14/08/2022, 11:40
Les Yaz 2022 ont déjà commencé et plusieurs AVH, dont certaines volumineuses, sont en lice.
J'aimerai avoir le temps de les lire à tête reposée et de faire des retours conséquents, et si possible, utiles pour l'auteur, l'autrice. Mais les mini Yaz m'ont rappelé, si besoin était, que ces appréciations sont hautement chronophages et qu'avec la reprise du travail en septembre, il ne me sera plus loisible d'y consacrer l'énergie que cela nécessiterait.
Aussi mes retours seront-ils bien plus brefs, mais s'appuieront néanmoins sur une méthode d'évaluation, car, contrairement à ce que d'aucuns pensent parfois, j'estime qu'il est tout à fait possible, une fois le domaine, les enjeux, les attentes et les objectifs délimités, d'apprécier objectivement une œuvre. Tout comme, d'une manière générale, on peut ne pas apprécier un livre ou un auteur, mais en reconnaître les indéniables qualités littéraires.
J'use, pour ce faire, de 7 critères d’appréciation. Six d'entre-eux sont notés de 0 à 3, ce qui représente leur degré d'acquisition. Non acquis = 0 ; Insuffisamment acquis = 1 ; En cours d'acquisition = 2 ; et Acquis = 3.
Les 7 critères sont les suivants : l'écriture/le style, l'ambiance, les personnages, le scénario/l'originalité, la mécanique du jeu/le divertissement et la ludicité.
Le dernier critère, l’appréciation personnelle, est noté de 0 à 2, mais avec la possibilité de mettre des demi-points. C'est donc une appréciation sur 5. L'ensemble me permet d'avoir une note sur 20.
Cette notation de non acquis à acquis ne sort pas toute faite du chapeau. Elle provient de considérations pédagogiques dont l’objectif est de faire disparaître (ou reculer) la notation classique. C’est un système d’évaluation par compétence permettant d’indiquer si celle-ci est acquise ou non (et parfois il n’y a que trois degrés), utilisé dans le milieu scolaire. C’est, de manière un peu ironique, cette évaluation sans note qui permettra de dégager une note finale, sur 20, comme au bon vieux temps.
Il existe donc 7 critères qui seront ainsi successivement évalués. Bien que cela semble aller de soi, pour être le plus objectif possible, ces critères doivent être définis au sein d'un ensemble structurant l'évaluation.
Le domaine est évidemment celui de la littérature arborescente, mais non professionnelle. Alors déjà, ce premier point pourrait poser problème. Que veut dire professionnel ? Qu'entendons-nous par professionnel ? Je n'entrerai pas dans une approche notionnelle. Seule compte en fait l'idée que tout le monde peut participer, que tout le monde est auteur/autrice, lecteur/lectrice. Ce qui suppose, évidemment, qu'il y aura des textes (j'utilise ce vocable dans le sens d'objet littéraire, cela pourrait donc inclure des BD, ou tout type de support arborescent) plus maladroits que d'autres, les auteurs pouvant être très jeunes, pouvant s'essayer pour la première fois à la rédaction d'une histoire, ou chercher à mettre en avant le jeu et le divertissement sur la qualité littéraire. Cela veut dire qu'on (je) évalue ici entre-nous, généreusement, d'une manière un peu plus souple et indulgente que s'il s'était agi d'un texte payant publié contre rémunération par une maison d'édition dans l'espace publique.
L'enjeu est assez simple : décerner un prix. Cela suppose un classement. Je n'estime pas – mais c'est mon opinion personnelle – que nous sélectionnons la meilleure AVH, mais celle dont l'ensemble des qualités intrinsèques a réussi à séduire la majorité du moment. Ce serait donc un prix d'estime qui récompense le travail, la qualité et les attentes des lecteurs. Et c'est ainsi que j'évalue. Je ne cherche pas à dire laquelle est la meilleure, mais celle qui objectivement mérite le plus, au regard des critères, ce prix d'estime, de considération, qui est ainsi décerné, sans méjuger de la valeur des autres travaux.
Pour finir, les attentes – mes attentes, devrais-je dire – sont celles délimitées par mes 7 critères précédemment évoqués, bien que la qualité littéraire et le divertissement soient pour moi ceux qui prédominent. Il est temps d'y jeter un œil.
1• L'écriture/le style : un style est considéré comme acquis (3) lorsque non seulement la syntaxe est bonne et fluide, mais lorsqu'il parvient à nous immerger sans difficulté dans l'univers que l'auteur nous propose. Je note donc à la fois la correction du style (absence d'erreurs grossières) et son efficacité (capacité à être immersif) ; et non sa qualité intrinsèque, ce qui reviendrait à prendre Proust, Sagan, Malraux ou Nabokov pour mètre étalon, ce qui serait un peu dur pour tout le monde.
2• L'ambiance : c'est la manière dont le contexte et l'atmosphère générale du récit sont non seulement retranscrits, mais éprouvés, ce qui peut passer par la forme, comme par le fond. Il faut ressentir cet environnement – avoir peur, être dérouté, excité, etc. – mais aussi pouvoir se l'imaginer, le visualiser. Bref, être happé par l'histoire, ne plus pouvoir la lâcher, tout en en ayant des représentations claires et précises de ce que l'auteur met en scène.
3• Les personnages : ce critère prend en compte la psychologie des personnages, leur construction, leur évolution, mais aussi la manière dont l'auteur parvient à les croquer, à retranscrire leurs interactions, à les faire dialoguer, et éventuellement à étendre ce dialogue avec le lecteur. Les personnages existent-ils, nous sont-ils crédibles, évitent-ils le cliché, le stéréotype ? Ce sera bien souvent au travers de leurs motivations et de leurs agissements que nous pourrons nous représenter les figures marquantes du récit et ainsi déterminer s'ils sont correctement construits ou non.
4• Le scénario/l'originalité : c'est pour moi davantage la manière dont l'histoire est ficelée que l'originalité absolue qui importe. Rien, ou à peu près, aujourd'hui, n'est vraiment original. Ce sont surtout la contextualisation et la perspective utilisée qui donneront du relief à l'histoire. Un bon récit possède un objectif, un début, un milieu et une fin. Chaque élément est tout aussi important que les autres, et ils doivent se développer, s'agencer vers le dénouement prévu par l'auteur. L'originalité peut néanmoins provenir d'un concept, comme d'une perspective nouvelle sur une idée connue. La cohérence de l'ensemble demeure essentielle. Il faudrait ici aborder la notion d'univers, mais elle me conduirait à des développements bien trop longs. Disons simplement que j'en tiens compte principalement ici.
5• La mécanique du jeu/le divertissement : ce sont d'abord les règles, comment celles-ci sont présentées, si elles sont compréhensibles, jouables, efficaces – c'est-à-dire non seulement si elles permettent la résolution de l'action de manière satisfaisante, mais si elles sont également adaptées à l'univers qu'elles simulent. Peu importe qu'elles soient simples ou compliqués, c'est l'efficacité en cours de jeu (la jouabilité) et leur capacité à simuler le réel (ou plutôt à en rendre compte) qui prévaudront.
Cela pose évidemment un soucis pour les textes sans règles apparentes. Je tiens compte alors de la structure, de l'agencement du texte et donc de la manière dont on joue avec le texte et dont il nous divertit. C'est sa capacité à nous amuser, à nous faire passer un bon moment, à jouer sans règles en avançant à travers les sections, qui sera dans ce cas-là évalué.
6• La ludicité : ce néologisme traduit la rencontre de l'histoire vécue avec le jeu proposé. C'est bien souvent lui qui détermine la difficulté du livre-jeu. Ici, il est nécessaire de parvenir à un équilibre – pas toujours évident à réaliser – entre narration (linéarité) et jeu (choix/options du joueur). Ce qui importe, ce n'est pas la préférence de l'auteur pour tel ou tel aspect de la ludicité : hasard ou non, un seul chemin ou plusieurs, avec ou sans condition (code, énigme...), mais que la ludicité soit bien prise en compte dans le jeu proposé pour que les orientations de l'auteur ne pénalisent pas le plaisir de jouer. Une faible ludicité indique une histoire très linéaire ou un livre peu jouable (punitif) ou sans jeu (peu importe nos choix). C'est donc le critère le plus difficile à cerner puisqu'il naît de la rencontre de la mécanique et de l'écriture, ces deux aspects se nourrissant l'un l'autre pour parvenir à l'essence même de ce que nous évaluons, l'arborescence interactive.
7• L'avis personnel : ce dernier critère est purement subjectif et correspond aux petites satisfactions ou déceptions au cours du récit. Il s'attachera donc à prendre en compte certains aspects délaissés – et éminemment personnels – de ma relation avec l'aventure : agacement ou joie, illustrations, références, soins apporté à l'orthotypographie, thème abordé, effort particulier, etc.
Il va de soi que même avec ce système, je n'échapperai pas complètement à la subjectivité. J'aime certains types de règles, je préfère certaines histoires à d'autres, j'ai ma conception du cliché, etc. Mais comme c'est assez encadré et que j'en suis conscient, cela devrait me permettre de minimiser la chose pour obtenir une note finale crédible et la plus neutre possible.
Évidemment, ce système d'évaluation m'est propre. Il ne se veut ni ne se prétend meilleur ou pire que d'autres. Bien souvent, une évaluation à l'instinct en se frottant le menton aboutira au même résultat. Mais c'est ce système qui me permet de structurer mes avis et de réguler une subjectivité parfois un peu dure (toutes mes notes instinctives sont systématiquement réévaluées à la hausse avec cette méthode). C'est ainsi que dans mes futurs et probables retours pour les Yaz, je ne reviendrai pas sur ceci, me contentant de donner un avis général – un gain de temps pour moi – ce qui, je l'espère, conviendra aux auteurs et autrices.
P.S. : le sujet s'intitulant Évaluation des AVH, et comme je n'ai pas trouvé un sujet approchant sur le site, il va de soi que celles et ceux qui souhaitent présenter leur méthode sont les bienvenus.
J'aimerai avoir le temps de les lire à tête reposée et de faire des retours conséquents, et si possible, utiles pour l'auteur, l'autrice. Mais les mini Yaz m'ont rappelé, si besoin était, que ces appréciations sont hautement chronophages et qu'avec la reprise du travail en septembre, il ne me sera plus loisible d'y consacrer l'énergie que cela nécessiterait.
Aussi mes retours seront-ils bien plus brefs, mais s'appuieront néanmoins sur une méthode d'évaluation, car, contrairement à ce que d'aucuns pensent parfois, j'estime qu'il est tout à fait possible, une fois le domaine, les enjeux, les attentes et les objectifs délimités, d'apprécier objectivement une œuvre. Tout comme, d'une manière générale, on peut ne pas apprécier un livre ou un auteur, mais en reconnaître les indéniables qualités littéraires.
J'use, pour ce faire, de 7 critères d’appréciation. Six d'entre-eux sont notés de 0 à 3, ce qui représente leur degré d'acquisition. Non acquis = 0 ; Insuffisamment acquis = 1 ; En cours d'acquisition = 2 ; et Acquis = 3.
Les 7 critères sont les suivants : l'écriture/le style, l'ambiance, les personnages, le scénario/l'originalité, la mécanique du jeu/le divertissement et la ludicité.
Le dernier critère, l’appréciation personnelle, est noté de 0 à 2, mais avec la possibilité de mettre des demi-points. C'est donc une appréciation sur 5. L'ensemble me permet d'avoir une note sur 20.
Cette notation de non acquis à acquis ne sort pas toute faite du chapeau. Elle provient de considérations pédagogiques dont l’objectif est de faire disparaître (ou reculer) la notation classique. C’est un système d’évaluation par compétence permettant d’indiquer si celle-ci est acquise ou non (et parfois il n’y a que trois degrés), utilisé dans le milieu scolaire. C’est, de manière un peu ironique, cette évaluation sans note qui permettra de dégager une note finale, sur 20, comme au bon vieux temps.
Il existe donc 7 critères qui seront ainsi successivement évalués. Bien que cela semble aller de soi, pour être le plus objectif possible, ces critères doivent être définis au sein d'un ensemble structurant l'évaluation.
Le domaine est évidemment celui de la littérature arborescente, mais non professionnelle. Alors déjà, ce premier point pourrait poser problème. Que veut dire professionnel ? Qu'entendons-nous par professionnel ? Je n'entrerai pas dans une approche notionnelle. Seule compte en fait l'idée que tout le monde peut participer, que tout le monde est auteur/autrice, lecteur/lectrice. Ce qui suppose, évidemment, qu'il y aura des textes (j'utilise ce vocable dans le sens d'objet littéraire, cela pourrait donc inclure des BD, ou tout type de support arborescent) plus maladroits que d'autres, les auteurs pouvant être très jeunes, pouvant s'essayer pour la première fois à la rédaction d'une histoire, ou chercher à mettre en avant le jeu et le divertissement sur la qualité littéraire. Cela veut dire qu'on (je) évalue ici entre-nous, généreusement, d'une manière un peu plus souple et indulgente que s'il s'était agi d'un texte payant publié contre rémunération par une maison d'édition dans l'espace publique.
L'enjeu est assez simple : décerner un prix. Cela suppose un classement. Je n'estime pas – mais c'est mon opinion personnelle – que nous sélectionnons la meilleure AVH, mais celle dont l'ensemble des qualités intrinsèques a réussi à séduire la majorité du moment. Ce serait donc un prix d'estime qui récompense le travail, la qualité et les attentes des lecteurs. Et c'est ainsi que j'évalue. Je ne cherche pas à dire laquelle est la meilleure, mais celle qui objectivement mérite le plus, au regard des critères, ce prix d'estime, de considération, qui est ainsi décerné, sans méjuger de la valeur des autres travaux.
Pour finir, les attentes – mes attentes, devrais-je dire – sont celles délimitées par mes 7 critères précédemment évoqués, bien que la qualité littéraire et le divertissement soient pour moi ceux qui prédominent. Il est temps d'y jeter un œil.
1• L'écriture/le style : un style est considéré comme acquis (3) lorsque non seulement la syntaxe est bonne et fluide, mais lorsqu'il parvient à nous immerger sans difficulté dans l'univers que l'auteur nous propose. Je note donc à la fois la correction du style (absence d'erreurs grossières) et son efficacité (capacité à être immersif) ; et non sa qualité intrinsèque, ce qui reviendrait à prendre Proust, Sagan, Malraux ou Nabokov pour mètre étalon, ce qui serait un peu dur pour tout le monde.
2• L'ambiance : c'est la manière dont le contexte et l'atmosphère générale du récit sont non seulement retranscrits, mais éprouvés, ce qui peut passer par la forme, comme par le fond. Il faut ressentir cet environnement – avoir peur, être dérouté, excité, etc. – mais aussi pouvoir se l'imaginer, le visualiser. Bref, être happé par l'histoire, ne plus pouvoir la lâcher, tout en en ayant des représentations claires et précises de ce que l'auteur met en scène.
3• Les personnages : ce critère prend en compte la psychologie des personnages, leur construction, leur évolution, mais aussi la manière dont l'auteur parvient à les croquer, à retranscrire leurs interactions, à les faire dialoguer, et éventuellement à étendre ce dialogue avec le lecteur. Les personnages existent-ils, nous sont-ils crédibles, évitent-ils le cliché, le stéréotype ? Ce sera bien souvent au travers de leurs motivations et de leurs agissements que nous pourrons nous représenter les figures marquantes du récit et ainsi déterminer s'ils sont correctement construits ou non.
4• Le scénario/l'originalité : c'est pour moi davantage la manière dont l'histoire est ficelée que l'originalité absolue qui importe. Rien, ou à peu près, aujourd'hui, n'est vraiment original. Ce sont surtout la contextualisation et la perspective utilisée qui donneront du relief à l'histoire. Un bon récit possède un objectif, un début, un milieu et une fin. Chaque élément est tout aussi important que les autres, et ils doivent se développer, s'agencer vers le dénouement prévu par l'auteur. L'originalité peut néanmoins provenir d'un concept, comme d'une perspective nouvelle sur une idée connue. La cohérence de l'ensemble demeure essentielle. Il faudrait ici aborder la notion d'univers, mais elle me conduirait à des développements bien trop longs. Disons simplement que j'en tiens compte principalement ici.
5• La mécanique du jeu/le divertissement : ce sont d'abord les règles, comment celles-ci sont présentées, si elles sont compréhensibles, jouables, efficaces – c'est-à-dire non seulement si elles permettent la résolution de l'action de manière satisfaisante, mais si elles sont également adaptées à l'univers qu'elles simulent. Peu importe qu'elles soient simples ou compliqués, c'est l'efficacité en cours de jeu (la jouabilité) et leur capacité à simuler le réel (ou plutôt à en rendre compte) qui prévaudront.
Cela pose évidemment un soucis pour les textes sans règles apparentes. Je tiens compte alors de la structure, de l'agencement du texte et donc de la manière dont on joue avec le texte et dont il nous divertit. C'est sa capacité à nous amuser, à nous faire passer un bon moment, à jouer sans règles en avançant à travers les sections, qui sera dans ce cas-là évalué.
6• La ludicité : ce néologisme traduit la rencontre de l'histoire vécue avec le jeu proposé. C'est bien souvent lui qui détermine la difficulté du livre-jeu. Ici, il est nécessaire de parvenir à un équilibre – pas toujours évident à réaliser – entre narration (linéarité) et jeu (choix/options du joueur). Ce qui importe, ce n'est pas la préférence de l'auteur pour tel ou tel aspect de la ludicité : hasard ou non, un seul chemin ou plusieurs, avec ou sans condition (code, énigme...), mais que la ludicité soit bien prise en compte dans le jeu proposé pour que les orientations de l'auteur ne pénalisent pas le plaisir de jouer. Une faible ludicité indique une histoire très linéaire ou un livre peu jouable (punitif) ou sans jeu (peu importe nos choix). C'est donc le critère le plus difficile à cerner puisqu'il naît de la rencontre de la mécanique et de l'écriture, ces deux aspects se nourrissant l'un l'autre pour parvenir à l'essence même de ce que nous évaluons, l'arborescence interactive.
7• L'avis personnel : ce dernier critère est purement subjectif et correspond aux petites satisfactions ou déceptions au cours du récit. Il s'attachera donc à prendre en compte certains aspects délaissés – et éminemment personnels – de ma relation avec l'aventure : agacement ou joie, illustrations, références, soins apporté à l'orthotypographie, thème abordé, effort particulier, etc.
Il va de soi que même avec ce système, je n'échapperai pas complètement à la subjectivité. J'aime certains types de règles, je préfère certaines histoires à d'autres, j'ai ma conception du cliché, etc. Mais comme c'est assez encadré et que j'en suis conscient, cela devrait me permettre de minimiser la chose pour obtenir une note finale crédible et la plus neutre possible.
Évidemment, ce système d'évaluation m'est propre. Il ne se veut ni ne se prétend meilleur ou pire que d'autres. Bien souvent, une évaluation à l'instinct en se frottant le menton aboutira au même résultat. Mais c'est ce système qui me permet de structurer mes avis et de réguler une subjectivité parfois un peu dure (toutes mes notes instinctives sont systématiquement réévaluées à la hausse avec cette méthode). C'est ainsi que dans mes futurs et probables retours pour les Yaz, je ne reviendrai pas sur ceci, me contentant de donner un avis général – un gain de temps pour moi – ce qui, je l'espère, conviendra aux auteurs et autrices.
P.S. : le sujet s'intitulant Évaluation des AVH, et comme je n'ai pas trouvé un sujet approchant sur le site, il va de soi que celles et ceux qui souhaitent présenter leur méthode sont les bienvenus.
Goburlicheur de chrastymèles