Soirée Enquête "L'Ivresse des profondeurs" (salle de jeu)
"Je confirme ce que dit Stuart" déclare Sam Smith 
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(hj) Dans le monde du jeu, il est à présent 19h40. Mercredi 9 avril à 19h00, heure du forum (GMT+2), il sera 19h50. (/hj)
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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Stuart examine avec attention une carte qu'il vient de déplier.

"Hmm... Je vois, à présent. Ce document que le professeur voulait que j'apporte au salon est une carte des fonds marins du loch. Il s'y trouve tracé un itinéraire, sans doute celui que les machines nous font suivre en ce moment même. Je présume que le professeur comptait nous montrer avant le dîner les détails du petit voyage dans lequel nous nous sommes engagés. Quoi qu'il en soit, si tout se passe comme indiqué sur ce document, nous devrions regagner au bout du compte notre point de départ."

L'ingénieur esquisse une moue.

"Ce circuit n'a rien de bien anormal à première vue. Il nous fait passer par certains endroits où le loch est particulièrement profond. Hmm... Oui, jusqu'à 740 pieds. Le loch Ness est bien sûr très profond, ce qui contribue à son mystère. Mais la carte ne permet pas de savoir si le bathyscaphe va descendre jusque-là. Considérant le but que le professeur avait donné à cette expédition, cela n'aurait bien sûr rien d'anormal. Je me demande si..."

Laissant sa phrase inachevée, Stuart replie la carte et se met à faire les cent pas dans le salon, plongé dans ses réflexions.
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"Est-ce que d'autres personnes savaient que le professeur allait faire de la plongée ?" Demande Sam Smith timidement, se demandant s'il est vraiment utile qu'il pose des questions.
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«Pas moi en tout cas » réponds le nageur à la question que Sam vient de poser...
« Ce qui est bizarre, c'est qu'il m'a fait venir dans cette expédition pour lui donner des conseils lors des plongées. Et là, il serait sorti tout seul sans avertir personne, même pas moi qui était censé assurer la sécurité lors des plongées.
C'est bizarre tout ça..»
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Stuart interrompt ses va-et-vient et grimace.

"L'inspection de la coque était une procédure banale, qui ne nécessitait pas d'expertise particulière. Mais il est effectivement étrange que le professeur ait choisi de l'effectuer à ce moment, alors qu'il aurait eu tout le temps nécessaire pour le faire avant notre départ. Peut-être...

Stuart prend une inspiration.

"Peut-être la mort du professeur a-t-elle quelque chose à voir avec les intentions qu'il avait en organisant cette expédition. Je propose que nous comparions ce que nous savons de ses motivations. Personnellement, j'ai fait la connaissance du professeur Heuvelmans en septembre dernier. Il souhaitait que je lui construise un bathyscaphe capable d'explorer le loch Ness à la recherche du fameux monstre. Il m'a semblé fasciné par la... comment dit-on, déjà ? ...ah oui ! la cryptozoologie, c'est-à-dire l'étude des créatures monstrueuses dont l'existence est mentionnée par les légendes mais n'est pas prouvée. Cependant, je ne saurais prétendre que je le connaissais bien personnellement."
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(hj)petit retour en arrière, mon personnage répond à celui de AllezAu14 avant qu'il ne parte vers le labo(/hj)

Je me raidis et ai un imperceptible mouvement de recul lors que Saint-Gilles s'approche de moi, me méfiant par nature des gens un peu trop obséquieux. Et c'est avec une teinte de mépris non dissimulée dans la voix que je lui rétorque:
"Monsieur, allez donc chercher dans vos cartes de tarot ou autres bibelots les réponses à vos questions! Vous me direz alors ce qu'il en est, et je saurai si vos dons sont réels ou, comme je le subodore, une simple mascarade!"

Puis je m'éloigne avec un air de dignité bafouée, comme si c'était moi qui avait subi une insulte de devoir converser avec le médium.
[+] 1 personne remercie tholdur pour ce message !
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Ripley s’extrait subitement de ses pensées.

« La… cryptozoologie, dites-vous ? Cela me surprend un peu. J’avais cru comprendre que cette obscure discipline était plutôt la marotte de notre bon docteur. Docteur, auriez-vous des précisions à nous fournir sur ce que cherchait exactement le professeur et que nous ignorerions, au-delà de la banale recherche d'un monstre de folklore ?
Reste à savoir, bien sûr, si ces recherches constitueraient un mobile suffisant pour provoquer la mort du professeur par une méthode aussi… spectaculaire. Sait-on si ses activités lui avaient attiré des inimitiés d’une manière ou d’une autre ? »
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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Je m'approche de Smith.

"Je pense qu'il avait prévu que nous fassions tous de la plongée. Sinon pourquoi prévoir autant de scaphandres?"

Puis je me plante carrément devant lui.

"Songez que sans vous, en cas de nouvel incident nos chances de revenir à la surface risquent fort de frôler le néant! Votre voix et votre avis comptent autant que ceux de n'importe qui, voire même plus! Vu les circonstances, je dois bien admettre que mon titre, mes terres et ma fortune, ne pèsent pas grand chose face à vos compétences! Nous avons tous besoin de vous, mon garçon, soyez-en persuadé! Nous écouterons et donnerons à vos interventions tout le crédit qu'elles méritent. Parlez sans crainte!"
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Bolander continue de noter méticuleusement chaque information donnée par les membres de l'assemblée. Il remarque la question de Smith, et répond :

« J’étais moi-même au courant, car nous discutions tous les deux dans le salon, un peu avant, autour de 18h30 je crois bien. Nous avions encore beaucoup de choses à nous dire, et le professeur m’a dit qu’il allait faire une sortie en scaphandre pour une inspection de routine et que nous pourrons reprendre notre discussion lors du dîner. »
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Se redressant dans son fauteuil, le docteur Carver s’adresse au majordome :

« Je n’ai aucune sorte d’expertise en armes à feu, mais je suppose qu’une explosion de faible puissance peut effectivement avoir été causée par un tir à bout portant… Je ne peux toutefois le garantir. »

Se tournant vers le journaliste :

« Je suis, en effet, féru de cryptozoologie. Je… partageais » — le docteur a clairement hésité sur le temps à employer — « cet intérêt avec le professeur Heuvelmans, c’est ainsi que nous nous sommes connus. Comme il cherchait également un médecin pour son expédition, c’est tout naturellement qu’il m’a invité à bord. J’ai attentivement suivi la carrière du professeur dans le domaine des créatures exotiques. Malheureusement pour lui, elle n’a guère été fructueuse. Dans sa quête de découverte d’une bête extraordinaire, il a presque toujours essuyé l’échec. Son seul fait d’arme, si j’ose dire, est un enfant sauvage qu’il a trouvé au cours d’une de ses recherches, il y a une quinzaine d’années. Je crois savoir qu’il l’a adopté et élevé.

Voilà à peu près tout ce que je sais. Je ne lui connais aucune inimitié. Vous savez, la cryptozoologie suscite davantage l’amusement ou les sarcasmes que la jalousie… et c’est bien légitime. Moi-même, je me considère cartésien : explorer les frontières de l’inconnu m’amuse, mais tant que je n’ai pas de preuve tangible sous les yeux, j’estime que les histoires d’animaux fantastiques ne sont, justement, que des histoires. »

Le docteur dirige alors son regard vers la porte par laquelle est sorti le « médium » quelques instants plus tôt… puis se tourne de nouveau vers Sean Bolander.

« Navré, je crois que je suis le dernier n’ayant pas indiqué ce que je faisais au moment du drame… J’aurais aimé que Monsieur Saint-Gilles soit là pour m’entendre, mais assez perdu de temps.

Quand la cloche a sonné, j’étais dans le salon avec Mister Ripley » — le docteur désigne le mécène. « Anthon nous a rejoints, et après quelques minutes de confusion, nous sommes sortis pour rejoindre la salle des scaphandres. En sortant, nous sommes tombés sur vous, Mister Bolander, et à partir de là nous sommes restés ensemble, inutile de vous redétailler la suite.

Toutefois, peu de temps avant d’entrer dans le salon, je me suis rendu au bureau du professeur Heuvelmans, car je voulais m’entretenir avec lui de son expédition, de ses théories sur le monstre… Mais quand je suis entré dans le couloir, j’ai vu Monsieur Saint-Gilles devant la porte du bureau, en train de… trafiquer la poignée. J’ignore ce qu’il faisait exactement. Sur le moment, je n’ai pas pensé à mal. Je me suis dit qu’il devait avoir une raison d’agir ainsi, que lui et le professeur pratiquaient peut-être une expérience quelconque, que sais-je ! Mais dans le contexte actuel, évidemment, ce geste devient infiniment plus suspect, et je compte bien interroger notre… ami lorsqu’il sera revenu… »
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(09/04/2025, 10:19)Jehan a écrit : « Je n’ai aucune sorte d’expertise en armes à feu, mais je suppose qu’une explosion de faible puissance peut effectivement avoir été causée par un tir à bout portant… Je ne peux toutefois le garantir. »

Une lueur d'espoir passe dans l'expression du majordome.

« Alors, peut-être que...  »

Puis, son expression se fige. Ses épaules s'affaissent. Et, pour lui-même :

« De toute façon, quel genre de navire de guerre sillonnerait un lac d'eau douce en Écosse…  »

Blake recommence à dévisager tour à tour les passagers avec suspicion.
Quand le docteur Carver relate ce qu'il a observé, il écoute attentivement...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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Smith se dit qu'après faire une inspection de la salle des machines, il devra peut-être aussi jeter un coup d'œil sur la poignée de la porte du bureau d'Heuvelmans si Saint-Gilles a vraiment essayé de la trafiquer. Puis, il se décide de poser la question qui l'embête depuis un moment.

"Je ne comprends pas avec quoi a été assassiné le professeur. Un explosif doit avoir une certaine taille..."
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« Peut-on imaginer un dispositif dissimulé dans le casque du scaphandre ? Nous savons que quelqu’un les a manipulés ce matin… »
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"Je me demande s'il existe des bombes assez petites pour ça...puis, pourquoi la décomposition est si rapide ?"
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