J'ai changé beaucoup de choses par rapport à la dernière fois, j'ai tenté de corriger les fautes et les incohérences, mais en me concentrant sur des choses, je ne sais pas si certaines sont passés à travers les mailles du filet...
1
Vous entrez dans la salle de combat, ne se doutant pas de l’affreuse matinée qui vous attend. Le messager a prévenu que tous les écuyers devaient y assister, et vous n’êtes pas surpris de les voir assis sur des tabourets. Malgré tout, vous avez pris votre temps, pensant que vous alliez participer à un énième entraînement. En regardant la scène, vous vous figez sur place. Le baron, le visage fermé, est assis au centre du tapis de combat, sur un grand fauteuil en chêne. Une table carré est dressé devant lui, et tout les apprentis guerriers sont présents, sauf vous. Ils vous jaugent du regard, et certains se délectent d’avance de la fureur du baron qui va s’abattre sur vous et votre entrée est suivie d’un long silence gêné. Le baron se redresse, extirpé de sa profonde concentration, et dit à votre intention :
- Tu es en retard, normalement, je t’aurai laissé debout, mais je ne supporte pas de te voir plus grand que moi, alors assis-toi et soulage tes frêles jambes, grince t-il.
Froid et rigide. Depuis votre plus tendre enfance, le baron de Louveteau manifeste ouvertement son irritation envers vous. Malgré son embonpoint depuis qu’il a arrêté de diriger la garnison de la Grande Forêt, il sait se faire respecter et est un habile diplomate. Vous saisissez le tabouret et jetez un regard circulaire. Tout le monde se dévisage, s’observe, chacun se demandant ce qu’il fait ici. Votre voisin vous pince discrètement et vous marmonne à l’oreille.
- On t’a dit pourquoi on est là ?
Vous haussez les épaules en signe d’ignorance. Et le baron vous interpelle :
- Je ne suis pas là pour discuter autour d’une tasse de thé et vous allez me faire le plaisir de m’écouter en silence. Surtout toi, bâtard.
Cette dernière pique vous est destiné et malgré les sourires moqueurs, la tension ne se relâche pas. Puis après une longue pose en souriant, le baron prit la parole, s’adressant au groupe attentif :
- Si je vous ai rassemblé ici, c’est pour vous faire part d’un message envoyé par notre bon roi. Malgré votre apparente stupidité, vous grandissez et vous vous fortifiez, vous entrerez dans deux trois ans à mon service en tant que chevalier, et je souhaite que vous soyez prêt. Puisque ce qu’indique ce parchemin est censé s’ébruiter, je vous demande d’être attentif.
Cher Baron de Louveteau,
Ces temps-ci ne sont pas les plus glorieux pour le royaume : des attaques très osées de trolls en plein dans le territoire se produisent en ce moment même. Les avant-poste sont débordés, et les créatures du chaos disposent de moyens inimaginables depuis la Triste Epoque. Les attaques sont audacieuses, rapides… Comme vous le savez bien, les raids de trolls consistent à massacrer un village et reproduire une attaque semblable un peu plus loin, là où une armée les attendent pour s’en débarrasser. Mais à présent, nos généraux sont médusés par les tactiques militaires et leur efficacité, et il est possible que certaines de ces incursions aient pénétrés loin dans le royaume, c’est pour cela que je vous demande d’être sur vos gardes, de renforcer les garnisons, d’informer la populace
…
Le baron arrêta sa lecture. Et commence son explication.
- La nouvelle mettra à se répandre dans quelques jours. Je compte sur vous pour transmettre le message, par la même occasion. A présent, si vous n’êtes pas encore terrifié, je passe à la partie qui vous concerne.
Vous buvez littéralement ses paroles, et en regardant les autres écuyers, vous savez que vous n’êtes pas le seul.
…
Même si l’Ombre n’est certainement pas revenu, je pressens que les pierres sacrées nous seraient d’une grande aide. C’est pour cela que j’ordonne à tout les seigneurs, barons, comtes, ducs et autres de sélectionner un guerrier de votre choix de façon à ce qu’il participe à leur recherche.
…
- Des questions ? demande le baron.
Chacun se met à réfléchir, et au bout d’un moment, un écuyer de seconde année se décide :
- Pourquoi nous avoir choisi, nous ?
En faisant la moue, le baron répond :
- La personne que je choisirai parmi vous accomplira une simple mission diplomatique. L’idée de retrouver les 3 pierres sacrées est selon moi complètement folle. Mais désobéir à notre bon roi reviendrait à un crime de lèse-majesté et je me retrouverai avec la corde au cou. Ceux qui peuvent remplir cette tâche sont les nobles, les chevaliers, et si cela ne tenait qu’à moi, un stupide paysan s’en occuperait. Le problème est que le paysan me ferait passer pour un imbécile, avec les trolls dans la région, tout chevalier est d’importance crucial et si un noble mourrait, je serai en mauvais terme avec les voisins. Avez-vous d’autres interrogations ?
- La lettre dit « un » guerrier. Pourquoi nous avoir à tous confié cette mission ? lance un apprenti.
- Parce que je vais choisir le meilleur de vous tous. Vous allez participer à des épreuves éliminatoires, je confierai la quête au gagnant, répond le baron du tac au tac. Vos professeurs en profiteront pour évaluer vos capacités.
Cette annonce jette un froid tout autour de la table. Et l’excitation retombe sur le coup. Et le baron déclare, en arborant un sourire malicieux :
- D’autres questions ?
Un garçon que vous ne connaissez pas demande courageusement :
- Qu’est-ce que l’on gagne ?
Le baron plisse les yeux avant de reprendre :
- Même en cas d’échec, vous obtiendrez à un rang de chevalier immédiatement pour service rendu au royaume. Et avec la possibilité improbable que vous la réussissiez, une prime de 1000 écus.
Chacun réfléchit aux paroles du baron, puis peu à peu, une lueur de défi naît dans certains yeux. Une autre voix s’élève :
- Quand est-ce que les épreuves commencent ?
La baron sourit, satisfait :
- Tout de suite.
Allez au paragraphe 35.
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Vous entrez dans la salle de combat, ne se doutant pas de l’affreuse matinée qui vous attend. Le messager a prévenu que tous les écuyers devaient y assister, et vous n’êtes pas surpris de les voir assis sur des tabourets. Malgré tout, vous avez pris votre temps, pensant que vous alliez participer à un énième entraînement. En regardant la scène, vous vous figez sur place. Le baron, le visage fermé, est assis au centre du tapis de combat, sur un grand fauteuil en chêne. Une table carré est dressé devant lui, et tout les apprentis guerriers sont présents, sauf vous. Ils vous jaugent du regard, et certains se délectent d’avance de la fureur du baron qui va s’abattre sur vous et votre entrée est suivie d’un long silence gêné. Le baron se redresse, extirpé de sa profonde concentration, et dit à votre intention :
- Tu es en retard, normalement, je t’aurai laissé debout, mais je ne supporte pas de te voir plus grand que moi, alors assis-toi et soulage tes frêles jambes, grince t-il.
Froid et rigide. Depuis votre plus tendre enfance, le baron de Louveteau manifeste ouvertement son irritation envers vous. Malgré son embonpoint depuis qu’il a arrêté de diriger la garnison de la Grande Forêt, il sait se faire respecter et est un habile diplomate. Vous saisissez le tabouret et jetez un regard circulaire. Tout le monde se dévisage, s’observe, chacun se demandant ce qu’il fait ici. Votre voisin vous pince discrètement et vous marmonne à l’oreille.
- On t’a dit pourquoi on est là ?
Vous haussez les épaules en signe d’ignorance. Et le baron vous interpelle :
- Je ne suis pas là pour discuter autour d’une tasse de thé et vous allez me faire le plaisir de m’écouter en silence. Surtout toi, bâtard.
Cette dernière pique vous est destiné et malgré les sourires moqueurs, la tension ne se relâche pas. Puis après une longue pose en souriant, le baron prit la parole, s’adressant au groupe attentif :
- Si je vous ai rassemblé ici, c’est pour vous faire part d’un message envoyé par notre bon roi. Malgré votre apparente stupidité, vous grandissez et vous vous fortifiez, vous entrerez dans deux trois ans à mon service en tant que chevalier, et je souhaite que vous soyez prêt. Puisque ce qu’indique ce parchemin est censé s’ébruiter, je vous demande d’être attentif.
Cher Baron de Louveteau,
Ces temps-ci ne sont pas les plus glorieux pour le royaume : des attaques très osées de trolls en plein dans le territoire se produisent en ce moment même. Les avant-poste sont débordés, et les créatures du chaos disposent de moyens inimaginables depuis la Triste Epoque. Les attaques sont audacieuses, rapides… Comme vous le savez bien, les raids de trolls consistent à massacrer un village et reproduire une attaque semblable un peu plus loin, là où une armée les attendent pour s’en débarrasser. Mais à présent, nos généraux sont médusés par les tactiques militaires et leur efficacité, et il est possible que certaines de ces incursions aient pénétrés loin dans le royaume, c’est pour cela que je vous demande d’être sur vos gardes, de renforcer les garnisons, d’informer la populace
…
Le baron arrêta sa lecture. Et commence son explication.
- La nouvelle mettra à se répandre dans quelques jours. Je compte sur vous pour transmettre le message, par la même occasion. A présent, si vous n’êtes pas encore terrifié, je passe à la partie qui vous concerne.
Vous buvez littéralement ses paroles, et en regardant les autres écuyers, vous savez que vous n’êtes pas le seul.
…
Même si l’Ombre n’est certainement pas revenu, je pressens que les pierres sacrées nous seraient d’une grande aide. C’est pour cela que j’ordonne à tout les seigneurs, barons, comtes, ducs et autres de sélectionner un guerrier de votre choix de façon à ce qu’il participe à leur recherche.
…
- Des questions ? demande le baron.
Chacun se met à réfléchir, et au bout d’un moment, un écuyer de seconde année se décide :
- Pourquoi nous avoir choisi, nous ?
En faisant la moue, le baron répond :
- La personne que je choisirai parmi vous accomplira une simple mission diplomatique. L’idée de retrouver les 3 pierres sacrées est selon moi complètement folle. Mais désobéir à notre bon roi reviendrait à un crime de lèse-majesté et je me retrouverai avec la corde au cou. Ceux qui peuvent remplir cette tâche sont les nobles, les chevaliers, et si cela ne tenait qu’à moi, un stupide paysan s’en occuperait. Le problème est que le paysan me ferait passer pour un imbécile, avec les trolls dans la région, tout chevalier est d’importance crucial et si un noble mourrait, je serai en mauvais terme avec les voisins. Avez-vous d’autres interrogations ?
- La lettre dit « un » guerrier. Pourquoi nous avoir à tous confié cette mission ? lance un apprenti.
- Parce que je vais choisir le meilleur de vous tous. Vous allez participer à des épreuves éliminatoires, je confierai la quête au gagnant, répond le baron du tac au tac. Vos professeurs en profiteront pour évaluer vos capacités.
Cette annonce jette un froid tout autour de la table. Et l’excitation retombe sur le coup. Et le baron déclare, en arborant un sourire malicieux :
- D’autres questions ?
Un garçon que vous ne connaissez pas demande courageusement :
- Qu’est-ce que l’on gagne ?
Le baron plisse les yeux avant de reprendre :
- Même en cas d’échec, vous obtiendrez à un rang de chevalier immédiatement pour service rendu au royaume. Et avec la possibilité improbable que vous la réussissiez, une prime de 1000 écus.
Chacun réfléchit aux paroles du baron, puis peu à peu, une lueur de défi naît dans certains yeux. Une autre voix s’élève :
- Quand est-ce que les épreuves commencent ?
La baron sourit, satisfait :
- Tout de suite.
Allez au paragraphe 35.