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27/08/2022, 14:58
27/08/2022, 15:52
27/08/2022, 16:33
Vengeance!!! ^^
Épuisés par la bataille, vous vous regroupez tous du côté du ravin ou se trouve Akihiro, et continuez votre progression en direction du sommet de la colline. Le soir est tombé et les oiseaux nocturnes piaillent à la cime des arbres. Vous êtes fatigués mais continuez néanmoins d'avancer.
Vous examinez le sommet de la colline, qui se termine en pente abrupte. Lorsque vous émergez au-dessus de la canopée vous découvrez Le Ténébreux, le navire pirate qui vous a amené sur cette île de Mortlock. Il est amarré dans une anse et derrière lui le soleil couchant colore la mer d'une teinte rouge sang. Vous pouvez voir que les pirates ont installé un campement le long de la plage. Une simple palissade a été dressée le long du rivage, ou il vous semble reconnaître les quelques soixante-dix prisonniers qui étaient avec vous dans les flancs de la caraque. Li Qiang a débarqué une grande partie de son équipage pour tenter de découvrir ce qui est advenu des autres pirates, mais au moins il semblerait que les recherches ne doivent pas démarrer cette nuit.
Tout près du sommet de la colline vous découvrez une caverne, de laquelle surgit un groupe d'une dizaine de personnes. D'origines diverses, vêtus de haillons, ils brandissent des épées ou des armes improvisées. Un Roycien vous interpelle. "Qui êtes-vous? Identifiez-vous!"
"Nous ne sommes pas des pirates!", les rassurez-vous. "Comme vous, nous sommes des prisonniers. Nous avons filé entre les doigts du capitaine Qiang et découvert votre message dans le camp."
Le groupe vous observe. A la vue de vos hardes et votre équipement de mauvaise qualité ils baissent leurs armes. Un homme entre deux âges, à la tignasse blonde, se désigne comme leur chef. "Je suis Tom Rymer, originaire de Pierreforte," dit-il. "Vous devez être épuisés. Venez à l'intérieur, dans le temple."
L'entrée de la grotte s'élargit rapidement et vous pénétrez dans un temple souterrain au sol de pierre. De solides arches, en pierre elles aussi, soutiennent le plafond. Le temple est assez vaste puisque sa salle principale abrite ici trente anciens prisonniers. Ils sont pâles sous le feu qui se reflète sur leur visages mais semblent en assez bonne forme. Le feu brûle dans une sorte d'énorme bol en pierre au milieu de la salle. Ses flammes rouges ont un aspect étrange, irréel, diffusant de la chaleur mais sans la moindre fumée, conférant à ce lieu de culte un aspect infernal. Les murs sont couverts de sculptures d'animaux, certaines grossières, d'autres dignes des galeries d'Ozury.
![[Image: attachment.php?aid=707]](https://rdv1.dnsalias.net/forum/attachment.php?aid=707)
Un homme originaire de Calice, assis en tailleur, est en train de méditer profondément devant une statue d'animal. A votre approche les anciens prisonniers vous observent avec prudence, mais Tom dissipe leurs craintes et vous invite à vous installer près de l'étrange brasier.
"Il était déjà allumé quand nous avons découvert cet endroit", explique Tom. "Et il ne fait aucune doute qu'il brûlera encore quand nous serons partis. Il ne nécessite aucun combustible et nul besoin de l'entretenir. Mais surtout ses flammes sont revigorantes. La plupart d'entre nous n'avons rien mangé depuis trois jours, mais on ne ressent ni faim ni soif en sa présence. Ceci étant, j'aimerai mieux être de retour chez moi le ventre plein et avec un bon lit, plutôt que passer le restant de mes jours ici."
Vous vous installez autour du feu, ravis de pouvoir enfin vous reposer après votre journée harassante. "Que s'est-il passé au campement?" demandez-vous. "Nous savons que c'était une sorte de camp de prisonniers, mais tout le monde était mort ou avait disparu quand nous sommes arrivé là-bas."
Tom acquiesce. "Un pirate du nom de Henry Messener se prenait pour un chasseur hors-pair," explique-t-il. "Plusieurs jours durant il revint au campement avec des trophées de chasse. Des cochons sauvages, des cerfs et autres. Il affirmait qu'il était incroyable qu'une île aussi petite puisse abriter autant de représentants de la faune sauvage. Les pirates mangeaient à satiété, et mêmes les prisonniers bénéficiaient de rations supplémentaires tant les chasses offraient de la nourriture en abondance."
"Un jour l'un des pirates disparut au cours d'une chasse, et quand les autres se partirent à sa recherche ils furent attaqués par les animaux. Ce n'était pas une rencontre fortuite, comme parfois une panthère peut s'attaquer aux hommes. Non, des animaux qui en tant normal n'avaient rien à faire ensemble, des loups et chats sauvages, des cerfs et des sangliers, attaquaient en meutes organisées. Messener a commencé à paniquer, et a organisé de vastes campagnes de chasses. Et c'est alors que la guerre contre les animaux a démarré. Au cours des semaines suivantes des douzaines, puis des centaines furent tués. Mais il ne se passait pas un seul jour sans que les animaux n'attaquent en retour. Pas de nouveaux spécimens, mais des animaux déjà tués au cours des chasses précédentes. Messener, devenu comme fou, a trainé tous les cadavres des animaux jusqu'au campement. Là ils ont été taillés en pièces dans l'entrepôt à viande. Il a essayé d'en brûler certains... mais il y avait tant de corps, qui étaient trempés de sang et en décomposition..."
"Au fil des jours, l'odeur dans le campement devient atroce. Nous avons supplié les pirates de nous laisser partir. Tout ce que nous entendions, c'était le travail incessant des scies, le craquement des os et le bruit des chairs qu'on écorche. Mais il n'y avait plus d'attaques. Les pirates avaient entièrement exterminé la faune locale, vous voyez? Ils avaient tué et découpé tous les grands animaux de l'île sans exception."
"Mais le jour suivant est survenue la tempête. Avec des éclairs si brillants que vous pouviez en voir l'éclat à travers les murs. On entendait des rugissements, de terribles rugissements venus de partout. Les pirates sont sortis sous la pluie et la lune, rouge sang, dardait une affreuse lumière sur eux. Soudain il y eut un mouvement dans un tas de corps, et les pirates criaient pendant que les animaux étaient en train de se réassembler. Mais les membres avaient été éparpillés un peu partout, et les têtes, les corps et les pattes ne correspondaient pas. Les animaux se sont regardés les uns les autres... et ont hurlé de rage. La plupart des pirates furent taillés en pièces cette nuit, tout comme ils l'avaient fait pour les animaux chassés. Nous nous sommes recroquevillés dans nos baraquements, priant que les créatures ne pénètrent pas à l'intérieur."
"Le lendemain matin on n'entendait plus que le silence. Malgré notre immense crainte que voir ces inconcevables créatures réapparaitre, nous sommes parvenus à forcer les portes de nos baraquements. La plupart des pirates semblait avoir disparu, alors nous avons pris tout ce qu'on a pu découvrir d'utile sur place avant de fuir pour essayer de trouver un abri sûr. Cela nous a pris des jours avant de dénicher cet endroit, et au cours du périple nous avons été attaqué par ces animaux... ces chimères, comme nous avons fini par les appeler. Et nous avons découvert ce qui était advenu des corps des pirates. Ils ont eux aussi pris part dans l'assemblage des chimères, mêlant désormais tant l'homme que l'animal."
"Depuis que nous sommes ici nous sommes en sécurité. Mais pour combien de temps, je n'en ai aucune idée. Nous devons à tout prix quitter cette île."
"Il n'y a qu'un seul moyen pour cela," affirmez-vous d'un voix lourde de sommeil. " Le Ténébreux, le bateau qui nous a conduit jusqu'ici. Nous devons le prendre aux pirates, et d'une manière ou d'une autre survivre aux attaques des chimères quand nous le ferons."
L'homme de Calice qui méditait redresse la tête. Son timbre de voix est profond quand il vous adresse la parole. "Dormez, maintenant, " dit-il. "Nous verrons demain matin comment nous occuper du cas des chimères et apaiser les esprits meurtris de l'île."
Sa voix est si douce et la chaleur des flammes si réconfortante, que vous sombrez aussitôt dans le sommeil.
Vous dormez profondément d'un sommeil réparateur, sous l’effet bénéfique des étranges flammes. Tout le monde récupère l'intégralité des points de santé perdus. Et Ti'quon bénéficie à nouveau de l'intégralité de ses sorts.
Vous êtes réveillés par Tom qui vous tend un bol d'eau pour étancher une soif que vous ne ressentez pas. "Buvez," conseille-t-il. "Le feu vous fait oublier la sensation de soif, mais le corps a toujours besoin d'eau."
Vous acquiescez et buvez chacun votre tour de longues gorgées. Cette eau douce provient d'une source qui alimente le ravin non loin du temple.
J'ai mis à jour le lexique. A ce stade je vous propose un peu de RP entre vos personnages...
Lebechi s'approche de Tasha l'air contrite.
"J'ai réfléchi à ce qu'à dit l'homme de Calice. Lui aussi a parlé des esprits de l'île... Je crois que je vous dois des excuses car vous aviez raison. La ruse et la hardiesse de Thalsia ne sont pas les seuls remparts contre les tentatives d'annexion des autres royaumes. Je saurai à l'avenir écouter les paroles de tous les habitants des Archipels, et pas seulement ceux de la capitale."
Épuisés par la bataille, vous vous regroupez tous du côté du ravin ou se trouve Akihiro, et continuez votre progression en direction du sommet de la colline. Le soir est tombé et les oiseaux nocturnes piaillent à la cime des arbres. Vous êtes fatigués mais continuez néanmoins d'avancer.
* * *
Vous examinez le sommet de la colline, qui se termine en pente abrupte. Lorsque vous émergez au-dessus de la canopée vous découvrez Le Ténébreux, le navire pirate qui vous a amené sur cette île de Mortlock. Il est amarré dans une anse et derrière lui le soleil couchant colore la mer d'une teinte rouge sang. Vous pouvez voir que les pirates ont installé un campement le long de la plage. Une simple palissade a été dressée le long du rivage, ou il vous semble reconnaître les quelques soixante-dix prisonniers qui étaient avec vous dans les flancs de la caraque. Li Qiang a débarqué une grande partie de son équipage pour tenter de découvrir ce qui est advenu des autres pirates, mais au moins il semblerait que les recherches ne doivent pas démarrer cette nuit.
Tout près du sommet de la colline vous découvrez une caverne, de laquelle surgit un groupe d'une dizaine de personnes. D'origines diverses, vêtus de haillons, ils brandissent des épées ou des armes improvisées. Un Roycien vous interpelle. "Qui êtes-vous? Identifiez-vous!"
"Nous ne sommes pas des pirates!", les rassurez-vous. "Comme vous, nous sommes des prisonniers. Nous avons filé entre les doigts du capitaine Qiang et découvert votre message dans le camp."
Le groupe vous observe. A la vue de vos hardes et votre équipement de mauvaise qualité ils baissent leurs armes. Un homme entre deux âges, à la tignasse blonde, se désigne comme leur chef. "Je suis Tom Rymer, originaire de Pierreforte," dit-il. "Vous devez être épuisés. Venez à l'intérieur, dans le temple."
* * *
L'entrée de la grotte s'élargit rapidement et vous pénétrez dans un temple souterrain au sol de pierre. De solides arches, en pierre elles aussi, soutiennent le plafond. Le temple est assez vaste puisque sa salle principale abrite ici trente anciens prisonniers. Ils sont pâles sous le feu qui se reflète sur leur visages mais semblent en assez bonne forme. Le feu brûle dans une sorte d'énorme bol en pierre au milieu de la salle. Ses flammes rouges ont un aspect étrange, irréel, diffusant de la chaleur mais sans la moindre fumée, conférant à ce lieu de culte un aspect infernal. Les murs sont couverts de sculptures d'animaux, certaines grossières, d'autres dignes des galeries d'Ozury.
Un homme originaire de Calice, assis en tailleur, est en train de méditer profondément devant une statue d'animal. A votre approche les anciens prisonniers vous observent avec prudence, mais Tom dissipe leurs craintes et vous invite à vous installer près de l'étrange brasier.
"Il était déjà allumé quand nous avons découvert cet endroit", explique Tom. "Et il ne fait aucune doute qu'il brûlera encore quand nous serons partis. Il ne nécessite aucun combustible et nul besoin de l'entretenir. Mais surtout ses flammes sont revigorantes. La plupart d'entre nous n'avons rien mangé depuis trois jours, mais on ne ressent ni faim ni soif en sa présence. Ceci étant, j'aimerai mieux être de retour chez moi le ventre plein et avec un bon lit, plutôt que passer le restant de mes jours ici."
Vous vous installez autour du feu, ravis de pouvoir enfin vous reposer après votre journée harassante. "Que s'est-il passé au campement?" demandez-vous. "Nous savons que c'était une sorte de camp de prisonniers, mais tout le monde était mort ou avait disparu quand nous sommes arrivé là-bas."
Tom acquiesce. "Un pirate du nom de Henry Messener se prenait pour un chasseur hors-pair," explique-t-il. "Plusieurs jours durant il revint au campement avec des trophées de chasse. Des cochons sauvages, des cerfs et autres. Il affirmait qu'il était incroyable qu'une île aussi petite puisse abriter autant de représentants de la faune sauvage. Les pirates mangeaient à satiété, et mêmes les prisonniers bénéficiaient de rations supplémentaires tant les chasses offraient de la nourriture en abondance."
"Un jour l'un des pirates disparut au cours d'une chasse, et quand les autres se partirent à sa recherche ils furent attaqués par les animaux. Ce n'était pas une rencontre fortuite, comme parfois une panthère peut s'attaquer aux hommes. Non, des animaux qui en tant normal n'avaient rien à faire ensemble, des loups et chats sauvages, des cerfs et des sangliers, attaquaient en meutes organisées. Messener a commencé à paniquer, et a organisé de vastes campagnes de chasses. Et c'est alors que la guerre contre les animaux a démarré. Au cours des semaines suivantes des douzaines, puis des centaines furent tués. Mais il ne se passait pas un seul jour sans que les animaux n'attaquent en retour. Pas de nouveaux spécimens, mais des animaux déjà tués au cours des chasses précédentes. Messener, devenu comme fou, a trainé tous les cadavres des animaux jusqu'au campement. Là ils ont été taillés en pièces dans l'entrepôt à viande. Il a essayé d'en brûler certains... mais il y avait tant de corps, qui étaient trempés de sang et en décomposition..."
"Au fil des jours, l'odeur dans le campement devient atroce. Nous avons supplié les pirates de nous laisser partir. Tout ce que nous entendions, c'était le travail incessant des scies, le craquement des os et le bruit des chairs qu'on écorche. Mais il n'y avait plus d'attaques. Les pirates avaient entièrement exterminé la faune locale, vous voyez? Ils avaient tué et découpé tous les grands animaux de l'île sans exception."
"Mais le jour suivant est survenue la tempête. Avec des éclairs si brillants que vous pouviez en voir l'éclat à travers les murs. On entendait des rugissements, de terribles rugissements venus de partout. Les pirates sont sortis sous la pluie et la lune, rouge sang, dardait une affreuse lumière sur eux. Soudain il y eut un mouvement dans un tas de corps, et les pirates criaient pendant que les animaux étaient en train de se réassembler. Mais les membres avaient été éparpillés un peu partout, et les têtes, les corps et les pattes ne correspondaient pas. Les animaux se sont regardés les uns les autres... et ont hurlé de rage. La plupart des pirates furent taillés en pièces cette nuit, tout comme ils l'avaient fait pour les animaux chassés. Nous nous sommes recroquevillés dans nos baraquements, priant que les créatures ne pénètrent pas à l'intérieur."
"Le lendemain matin on n'entendait plus que le silence. Malgré notre immense crainte que voir ces inconcevables créatures réapparaitre, nous sommes parvenus à forcer les portes de nos baraquements. La plupart des pirates semblait avoir disparu, alors nous avons pris tout ce qu'on a pu découvrir d'utile sur place avant de fuir pour essayer de trouver un abri sûr. Cela nous a pris des jours avant de dénicher cet endroit, et au cours du périple nous avons été attaqué par ces animaux... ces chimères, comme nous avons fini par les appeler. Et nous avons découvert ce qui était advenu des corps des pirates. Ils ont eux aussi pris part dans l'assemblage des chimères, mêlant désormais tant l'homme que l'animal."
"Depuis que nous sommes ici nous sommes en sécurité. Mais pour combien de temps, je n'en ai aucune idée. Nous devons à tout prix quitter cette île."
"Il n'y a qu'un seul moyen pour cela," affirmez-vous d'un voix lourde de sommeil. " Le Ténébreux, le bateau qui nous a conduit jusqu'ici. Nous devons le prendre aux pirates, et d'une manière ou d'une autre survivre aux attaques des chimères quand nous le ferons."
L'homme de Calice qui méditait redresse la tête. Son timbre de voix est profond quand il vous adresse la parole. "Dormez, maintenant, " dit-il. "Nous verrons demain matin comment nous occuper du cas des chimères et apaiser les esprits meurtris de l'île."
Sa voix est si douce et la chaleur des flammes si réconfortante, que vous sombrez aussitôt dans le sommeil.
* * *
Vous dormez profondément d'un sommeil réparateur, sous l’effet bénéfique des étranges flammes. Tout le monde récupère l'intégralité des points de santé perdus. Et Ti'quon bénéficie à nouveau de l'intégralité de ses sorts.
*
Vous êtes réveillés par Tom qui vous tend un bol d'eau pour étancher une soif que vous ne ressentez pas. "Buvez," conseille-t-il. "Le feu vous fait oublier la sensation de soif, mais le corps a toujours besoin d'eau."
Vous acquiescez et buvez chacun votre tour de longues gorgées. Cette eau douce provient d'une source qui alimente le ravin non loin du temple.
J'ai mis à jour le lexique. A ce stade je vous propose un peu de RP entre vos personnages...
Lebechi s'approche de Tasha l'air contrite.
"J'ai réfléchi à ce qu'à dit l'homme de Calice. Lui aussi a parlé des esprits de l'île... Je crois que je vous dois des excuses car vous aviez raison. La ruse et la hardiesse de Thalsia ne sont pas les seuls remparts contre les tentatives d'annexion des autres royaumes. Je saurai à l'avenir écouter les paroles de tous les habitants des Archipels, et pas seulement ceux de la capitale."