, 21:24
(Modification du message : 19/03/2013, 21:26 par Voyageur Solitaire.)
Ayant opéré une profonde refonte de mon avh "De sable et de roc", j'en livre ici la nouvelle introduction, puis le 1er paragraphe :
Olaf le Rouge, surnommé ainsi en raison de son épaisse crinière rousse et de sa barbe assortie, est certainement un marchand atypique. Le teint aussi clair que son poil est roux, bâti comme un taureau, grand et solide, il ressemble plus à un guerrier farouche qu'à un marchand potelé aux manières onctueuses. Quoiqu'il en soit, il vous a sauvé la vie il y a peu : dernier survivant d'une bande de mercenaires après une sanglante défaite, vous avez fui vers le sud, toujours plus au sud, à la limite du monde civilisé, jusqu'à ce que votre monture s'effondre d'épuisement. Vous avez alors marché, marché, jusqu'à tomber également à votre tour. A votre réveil, vous êtiez sauf : Olaf et sa caravane avaient croisé votre chemin. Débiteur du marchand désormais, vous vous êtes mis à son service et avez accepté de l'accompagner. Et vous êtes allé de surprise en surprise…
Olaf est un homme fort, décidé et audacieux. Pour l'emporter sur ses concurrents, il n'hésite pas à utiliser tous les moyens, à s'aventurer loin des trajets habituels pour découvrir de nouvelles routes, de nouveaux produits. C'est pourquoi vous l'avez rencontré si loin au sud, loin des derniers avant-postes d'Allansia. Actuellement, il a décidé de remonter un fleuve inconnu serpentant à travers un dédale de gorges et de ravines écrasées de soleil, dans l'espoir de trouver une nouvelle route qui lui ferait gagner de nombreux jours sur ses rivaux. Montant à bord de sa grande barge à fond plat et deux bancs de rameurs, vous avez fait connaissance avec deux autres personnages : Tessa, une jolie brune au teint clair, douce et féminine, un peu craintive, qui semble être la maîtresse d'Olaf, mais sans grand enthousiasme… Il y a également Altar, un robuste gaillard brun et trapu, assez silencieux et taciturne, qui fait apparemment office de second à bord. Au fil des jours, l'atmosphère s'est tendue… Vous avez découvert en Olaf un homme généreux et direct, mais également brutal et arriviste. Tessa semble le craindre, comme une biche effrayée. Quand à Altar, bien que toujours respectueux et dévoué, il contemple parfois son patron d'un air sombre à la dérobée, spécialement quand ce dernier taquine sa ravissante compagne… Mais le marchand vous a sauvé la vie et vous êtes désormais à son service, peu importent les états d'âme...
Assis à l'avant de la barge, vous laissez dériver vos pensées au fil de l'eau tout en admirant le paysage. Ce dernier est d'une écrasante majesté, masse imposante de pierre orangée aux bords déchiquetés, aux contours capricieux et brisés. Le fleuve sinue majestueusement comme un large serpent de jade scintillant entre les parois abruptes, sous un étroit ruban de ciel d'un bleu dur. Un silence presque tangible imprègne la succession de gorges et de ravines, renforçant encore l'atmosphère écrasante et solennelle de l'endroit. Votre regard parcourt, méfiant, le sommet des parois, tout là-haut : un fort parti d'archers suffirait à vous cribler de traits en cas d'embuscade… Mais Olaf semble sûr de lui et il est trop tard pour revenir en arrière de toutes façons. Un léger parfum de femme vous fait tourner la tête et vous souriez à la jeune Tessa qui se tient timidement à vos côtés, prête à fuir tel un animal craintif. Vous vous êtes pris de sympathie pour elle au fil des jours : elle est douce et féminine, discrète et timide. Vous vous êtes interrogé longuement sur sa relation avec Olaf. Compagne, maîtresse, esclave ? En tous cas, elle a peur de lui, c'est évident. Et l'on murmure volontiers qu'Olaf ne serait guère tendre dans ses relations avec les femmes… Comme elle reste silencieuse, vous vous décidez à entamer la conversation :
- Tu me sembles bien nerveuse petite ?
- Cet endroit m'impressionne et me met mal à l'aise… Tout ici est si… démesuré et écrasant, si silencieux… Et cette chaleur…
Une voix sourde et puissante retentit alors dans votre dos :
- Si tu as chaud ma beauté, on va t'apporter un éventail. Je tiens à ce que ma favorite ne manque de rien.
Vous vous retournez vers la masse imposante d'Olaf qui couve la jeune femme d'un regard où brille le désir et aussi une certaine cruauté possessive, comme un chat jouant avec une souris.
- Non, non, cela ira… Je suis un peu lasse, c'est tout.
- Pas de ma compagnie, n'est-ce pas ? Demande le marchand d'une voix insidieuse, saisissant le menton délicat entre le pouce et l'index, tandis que Tessa cherche à éviter son regard.
La scène vous dérange, vous semblant presque malsaine. Vous êtes vous-même aussi amateur de femmes que n'importe quel aventurier, mais vous n'en avez jamais forcé aucune. Pour Olaf, vous en êtes moins sûr… L'exclamation d'un de vos hommes vient briser cette sourde tension et vous vous relevez prestement : devant vous, le fleuve s'élargit et se divise en deux de chaque côté d'un immense piton rocheux, fantastique figure de proue dressée vers le ciel, comme une sentinelle muette.
- Ton avis ? Demande Olaf, semblant s'en remettre à votre jugement.
Sur la paroi de la voie de gauche, il vous semble bien discerner l'entrée d'une grotte. Mais sinon, aucune des deux voies ne semble préférable à l'autre, la décision repose sur les genoux de la déesse du hasard…
Allez-vous choisir de prendre la voie de droite (rendez-vous au 26) ?
Préférez-vous prendre sur votre gauche (rendez-vous au 52) ?
Si vous êtes «intuitif», rendez-vous au 12.
Olaf le Rouge, surnommé ainsi en raison de son épaisse crinière rousse et de sa barbe assortie, est certainement un marchand atypique. Le teint aussi clair que son poil est roux, bâti comme un taureau, grand et solide, il ressemble plus à un guerrier farouche qu'à un marchand potelé aux manières onctueuses. Quoiqu'il en soit, il vous a sauvé la vie il y a peu : dernier survivant d'une bande de mercenaires après une sanglante défaite, vous avez fui vers le sud, toujours plus au sud, à la limite du monde civilisé, jusqu'à ce que votre monture s'effondre d'épuisement. Vous avez alors marché, marché, jusqu'à tomber également à votre tour. A votre réveil, vous êtiez sauf : Olaf et sa caravane avaient croisé votre chemin. Débiteur du marchand désormais, vous vous êtes mis à son service et avez accepté de l'accompagner. Et vous êtes allé de surprise en surprise…
Olaf est un homme fort, décidé et audacieux. Pour l'emporter sur ses concurrents, il n'hésite pas à utiliser tous les moyens, à s'aventurer loin des trajets habituels pour découvrir de nouvelles routes, de nouveaux produits. C'est pourquoi vous l'avez rencontré si loin au sud, loin des derniers avant-postes d'Allansia. Actuellement, il a décidé de remonter un fleuve inconnu serpentant à travers un dédale de gorges et de ravines écrasées de soleil, dans l'espoir de trouver une nouvelle route qui lui ferait gagner de nombreux jours sur ses rivaux. Montant à bord de sa grande barge à fond plat et deux bancs de rameurs, vous avez fait connaissance avec deux autres personnages : Tessa, une jolie brune au teint clair, douce et féminine, un peu craintive, qui semble être la maîtresse d'Olaf, mais sans grand enthousiasme… Il y a également Altar, un robuste gaillard brun et trapu, assez silencieux et taciturne, qui fait apparemment office de second à bord. Au fil des jours, l'atmosphère s'est tendue… Vous avez découvert en Olaf un homme généreux et direct, mais également brutal et arriviste. Tessa semble le craindre, comme une biche effrayée. Quand à Altar, bien que toujours respectueux et dévoué, il contemple parfois son patron d'un air sombre à la dérobée, spécialement quand ce dernier taquine sa ravissante compagne… Mais le marchand vous a sauvé la vie et vous êtes désormais à son service, peu importent les états d'âme...
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Assis à l'avant de la barge, vous laissez dériver vos pensées au fil de l'eau tout en admirant le paysage. Ce dernier est d'une écrasante majesté, masse imposante de pierre orangée aux bords déchiquetés, aux contours capricieux et brisés. Le fleuve sinue majestueusement comme un large serpent de jade scintillant entre les parois abruptes, sous un étroit ruban de ciel d'un bleu dur. Un silence presque tangible imprègne la succession de gorges et de ravines, renforçant encore l'atmosphère écrasante et solennelle de l'endroit. Votre regard parcourt, méfiant, le sommet des parois, tout là-haut : un fort parti d'archers suffirait à vous cribler de traits en cas d'embuscade… Mais Olaf semble sûr de lui et il est trop tard pour revenir en arrière de toutes façons. Un léger parfum de femme vous fait tourner la tête et vous souriez à la jeune Tessa qui se tient timidement à vos côtés, prête à fuir tel un animal craintif. Vous vous êtes pris de sympathie pour elle au fil des jours : elle est douce et féminine, discrète et timide. Vous vous êtes interrogé longuement sur sa relation avec Olaf. Compagne, maîtresse, esclave ? En tous cas, elle a peur de lui, c'est évident. Et l'on murmure volontiers qu'Olaf ne serait guère tendre dans ses relations avec les femmes… Comme elle reste silencieuse, vous vous décidez à entamer la conversation :
- Tu me sembles bien nerveuse petite ?
- Cet endroit m'impressionne et me met mal à l'aise… Tout ici est si… démesuré et écrasant, si silencieux… Et cette chaleur…
Une voix sourde et puissante retentit alors dans votre dos :
- Si tu as chaud ma beauté, on va t'apporter un éventail. Je tiens à ce que ma favorite ne manque de rien.
Vous vous retournez vers la masse imposante d'Olaf qui couve la jeune femme d'un regard où brille le désir et aussi une certaine cruauté possessive, comme un chat jouant avec une souris.
- Non, non, cela ira… Je suis un peu lasse, c'est tout.
- Pas de ma compagnie, n'est-ce pas ? Demande le marchand d'une voix insidieuse, saisissant le menton délicat entre le pouce et l'index, tandis que Tessa cherche à éviter son regard.
La scène vous dérange, vous semblant presque malsaine. Vous êtes vous-même aussi amateur de femmes que n'importe quel aventurier, mais vous n'en avez jamais forcé aucune. Pour Olaf, vous en êtes moins sûr… L'exclamation d'un de vos hommes vient briser cette sourde tension et vous vous relevez prestement : devant vous, le fleuve s'élargit et se divise en deux de chaque côté d'un immense piton rocheux, fantastique figure de proue dressée vers le ciel, comme une sentinelle muette.
- Ton avis ? Demande Olaf, semblant s'en remettre à votre jugement.
Sur la paroi de la voie de gauche, il vous semble bien discerner l'entrée d'une grotte. Mais sinon, aucune des deux voies ne semble préférable à l'autre, la décision repose sur les genoux de la déesse du hasard…
Allez-vous choisir de prendre la voie de droite (rendez-vous au 26) ?
Préférez-vous prendre sur votre gauche (rendez-vous au 52) ?
Si vous êtes «intuitif», rendez-vous au 12.
Anywhere out of the world