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27/06/2025, 10:23
(Modification du message : 27/06/2025, 10:24 par grattepapier.)
(27/06/2025, 10:04)ledahu a écrit : Une AVH au Top !
Voilà des retours comme je les aime 
Blague à part, merci d'avoir pris le temps de me lire et de me faire ce retour.
ça fait toujours plaisir !
(27/06/2025, 10:04)ledahu a écrit : Je pense que le "poignant" de Froides Latitudes venait des relations, or, là, le focus est sur le capitaine et donc que, éventuellement, ne serait-ce que dans le prologue, marquer une/des émotions du capitaine, sans aller dans le caricatural, pourrait avoir un effet positif.
C'est possible (même si j'aurais tendance à penser que le côté "poignant" de "Froides latitudes" est aussi dû au caractère désespéré de la situation dans laquelle l'équipage se trouve, avec 10 % de chance de rentrer chez eux). Mais c'est vrai que dans "Un cargo..." on insiste surtout sur la relation entre le capitaine et son bateau, qui est presque un personnage à part entière : de nombreuses descriptions décrivent son état, quand il traverse la tempête ou subit des chutes de neige, et surtout les épilogues du 14 et du 30 montrent clairement que le capitaine accorde plus d'importance à son bateau qu'au sort de ses hommes. Alors que "Froides latitudes" était surtout une "aventure humaine", sans machine ni grosse technologie.
(27/06/2025, 10:04)ledahu a écrit : et donc que, éventuellement, ne serait-ce que dans le prologue, marquer une/des émotions du capitaine, sans aller dans le caricatural, pourrait avoir un effet positif.
j'en prends note pour une V2 ! Merci encore !
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03/07/2025, 15:10
(Modification du message : 03/07/2025, 15:12 par Yome.)
Bonjour grattepapier,
J'ai lu "Un cargo pour Mourmansk" et voici mes commentaires.
Ce qui m'a le plus plu, c'est l'aspect historique que je ne connaissais pas. Il est rare en effet que l'on parle de ces convois de l'Arctique. Le texte est bien écrit et très bien documenté, ce qui nous plonge complètement dans l'atmosphère malgré les 40°C dans la réalité lol.
L'histoire est trop linéaire à mon goût. On se contente d'aller jusqu'à Mourmansk en étant canardé de tous les côtés, même si les situations variées rompent un peu le schéma classique. D'ailleurs, à ce propos, je pense que j'aurais pris plus de plaisir si le jeu avait été un peu plus facile (par exemple en augmentant la Baraka ou en augmentant les bonus pour les combats trouvés en chemin en faisant +2 ou lieu de +1 sur les lancers de dés). Lors de ma première tentative, j'ai fait 2 lancers de dés malchanceux dès les premières avaries, ce qui a réduit ma flottabilité à 3. Je me suis dit que j'allais rapidement échouer...et finalement non, j'ai tenu assez longtemps, mais bien sûr le rafiot a fini par couler. Alors, j'ai repris en trichant et en changeant mes décisions. Je me suis ainsi aperçu que quoi qu'on fasse, on ne peut pas échapper aux tirs et aux avaries, ce qui rend le jeu vraiment (trop) difficile (bref, je me suis félicité d'avoir triché en ne lançant pas les dés lol).
Au niveau du personnage principal, décrit comme alcoolique, je trouve fort dommage qu'aucun choix ne soit relié à cette faiblesse (mis à part pour le membre d'équipage ivrogne, mais du coup, la décision ne concerne pas vraiment notre personnage). On aurait pu décrire le capitaine comme entièrement sobre, cela n'aurait pas vraiment changé l'aventure.
Mais dans l'ensemble, je trouve l'AVH plutôt sympathique, j'ai passé un moment agréable.
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• grattepapier
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03/07/2025, 15:55
(Modification du message : 07/07/2025, 11:55 par grattepapier.)
(03/07/2025, 15:10)Yome a écrit : Bonjour grattepapier,
J'ai lu "Un cargo pour Mourmansk" et voici mes commentaires.
Ce qui m'a le plus plu, c'est l'aspect historique que je ne connaissais pas. Il est rare en effet que l'on parle de ces convois de l'Arctique. Le texte est bien écrit et très bien documenté, ce qui nous plonge complètement dans l'atmosphère malgré les 40°C dans la réalité lol.
L'histoire est trop linéaire à mon goût. On se contente d'aller jusqu'à Mourmansk en étant canardé de tous les côtés, même si les situations variées rompent un peu le schéma classique. D'ailleurs, à ce propos, je pense que j'aurais pris plus de plaisir si le jeu avait été un peu plus facile (par exemple en augmentant la Baraka ou en augmentant les bonus pour les combats trouvés en chemin en faisant +2 ou lieu de +1 sur les lancers de dés). Lors de ma première tentative, j'ai fait 2 lancers de dés malchanceux dès les premières avaries, ce qui a réduit ma flottabilité à 3. Je me suis dit que j'allais rapidement échouer...et finalement non, j'ai tenu assez longtemps, mais bien sûr le rafiot a fini par couler. Alors, j'ai repris en trichant et en changeant mes décisions. Je me suis ainsi aperçu que quoi qu'on fasse, on ne peut pas échapper aux tirs et aux avaries, ce qui rend le jeu vraiment (trop) difficile (bref, je me suis félicité d'avoir triché en ne lançant pas les dés lol).
Au niveau du personnage principal, décrit comme alcoolique, je trouve fort dommage qu'aucun choix ne soit relié à cette faiblesse (mis à part pour le membre d'équipage ivrogne, mais du coup, la décision ne concerne pas vraiment notre personnage). On aurait pu décrire le capitaine comme entièrement sobre, cela n'aurait pas vraiment changé l'aventure.
Mais dans l'ensemble, je trouve l'AVH plutôt sympathique, j'ai passé un moment agréable. 
Bonjour Yome,
Merci pour ton message !
Content que l'aspect historique et l'atmosphère t'aient plu.
Désolé pour la linéarité (c'est souvent le cas des miniAVH surtout s'il l'on veut raconter une histoire), la difficulté élevée (je confesse que j'ai eu la main un peu lourde) et les nombreux combats (mais bon, il s'agit d'une AVH se déroulant pendant une guerre dans une zone de combats...).
Concernant le personnage principal et son alcoolisme, tu n'es pas le seul à me faire ce reproche (fifre faisait la même remarque), le truc c'est que :
1/ il y a quand même une dizaine de paragraphes où l'on voit que l'alcool influence son comportement (il envoie des messages radio au chef du convoi et à un aviateur ennemi alors qu'il ne devrait pas le faire, ne tient plus debout, n'arrive plus à descendre dans un canot, se cogne aux chaises, a une tête de déterré dans le miroir, se réveille avec une gueule de bois...)
2/ L'alcool fait perdre le contrôle... mais ce serait très frustrant pour le lecteur-joueur si je ne lui laissais plus le contrôle du personnage. J'aurais pu par exemple m'inspirer du début de "La créature du Chaos", où l'on ne contrôle pas la créature, et ses déplacements sont déterminés par des lancers de dés. Mais Peter Jackson (EDIT) Steve Jackson y renonce rapidement dans ce livre... car ce n'est pas ce que cherche le lecteur d'un LDVELH... Aurais-tu apprécié devoir encore plus lancer les dés ? :-)
Je pense que le fond du problème, c'est que proposer au lecteur d'incarner un vrai ivrogne ce n'est pas très valorisant, donc il faut qu'il soit ivrogne... mais pas trop quand même :-) Par exemple dans "Liens invalides" de Gynogege, on incarne un policier alcoolique mais quelques soient le nombre de shots de vodka qu'on s'enfile, l'alcool n'a un impact qu'à quelques endroits (de mémoire, quand on prend le volant sur une route verglacée, et à la toute fin pour accéder à un autre épilogue).
Merci en tout cas d'avoir pris le temps de me lire et de me faire un retour !
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(03/07/2025, 15:55)grattepapier a écrit : Mais Peter Jackson y renonce rapidement dans ce livre...
Je crois que grattepapier imagine déjà son AVH sur grand écran
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03/07/2025, 20:08
(Modification du message : 03/07/2025, 20:08 par grattepapier.)
MDR. Oui, erratum : Steve Jackson...
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Bonjour, voici mon retour de lecture.
J'ai trouvé cette histoire intéressante et dépaysante. On sent que l'auteur s'est documenté, j'ai vraiment eu l'impression d'être sur place, isolé en pleine mer, dans le froid et le stress de se retrouver confronté à des engins ennemis de tous types. Un peu trop parfois d'ennemi successif mais bon c'est la guerre. Et le personnage principal ivrogne, c'est un plus.
Je suis mort plusieurs fois mais je pense que c'est inévitable, mais après plusieurs essais, j'ai pu passer de la fin numéro 30 à la 50.
Et ensuite pour le plaisir j'ai fini tous les embranchements pour voir un peu comment l'histoire était conçue.
Les concepts de flottabilité et d'autorité m'ont bien plus.
Ensuite, j'ai quelques petites erreurs de frappe à signaler. Moi dans la version que j'ai téléchargé il n'y a pas longtemps il y a des erreurs. Je n'ai pas téléchargé sur littéraction mais là où il y a le package de toutes les avh du mini Yaz à télécharger ensemble (d'où l'intérêt de mettre le titre, et l'illustration de couv dans le fichier et les mentions légales aussi dans le fichier car on a plus dans ce cas-là ce qui est noté sur littéraction en complément du fichier, ici par exemple je n'ai pas eu la couv) C'est peut-être pour ça que les versions mis à jour n'y ont pas été remplacées à cet endroit ?
Bon j'ai vérifié sur litteraction mais à part le chapitre 43 (il y avait un "de" à rajouter avant villages, Mais là j'ai vu que ça avait été rajouté) le fichier téléchargeable aujourd'hui contient encore les erreurs suivantes :
Chapitre 1 : Et vous vous devez vous agripper (un vous en trop), chapitre 19 : Pas l'heur de cette décision n'a, chapitre 10 : allez-vous vous dissimuler (il y a un vous à ajouter comme j'ai mis là), chapitre 8 : cela ne se refuse pas (le se est à ajouter comme j'ai mis là).
Voilà mes remarques ;o)
Merci pour ce partage !!!
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• grattepapier
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(09/07/2025, 23:28)Valérian Venet a écrit : Bonjour, voici mon retour de lecture.
J'ai trouvé cette histoire intéressante et dépaysante. On sent que l'auteur s'est documenté, j'ai vraiment eu l'impression d'être sur place, isolé en pleine mer, dans le froid et le stress de se retrouver confronté à des engins ennemis de tous types. Un peu trop parfois d'ennemi successif mais bon c'est la guerre. Et le personnage principal ivrogne, c'est un plus.
Je suis mort plusieurs fois mais je pense que c'est inévitable, mais après plusieurs essais, j'ai pu passer de la fin numéro 30 à la 50.
Et ensuite pour le plaisir j'ai fini tous les embranchements pour voir un peu comment l'histoire était conçue.
Les concepts de flottabilité et d'autorité m'ont bien plus.
Ensuite, j'ai quelques petites erreurs de frappe à signaler. (...)
Bonjour Valérian. Merci d'avoir pris le temps de me lire et merci beaucoup pour ton retour. Content que l'histoire, le personnage principal et les règles du jeu t'aient plu. Merci également d'avoir relevé ces coquilles : je les corrigerai dans une nouvelle version après le miniYaz !
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• Valérian Venet
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Hier, 10:06
(Modification du message : Hier, 10:31 par steflip.)
eeeh oui, il fut un temps où les Etats-Unis soutenaient l'effort de guerre de l'Union Soviétique en lui envoyant des armes, rendez-vous compte
fort heureusement, les deux US sont, depuis, vite redevenus raisonnables en partageant une inimitié glacée et en se livrant une guerre, selon l'endroit dans le monde et l'époque, ouverte ou plus subtile
alors, après avoir joué Manu et le Temps Merdu, j'ai attaqué ce convoi de l'Arctique qui m'a opposé une certaine résistance ces derniers soirs (je devrais peut-être songer à m'acheter de nouveaux dés, ou un nouveau karma), ce qui explique mon retour retardé
qu'il soit mentionné tout de suite mon maigre apport pour l'élaboration de cette mini- : grattepapier m'a consulté à propos de la vie sur un bateau dans le froid polaire
il apparaît qu'il a bien cerné ce que j'ai pu lui raconter de ma saison de pêche de quelques deux mois en Mer de Barents en mars-avril de la fin des années 90 (je ne suis pas pêcheur de profession mais j'ai eu la chance de pouvoir vivre par deux fois le quotidien très dur de ces mercenaires épris de grands horizons dangereux, croyez-moi j'ai préféré cette autre saison de presque trois mois en Méditerranée, surtout parce qu'elle était en été...)
mais c'est bien tout ce que j'ai pu apporter à ce Cargo pour Mourmansk car je n'avais aucune idée, par exemple, de ce que pouvait être l'équipage d'un tel bâtiment mû au charbon et en temps de guerre, aussi je peux, sans crainte de soupçon de collusion, prendre d'assaut cette aventure se déroulant sur fond de " guerre froide "
car oui, on y parle de guerre et de froid, voilà l'idée générale, et cet OTP (si si) vous force à chercher, tâtonner, retenter autrement pour atteindre enfin la vraie bonne fin, grâce à de bons jets de dés (la plupart du temps, une chance sur deux de ne pas voir sa flottabilité dispersée aux quatre vents, encore faut-il que vos dés veuillent bien vous aider dans votre entreprise)
c'est peut-être cela qui me chagrine, justement : une chance conséquente ou même insolente peut vous faire passer à côté de certaines choses et suivre l'histoire sans être inquiété par un quelconque accroc qui vous ralentisse, alors qu'une déveine chronique vous fait arpenter les sections, car c'est le hasard qui décide au final de votre succès, un peu comme un Défi Fantastique historique
mais pour aller plus loin, c'est assez raccord avec ce qu'ont pu vivre ces convois désespérés, aussi, à la réflexion, je vais cesser de m'arrêter sur ce qui m'a semblé comme un handicap et considérer cela comme une contrainte imagée de la période sombre dont il est question
la facture de cette mini- est usuelle et éprouvée, son style et son rythme sont énergiques, voire martiaux, alors même que l'on incarne un civil, ce qui peut étonner de prime abord
mais comme l'histoire se déroule en temps de guerre, ça ne dénote pas plus que cela et on a tôt fait de se laisser embarquer par l'histoire qui, en plus d'être pédagogique (dans les grandes lignes), nous laisse entrevoir le quotidien de ces équipages improbables qui tiennent par la force des choses le pont de ces bateaux qui restent à flot grâce à la rouille
le personnage principal, alcoolique patenté, tient le coup justement grâce à l'alcool et, il le dit lui-même, c'est même sa réserve (qu'il a su calculer au plus juste, signe d'une longue expérience) qui le rend lucide et opérationnel, ça n'a donc pas de réelle influence sur l'aventure mais ça épaissit bien la caractérisation de ce pur capitaine Haddock, ses faiblesses et ses forces, et c'est là aussi raccord
bref, cette mini- est une leçon de beaucoup de choses, historiques en premier lieu, et on a un réel plaisir à la jouer
comme c'est une mini- réaliste, je me permets ces quelques précisions, grattepapier, qui peuvent tout aussi bien rester ignorées, parce que totalement accessoires :
Montrer le contenu
Spoiler
- quand on désigne un bateau, on l'appelle " le (...) ", donc l'El Trovador (ce n'est qu'un détail)
- quand on est dans un air ambiant à quelque chose comme -20°, en mars et en pleine mer arctique, tomber dans l'eau qui est sensément à 2° ou 3° la fait ressentir comme chaude et non glaciale, du moins durant les premières secondes car ensuite tous les vêtements en laine (les textiles techniques n'existent pas encore) s'en trouvant imbibés, j'imagine qu'on se réchauffe de toute façon, même en portant un mae-west, en luttant pour ne pas être très vite entraîné par le fond et pour remonter en forçant vers la surface (je m'arrête à bien peu, c'est vrai)
- je ne suis pas sûr que, à cette période, tant de glaciers que ça s'effondrent en si peu de temps comme au §33, l'hiver n'était pas encore doux en 1942 (encore du tatillonage)
- toujours au §33 mais aussi plus tard, cette brume se levant soudainement n'est pas logique, toujours parce que c'est l'hiver, qu'il n'y a donc que très peu d'échanges thermiques entre l'eau et la glace des icebergs et que n'existe encore pas la brume arctique de pollution actuelle (mais je comprends tout à fait qu'en avançant plus tôt, à la fin de l'hiver, un convoi qui eut lieu réellement en juin-juillet, tu aies choisi de conserver cette brume qui a dû sûrement gêné le vrai PQ17, pour développer un évènement afin de briser la monotonie de ces convois, je coupe juste les cheveux à l'extrème) (une autre idée, cette illusion optique appelée brume des fées, similaire à l'air ondulant au-dessus du bitume surchauffé par le soleil, mais qui à la réflexion n'est pas meilleure car il faut, là aussi, de l'air chaud, du moins plus chaud qu'en mars)
- désolé, mais le §35 est totalement improbable : un marin à moitié frigorifié secouru par chance ne retournera pas, même par intégrité, dans sa chaloupe pour risquer de nouveau la mort, il restera bien sur le bâtiment qui l'a secouru tout en refusant, plus sûrement, de s'occuper des pièces d'artillerie (et en bouffant au passage les réserves de nourriture aux frais de la Reine)
- §8 : Caleb a installé un alambic dans la soute, pour en gros deux fois deux semaines de traversée, avec le stock de patates en conséquence, et espère les distiller entre deux quarts ?! l'idée me fait bien rire, comme celle de l'organiste qui a installé des ruches dans le corps de ses grandes orgues, mais je ne pense pas que ce soit l'effet escompté
Henry, j'insiste bien, tous ces points ne sont pensés que comme améliorations du réalisme, en soi ta mini- est déjà très bien telle quelle, mais ce beau terreau m'amène à penser qu'un développement ultérieur, avec plus de sections, ferait au final une AVH encore plus prenante et originale et, si tu te décides à le faire, j'espère retrouver décuplé le plaisir que j'ai eu à la jouer et pour lequel je te remercie vivement
bravo, tu as vraiment géré
EDIT :
je reviens pour soulever un détail qui m'a fait lever un sourcil et que j'allais omettre de signaler, d'où ma question à nos chers assesseurs : dans certaines sections, au milieu du texte, il est mentionné
" Si votre flottabilité etc., rendez-vous au 14. Sinon, poursuivez votre lecture : "
loin de moi l'envie de jeter un pavé dans cette très bonne mini-, plutôt l'envie d'éclaircir car je n'en suis plus si sûr, mais je crois avoir souvenir que, lors de l'édition précédente des mini-yaz, ou bien celle d'avant, ce procédé avait été qualifié de section supplémentaire camouflée (je ne parviens pas à me souvenir quelle mini- était concernée)
a'rvi, pa !
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• grattepapier
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Il y a 6 heures
(Modification du message : Il y a 5 heures par grattepapier.)
(Hier, 10:06)steflip a écrit : alors, après avoir joué Manu et le Temps Merdu, j'ai attaqué ce convoi de l'Arctique qui m'a opposé une certaine résistance ces derniers soirs (je devrais peut-être songer à m'acheter de nouveaux dés, ou un nouveau karma), ce qui explique mon retour retardé
qu'il soit mentionné tout de suite mon maigre apport pour l'élaboration de cette mini- : grattepapier m'a consulté à propos de la vie sur un bateau dans le froid polaire
il apparaît qu'il a bien cerné ce que j'ai pu lui raconter de ma saison de pêche de quelques deux mois en Mer de Barents en mars-avril de la fin des années 90 (je ne suis pas pêcheur de profession mais j'ai eu la chance de pouvoir vivre par deux fois le quotidien très dur de ces mercenaires épris de grands horizons dangereux, croyez-moi j'ai préféré cette autre saison de presque trois mois en Méditerranée, surtout parce qu'elle était en été...)
mais c'est bien tout ce que j'ai pu apporter à ce Cargo pour Mourmansk car je n'avais aucune idée, par exemple, de ce que pouvait être l'équipage d'un tel bâtiment mû au charbon et en temps de guerre, aussi je peux, sans crainte de soupçon de collusion, prendre d'assaut cette aventure se déroulant sur fond de " guerre froide "
(...)
la facture de cette mini- est usuelle et éprouvée, son style et son rythme sont énergiques, voire martiaux, alors même que l'on incarne un civil, ce qui peut étonner de prime abord
mais comme l'histoire se déroule en temps de guerre, ça ne dénote pas plus que cela et on a tôt fait de se laisser embarquer par l'histoire qui, en plus d'être pédagogique (dans les grandes lignes), nous laisse entrevoir le quotidien de ces équipages improbables qui tiennent par la force des choses le pont de ces bateaux qui restent à flot grâce à la rouille
le personnage principal, alcoolique patenté, tient le coup justement grâce à l'alcool et, il le dit lui-même, c'est même sa réserve (qu'il a su calculer au plus juste, signe d'une longue expérience) qui le rend lucide et opérationnel, ça n'a donc pas de réelle influence sur l'aventure mais ça épaissit bien la caractérisation de ce pur capitaine Haddock, ses faiblesses et ses forces, et c'est là aussi raccord
bref, cette mini- est une leçon de beaucoup de choses, historiques en premier lieu, et on a un réel plaisir à la jouer
Un grand de m'avoir lu et d'avoir pris le temps de me faire ce retour, Steflip ! Merci également pour le temps que tu m'as consacré au téléphone pour discuter des dimensions que devrait avoir le cargo, de la taille de son équipage, et des grades dans la marine marchande ! Cela m'a été d'une grande aide, même si au final pour les besoins de l'histoire, j'ai parfois procédé à des ajustements.
Content également que cette AVH t'ait plu dans les grandes lignes. Je me permets de te répondre plus en détail sur quels points plus techniques que tu soulèves :
(Hier, 10:06)steflip a écrit : c'est peut-être cela qui me chagrine, justement : une chance conséquente ou même insolente peut vous faire passer à côté de certaines choses et suivre l'histoire sans être inquiété par un quelconque accroc qui vous ralentisse, alors qu'une déveine chronique vous fait arpenter les sections, car c'est le hasard qui décide au final de votre succès, un peu comme un Défi Fantastique historique
Je comprends ta réticence (et je la partage même !) par rapport à la trop grande place laissée aux hasards (comme c'est le cas dans beaucoup d'AVH et de LDVELH, y compris sur ce mini-Yaz). Si j'avais eu un nombre illimité de paragraphes à ma disposition, j'aurais peut-être choisi (j'y ai songé sérieusement à un moment) de proposer des combats basés sur des choix stratégiques, comme dans " La voie du tigre", mais dans le cadre de 50 paragraphes, ce choix était beaucoup trop couteux en nombre de paragraphes. Par ailleurs, je m'estimais pas assez spécialiste en tactiques militaires navales, et enfin j'avais aussi envie de me confronter à autre chose, et proposer pour une fois, un système de jeu basé sur le hasard, en prenant ça comme un défi, et en allant à l'encontre de mes préférences. Finalement je ne regrette pas ce choix, car cela m'a permis de réaliser qu'on pouvait quand même "scénariser" ces combats, en racontant un petite histoire sur chaque lancer de dés.
(Hier, 10:06)steflip a écrit : désolé, mais le §35 est totalement improbable : un marin à moitié frigorifié secouru par chance ne retournera pas, même par intégrité, dans sa chaloupe pour risquer de nouveau la mort, il restera bien sur le bâtiment qui l'a secouru tout en refusant, plus sûrement, de s'occuper des pièces d'artillerie (et en bouffant au passage les réserves de nourriture aux frais de la Reine)
Désolé de te contredire, mais cet épisode est justement inspiré d'un épisode véridique du PQ17 : les marins d'un cargo torpillé ont refusé de monter dans le cargo qui était venu à leur secours, persuadés que ce cargo se ferait également torpiller tôt ou tard. Traumatisés par leur récent torpillage, ils ont jugé plus prudent de rester dans leur chaloupe, pour essayer de rejoindre Mourmansk à la rame. Mal leur en a pris : les pauvres ont en fait erré dans l'Arctique pendant des jours et des jours. Hé oui, les guerres sont pleines d'histoires comme celle-ci, improbables et pourtant véridiques ! Donc sur le §35, je persiste et signe à 200% !
(Hier, 10:06)steflip a écrit : je reviens pour soulever un détail qui m'a fait lever un sourcil et que j'allais omettre de signaler, d'où ma question à nos chers assesseurs : dans certaines sections, au milieu du texte, il est mentionné " Si votre flottabilité etc., rendez-vous au 14. Sinon, poursuivez votre lecture : "
loin de moi l'envie de jeter un pavé dans cette très bonne mini-, plutôt l'envie d'éclaircir car je n'en suis plus si sûr, mais je crois avoir souvenir que, lors de l'édition précédente des mini-yaz, ou bien celle d'avant, ce procédé avait été qualifié de section supplémentaire camouflée (je ne parviens pas à me souvenir quelle mini- était concernée)
Je plaide non-coupable car ces renvois (qui renvoient tous au même paragraphe, le 14) sont complétement superfétatoires. En fait, je crois bien qu'ils n'étaient même pas présents dans la 1ere version que j'ai postée sur Litteraction ! car dans les régles il est écrit : "S’il (Votre score de FLOTTABILITÉ) atteint 0, votre navire sera condamné à couler. Vous devrez alors l’abandonner et vous rendre directement au paragraphe 14." Je n'ai rajouté ce renvoi vers le 14 dans les paragraphes où il y a des combats qu'ultérieurement en pensant aux joueurs flemmards (comme moi) pour leur éviter de scroller pour chercher le 14 ou la page des règles du jeu (pour ceux qui - comme moi également - ont une mémoire de poisson rouge). Ce n'est donc absolument pas une astuce pour gratter des paragraphes, mais une petite attention pour les lecteurs qui n'aiment pas scroller les pages d'un PDF. (car d'une façon générale, j'essaie toujours d'offrir l'expérience de jeu la plus fluide possible aux lecteurs...) C'est tout !
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Citation :Un grand de m'avoir lu et d'avoir pris le temps de me faire ce retour, Steflip ! Merci également pour le temps que tu m'as consacré au téléphone pour discuter des dimensions que devrait avoir le cargo, de la taille de son équipage, et des grades dans la marine marchande ! Cela m'a été d'une grande aide, même si au final pour les besoins de l'histoire, j'ai parfois procédé à des ajustements.
avec grand plaisir, grattepapier ! et tu as bien fait de choisir mon titre plutôt que ton idée de whisky glacé
Citation :Désolé de te contredire, mais cet épisode est justement inspiré d'un épisode véridique du PQ17 : les marins d'un cargo torpillé ont refusé de monter dans le cargo qui était venu à leur secours, persuadés que ce cargo se ferait également torpiller tôt ou tard. Traumatisés par leur récent torpillage, ils ont jugé plus prudent de rester dans leur chaloupe, pour essayer de rejoindre Mourmansk à la rame. Mal leur en a pris : les pauvres ont en fait erré dans l'Arctique pendant des jours et des jours. Hé oui, les guerres sont pleines d'histoires comme celle-ci, improbables et pourtant véridiques ! Donc sur le §35, je persiste et signe à 200% !
sidérant ! en tout cas, voilà ce que j'apprécie dans nos discussions, le fait d'échanger pour servir au mieux le propos
Citation : Je plaide non-coupable car ces renvois (qui renvoient tous au même paragraphe, le 14) sont complétement superfétatoires. En fait, je crois bien qu'ils n'étaient même pas présents dans la 1ere version que j'ai postée sur Litteraction ! car dans les régles il est écrit : "S’il (Votre score de FLOTTABILITÉ) atteint 0, votre navire sera condamné à couler. Vous devrez alors l’abandonner et vous rendre directement au paragraphe 14." Je n'ai rajouté ce renvoi vers le 14 dans les paragraphes où il y a des combats qu'ultérieurement en pensant aux joueurs flemmards (comme moi) pour leur éviter de scroller pour chercher le 14 ou la page des règles du jeu (pour ceux qui - comme moi également - ont une mémoire de poisson rouge). Ce n'est donc absolument pas une astuce pour gratter des paragraphes, mais une petite attention pour les lecteurs qui n'aiment pas scroller les pages d'un PDF. (car d'une façon générale, j'essaie toujours d'offrir l'expérience de jeu la plus fluide possible aux lecteurs...) C'est tout !
alors peut-être en mettant cette phrase entre parenthèses, genre (Si votre flottabilité etc., rendez-vous tout de suite au 14.), non ? ça éviterait que des ptits malins comme moi viennent tatillonner superfétatoirement
en tout cas, je rabaisse mon sourcil penaudement et te prie de m'excuser
a'rvi, pa !
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