01/12/2011, 19:01
Le côté vicieux du livre, c'est que même si on réussit par une chance incroyable ou par une persévérance obstinée à trouver le chemin qu'il faut suivre, il réserve au joueur un ultime coup de matraque : un boss de fin qu'on n'a pas une chance sur 100 de réussir à battre à la loyale, même avec les meilleures statistiques possibles. C'est incontestablement le zénith du sadisme livingstonien, qui comptait pourtant déjà bien des hauts faits tel que le "devinez totalement au pif la composition de la potion indispensable" dans La cité des voleurs ou encore le "vous avez le choix entre deux chemins au tout premier paragraphe et l'un des deux vous fera automatiquement perdre beaucoup plus tard" du Temple de la terreur.