[YAZ 2023] Les yeux des ténèbres
#16
Merci beaucoup à tous pour vos commentaires !

Je vous rassure : ce n'est pas une aventure que je juge moi-même exceptionnelle. J'en suis raisonnablement satisfait compte tenu des contraintes fixées par la commande (la taille de 100 paragraphes, la nécessité de rendre l'inspiration lovecraftienne bien visible, l'usage des dés, etc.). Mais ce n'est pas une AVH que j'aurais écrite de façon purement spontanée.



(07/12/2023, 19:37)gynogege a écrit : D'abord le système de tests est très bien pensé et les intitulés des tests sont sympa aussi

Je suis très content de savoir que cela t'a plu. J'ai essayé de raffiner un peu le système que j'avais précédemment utilisé dans des AVH comme Vers le Crépuscule.



(07/12/2023, 21:16)Lady V a écrit : J’ai joué sans les règles même si j’avais choisi la capacité Instinct de survie qui me semble-t-il n’a été mentionnée qu’une fois dans le chemin que j’ai pris.

J'admets que je ne suis pas certain que les quatre capacités soient tout à fait équilibrées.

Instinct de Survie a un côté un peu pessimiste, dans le sens où ça sert surtout lorsque les choses se passent mal pour le héros ! La capacité est mentionnée dans à peu près tous les combats, mais ne s'active que pour annuler les pénalités causées par une Vitalité trop basse. Au test du paragraphe 11, elle augmente nettement les chances de survivre... mais les trois autres compétences augmentent les chances de ne pas avoir à passer ce test. Elle accorde un bonus bien utile à l'avant-dernier test de l'AVH (au 29), mais Présence d'Esprit aussi.


(16/12/2023, 00:45)Wor a écrit : La structure est plutôt linéaire, il y a bien quelques libertés d'actions, mais on finit par suivre un cheminement qui est quasi le même quoiqu'on fasse. Ce n'est pas vraiment un défaut, c'est l'histoire qui veut ça ( on est appelé vers quelque chose que l'on découvrira au cours de l'aventure ). Plusieurs fins, qui dépendent surtout des choix lors de la confrontation finale.

C'est vrai qu'il n'y a pas trente-six itinéraires possibles. Je n'ai jamais été très bon pour élaborer des structures peu linéaires avec un faible nombre de paragraphes.

Concernant les fins, elles dépendent en effet beaucoup du dernier choix. L'une d'entre elles (celle du 63) n'est cependant accessible que si on a récupéré un certain code bien plus tôt dans l'aventure.


(19/12/2023, 16:00)Flam a écrit : Sinon, un détail mais je n'ai pas vraiment aimé l'introduction d'un tigre à dent de sabre, à mon avis il détonnait par rapport au reste du bestiaire, et je me suis demandé comment il avait pu surgir du même endroit que les autres monstres.

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#17
- Et bien, mon cher Watson, nous arrivons juste à temps pour voir mon collègue du XXIème siècle confronté à un choix que n'aurait pas renié un célèbre dramaturge de ce pays.
- Nous aurions pu être là bien plus tôt si vous n'aviez pas insisté pour que nous fassions régulièrement halte pour déguster l'une ou l'autre spécialité de la région Sherlock.
- Et nous aurions eu tort de nous priver Watson. C'est qu'il ne s'est pas passé grand-chose de bien passionnant jusqu'à ce point.
- N'êtes-pas vous excessivement critique Sherlock ?
- Toujours. Cependant, dans le cas présent, c'est assez factuel. Notre pauvre Cédric a jusqu'ici été baladé d'une situation légèrement incongrue à l'autre sans qu'il n'ait réellement possibilité d'influer sur sa destinée. Les choses sérieuses ne commencent que maintenant.
- Si tard ?
- Il semblerait. L'affaire à laquelle il a été mêlé était peut-être trop ambitieuse pour être résumée en si peu de signes et de sections. Du moins, avec l'angle choisi. Ménager le livre et le jeu, inclure une enquête, des scènes d'action, du surnaturel, tout ça en préservant une certaine simplicité mécanique, ça n'a rien d'évident.
- Il est vrai que le système est très fluide. Même si, en gentleman d'habitude, j'ai eu du mal à prendre le pli que les modificateurs s'appliquent au seuil de difficulté, et non au résultat du jet de dés.
- En effet Watson. Et voilà comment nous nous retrouvons à devoir passer bien vite sur un final pourtant chargé de potentiel.
- Vous n'allez pas divulgâcher Sherlock ?
- Bien évidemment que si Watson. Quand m'avez-vous vu suivre les conventions de la bonne société ? Observez. À main droite, nous avons un splendide spécimen de Zagor.
- Êtes-vous certain qu'il s'agit bien là de son nom ?
- Allons Watson. J'ai beau avoir une mémoire prodigieuse, je ne vais pas l'encombrer des patronymes de tous les thaumaturges maléfiques qui se bousculent dans ces histoires. Surtout qu'elle n'est pas exactement une Irène Adler en terme d'intelligence. Sa manœuvre 7-2-9 n'a de chance de réussir que si Cédric le veut vraiment, en la soutenant dans son entreprise du début à la fin.
- Vous désapprouvez donc Sherlock ?
- Du tout. Cette simplicité lui permet de contraster avec un antagoniste beaucoup plus complexe. Peut-être trop pour cet étroit écrin. Songez Watson. Un être ayant, même s'il m'en coûte de l'avouer, des connaissances théoriques plus riches que les miennes. Et qui pourtant ne dispose des capacités de déduction qui lui auraient permises d'éviter de se retrouver en cette fâcheuse posture. Comment expliquez-vous cela ?
- Je reconnais là Sherlock une question socratique, à laquelle je ne suis pas réellement censé apporter une réponse, juste me contenter de vous renvoyer la balle.
- Vous lisez en moi comme je lis dans les esprits criminels Watson. J'ai en effet ma propre théorie. C'est qu'il existe un gouffre entre disposer de connaissances et de la capacité à les agencer ensemble de manière à arracher au néant des vérités supplémentaires. Si la créature ici présente dispose de cette habileté dans une mesure supérieure à ce que ses créateurs avaient envisagé, je crains qu'il ne lui manque encore l'étincelle qui la ferait évoluer au-delà d'une recherche instinctive de sa propre survie et de nouvelles proies.
- L'humanité n'est donc pas condamnée Sherlock ?
- Ça, c'est une toute autre question Watson. Disons plutôt que les chances que la fin du monde prenne la forme d'une assimilation globale par une entité préhistorique artificielle sont assez faibles par rapport à toutes les autres façons dont l'espèce humaine pourrait s'anéantir sans aide extérieure.
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#18
J'ai passé un bon moment sur cette aventure assez rapide. Des mystères, des rebonds de situation, une ambiance. Au début, je pensais jouer une avh orientée enquête, mais l'exploration et l'action arrivent très vite. J'ai trouvé le folklore lovecraftien bien utilisé, la rencontre finale assez intense. Lors de mon premier parcours, le jeu m'a paru un peu facile (oui c'est moi qui dis ça), j'ai dû perdre 2 points de Vitalité en tout, mais j'ai jamais eu l'"opportunité" de perdre des points de psy. J'ai obtenu deux codes qui me semblaient redondants (carte et plan, je crois), qui ne m'ont pas servi.
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#19
J’ai beaucoup aimé cette aventure! Je ne suis pas trop familière de l’univers de Cthulhu, je n’ai lu qu’une ou deux nouvelles mais j’étais contente de reconnaître son univers. J’ai trouvé cette aventure vraiment prenante émotionnellement! J’étais très impliquée, surtout que comme c’est ma première AVH d’enquête je ne savais pas trop comment ça allait se passer. Le suspens et le stress étaient bien au rendez-vous!
J’ai fait deux tentatives mais j’avais envie d’en faire d’autres, pour trouver tous les codes et toutes les fins. L’histoire est assez linéaire mais ce n’est pas quelque chose qui m’a dérangé car l’immersion était vraiment bonne!
Sinon pour les règles, j’ai tendance à bien aimer les petites formules mathématiques qui résument bien les calculs à faire en une ligne. J’aurais envie de les placer entre les explications et l’exemple. Ça ne m’a pas empêché de comprendre les règles, j’ai juste eu à relire une deuxième fois et me faire ma petite formule dans la marge.
La difficulté varie vraiment en fonction des dés et j’avoue avoir triché quelques fois.
[+] 1 personne remercie Dame Blanche pour ce message !
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