Bon, alors voilà. J'ai commencé à écrire cela depuis quelques jours. C'est juste l'introduction d'une histoire dont je n'ai aucune idée de l'issue finale. Il y aura deux flashbacks, puis une échappée "à deux"... ensuite, je n'ai aucune idée ![Smile Smile](https://rdv1.dnsalias.net/forum/images/smilies/icon_smile.gif)
PROLOGUE
Ses yeux s'ouvrent lentement. L'image devient plus nette. Allongé sur un couchage sommaire, Haregany commence à discerner une pièce faite de murs en pierres de taille, modestement meublée d'une table de chevet en bouleau blanc à droite et dans le coin gauche, une chaise en bois sur laquelle repose sa tunique, son plastron et ses gants de cuir. Au pied du lit, il reconnait ses bottes fatiguées par les nombreuses journées de marche qu'il leur a fait subir. Dans le mur opposé, une herse solide faisant office de porte laisse pénétrer à travers ses barreaux une lumière vacillante.
Se mettant doucement en position assise, l'aventurier frotte ses cheveux gris aux mèches blanches. Il tente de se lever mais son poignet gauche est bloqué par une chaîne accrochée dans le mur attenant au lit.
- Prisonnier évidemment, murmure t-il. Pfff… Combien en ai-je massacré pour finir arnaché de la sorte ?
Maudissant l'être qu'il devient jour après jour, son «penchant» comme il s'amuse à le nommer, Haregany constate que ses blessures se sont presque toutes refermées. Quelqu'un l'a probablement soigné, mais qui ? Qui le traiterait de manière à la fois charitable et précautionneuse ?
Soudain, l'oscillation d'une des torches éclairant le couloir extérieur s'arrête subitement : une ombre furtive vient juste de passer ! Haregany dirige immédiatement son attention vers cette apparition… Elle revient ! Mais cette fois, il réussit à distinguer une forme animale se déplaçant par bonds légers. Maintenant de la main droite sa chaîne pour éviter de faire le moindre bruit, le guerrier se meut lentement vers l'extrémité du lit. Ce nouvel angle de vue lui permet de distinguer l'encadrement d'une autre herse dont la grille est relevée aux trois quarts. Au-delà, les contours d'un lit à baldaquin se dessinent, une tapisserie bleue semble être pendue à l'un des murs…
- Qui peut bien loger ici ? pense t-il. Je suis probablement dans les barraquements d'Achtan. A moins que…
Le félin a probablement entendu le cliquetis de la chaine car soudain il bondit jusqu'à la grille, y fait quelques cercles devant, puis s'assoit délicatement en fixant d'un regard intense le prisonnier. C'est un guépard, de couleur fauve, au corps allongé et parsemé de petites taches noires.
Haregany reste immobile quelques instants puis doucement, ouvre la paume de ses mains à l'animal en esquissant un sourire. Le guépard se ramasse sur ses pattes, ouvre sa machoire laissant entrevoir quelques crocs, et pousse un profond grognement.
- Bonjour mon petit chat, souffle Haregany. L'animal pivote doucement sa tête, les yeux grands ouverts, comme s'il tendait l'oreille, puis il repart brusquement vers l'autre herse, s'y faufile dessous et revient quelques secondes plus tard tenant un drap de lin dans sa gueule. Il s'y glisse alors complètement, comme pour s'en couvrir.
Le ronflement de l'animal s'estompe progressivement puis termine par un long soupir au timbre étrangement «humain» ! Haregany, intrigué, fait un mouvement de recul. La forme sous le drap se relève sur deux jambes et la tête d'une jeune femme apparaît. Ses cheveux sont noirs comme le jais et ses yeux bridés rappellent à l'aventurier les peuplades nomades des steppes lointaines de l'Est.
- Qu… qui es-tu ? bredouille t-il.
- Moi… Sakyo. Moi dangereuse. Comme toi.
Haregany sourit puis, inspiré par ce curieux confessionnal, commence à raconter son histoire à la jeune femme derrière la grille. Les minutes passent et Sakyo entrecoupe progressivement le récit du guerrier par sa propre expérience.
Si vous souhaitez incarner Sakyo, rendez-vous au 1.
Si vous souhaitez incarner Haregany, rendez-vous au 2.
Lorsque vous connaîtrez leurs histoires, rendez-vous au 3.
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Ses yeux s'ouvrent lentement. L'image devient plus nette. Allongé sur un couchage sommaire, Haregany commence à discerner une pièce faite de murs en pierres de taille, modestement meublée d'une table de chevet en bouleau blanc à droite et dans le coin gauche, une chaise en bois sur laquelle repose sa tunique, son plastron et ses gants de cuir. Au pied du lit, il reconnait ses bottes fatiguées par les nombreuses journées de marche qu'il leur a fait subir. Dans le mur opposé, une herse solide faisant office de porte laisse pénétrer à travers ses barreaux une lumière vacillante.
Se mettant doucement en position assise, l'aventurier frotte ses cheveux gris aux mèches blanches. Il tente de se lever mais son poignet gauche est bloqué par une chaîne accrochée dans le mur attenant au lit.
- Prisonnier évidemment, murmure t-il. Pfff… Combien en ai-je massacré pour finir arnaché de la sorte ?
Maudissant l'être qu'il devient jour après jour, son «penchant» comme il s'amuse à le nommer, Haregany constate que ses blessures se sont presque toutes refermées. Quelqu'un l'a probablement soigné, mais qui ? Qui le traiterait de manière à la fois charitable et précautionneuse ?
Soudain, l'oscillation d'une des torches éclairant le couloir extérieur s'arrête subitement : une ombre furtive vient juste de passer ! Haregany dirige immédiatement son attention vers cette apparition… Elle revient ! Mais cette fois, il réussit à distinguer une forme animale se déplaçant par bonds légers. Maintenant de la main droite sa chaîne pour éviter de faire le moindre bruit, le guerrier se meut lentement vers l'extrémité du lit. Ce nouvel angle de vue lui permet de distinguer l'encadrement d'une autre herse dont la grille est relevée aux trois quarts. Au-delà, les contours d'un lit à baldaquin se dessinent, une tapisserie bleue semble être pendue à l'un des murs…
- Qui peut bien loger ici ? pense t-il. Je suis probablement dans les barraquements d'Achtan. A moins que…
Le félin a probablement entendu le cliquetis de la chaine car soudain il bondit jusqu'à la grille, y fait quelques cercles devant, puis s'assoit délicatement en fixant d'un regard intense le prisonnier. C'est un guépard, de couleur fauve, au corps allongé et parsemé de petites taches noires.
Haregany reste immobile quelques instants puis doucement, ouvre la paume de ses mains à l'animal en esquissant un sourire. Le guépard se ramasse sur ses pattes, ouvre sa machoire laissant entrevoir quelques crocs, et pousse un profond grognement.
- Bonjour mon petit chat, souffle Haregany. L'animal pivote doucement sa tête, les yeux grands ouverts, comme s'il tendait l'oreille, puis il repart brusquement vers l'autre herse, s'y faufile dessous et revient quelques secondes plus tard tenant un drap de lin dans sa gueule. Il s'y glisse alors complètement, comme pour s'en couvrir.
Le ronflement de l'animal s'estompe progressivement puis termine par un long soupir au timbre étrangement «humain» ! Haregany, intrigué, fait un mouvement de recul. La forme sous le drap se relève sur deux jambes et la tête d'une jeune femme apparaît. Ses cheveux sont noirs comme le jais et ses yeux bridés rappellent à l'aventurier les peuplades nomades des steppes lointaines de l'Est.
- Qu… qui es-tu ? bredouille t-il.
- Moi… Sakyo. Moi dangereuse. Comme toi.
Haregany sourit puis, inspiré par ce curieux confessionnal, commence à raconter son histoire à la jeune femme derrière la grille. Les minutes passent et Sakyo entrecoupe progressivement le récit du guerrier par sa propre expérience.
Si vous souhaitez incarner Sakyo, rendez-vous au 1.
Si vous souhaitez incarner Haregany, rendez-vous au 2.
Lorsque vous connaîtrez leurs histoires, rendez-vous au 3.