28/10/2012, 10:59
Premier paragraphe de ma nouvelle avh : "De sable et de roc".
"Un vent pur et vif gonfle la grande voile rectangulaire, faisant presque bondir votre vaisseau sur les vagues écumantes. A la proue incurvée, l'éperon de bronze déchire la houle turquoise dans un sillage d'écume scintillant tandis que le soleil éclabousse vos huniers d'or et de rose en ce jour naissant. Accoudé au bastinguage sur le gaillard arrière, vous vous étirez comme un grand chat paresseux en léchant le goût du sel sur vos lèvres. Votre sourire ne fait que s'accroître en voyant la silhouette grâcieuse qui apparaît au bas de l'escalier, le vent gonflant son ample jupe de soie. D'un sourire, vous encouragez votre jeune compagne à vous rejoindre.
- Te voici bien matinale ma beauté, remarquez-vous en passant vos bras autour de sa taille souple.
- Je voulais te parler, seul à seul, répond-t-elle en se hissant sur la pointe des pieds, ses bras blancs passés autour de votre cou.
Du bout du doigt, vous suivez le contour des lèvres rouges et ourlées, de l'ovale délicat du visage encadré par le flot des noirs cheveux déployés sous le vent.
- Et de quoi donc ?
Vous êtes brusquement interrompus par le crie de la vigie qui résonne comme le cri des oiseaux sauvages, couvrant le craquement du navire et le grincement des cordages :
- Navire en vue ! Derrière nous !
Vous vous précipitez, Ysatis sur vos talons, pour scruter l'horizon vibrant dans les brumes de chaleur, la main en visière :
- Quel œil d'aigle cette vigie ! Vous exclamez-vous. Vois cette voile qui approche rapidement…
- Qui sont-ils et que veulent-ils ?
Vu la vitesse du navire inconnu et sa trajectoire qui suit exactement la vôtre, les intentions de son équipage ne laissent guère de doutes et vous repoussez la jeune femme :
- Ysatis, descend te mettre à l'abri, il se peut que nous ayons à nous battre bientôt !
- Non, je préfère rester avec toi, j'aurai moins peur.
Le navire inconnu se rapproche, des casques et des lances étincellent sur ses pourtours, une clameur retentit…
Allez-vous garder Ysatis à vos côtés malgré la bataille qui s'annonce (rendez-vous au 286) ?
Ou préférez-vous descendre la mettre à l'abri dans votre cabine (rendez-vous au 102) ?"
"Un vent pur et vif gonfle la grande voile rectangulaire, faisant presque bondir votre vaisseau sur les vagues écumantes. A la proue incurvée, l'éperon de bronze déchire la houle turquoise dans un sillage d'écume scintillant tandis que le soleil éclabousse vos huniers d'or et de rose en ce jour naissant. Accoudé au bastinguage sur le gaillard arrière, vous vous étirez comme un grand chat paresseux en léchant le goût du sel sur vos lèvres. Votre sourire ne fait que s'accroître en voyant la silhouette grâcieuse qui apparaît au bas de l'escalier, le vent gonflant son ample jupe de soie. D'un sourire, vous encouragez votre jeune compagne à vous rejoindre.
- Te voici bien matinale ma beauté, remarquez-vous en passant vos bras autour de sa taille souple.
- Je voulais te parler, seul à seul, répond-t-elle en se hissant sur la pointe des pieds, ses bras blancs passés autour de votre cou.
Du bout du doigt, vous suivez le contour des lèvres rouges et ourlées, de l'ovale délicat du visage encadré par le flot des noirs cheveux déployés sous le vent.
- Et de quoi donc ?
Vous êtes brusquement interrompus par le crie de la vigie qui résonne comme le cri des oiseaux sauvages, couvrant le craquement du navire et le grincement des cordages :
- Navire en vue ! Derrière nous !
Vous vous précipitez, Ysatis sur vos talons, pour scruter l'horizon vibrant dans les brumes de chaleur, la main en visière :
- Quel œil d'aigle cette vigie ! Vous exclamez-vous. Vois cette voile qui approche rapidement…
- Qui sont-ils et que veulent-ils ?
Vu la vitesse du navire inconnu et sa trajectoire qui suit exactement la vôtre, les intentions de son équipage ne laissent guère de doutes et vous repoussez la jeune femme :
- Ysatis, descend te mettre à l'abri, il se peut que nous ayons à nous battre bientôt !
- Non, je préfère rester avec toi, j'aurai moins peur.
Le navire inconnu se rapproche, des casques et des lances étincellent sur ses pourtours, une clameur retentit…
Allez-vous garder Ysatis à vos côtés malgré la bataille qui s'annonce (rendez-vous au 286) ?
Ou préférez-vous descendre la mettre à l'abri dans votre cabine (rendez-vous au 102) ?"
Anywhere out of the world