L'Épée de Légende S3E01 (Les Treize Mages)
Jehan a écrit :
(Cela devrait suffire à achever Icon. Ce double six m’a provoqué une légère angoisse… D’un point de vue tactique, au tour suivant, le plus sûr aurait sans doute été de fuir afin d’être hors de portée du mage de guerre et laisser Milena, dont le nombre de points d’endurance lui permettait d’encaisser au moins un coup, en terminer avec lui. Mais Pharéole n’est pas Eusèbe…)
Quel dévouement pour le groupe !
Dans ses extrémités, Pharéole est un sein.

(17/11/2017, 18:37)Jehan a écrit :
Je reconnais.

Mais c’est sympa, une hache. Ça permet de faire des rimes rigolotes.

Un bûcheron prénommé Eustache,
M’appris un jour à manier la hache.
Je m’y pris tellement comme une tâche,
Que le pauvre en perdit sa moustache.
M'apprit*
tache*

C'est tellement rare un Jehan qui fait des fautes d'orthographe ! (sans ironie)
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi
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(17/11/2017, 19:20)Lyzi Shadow a écrit : Quel dévouement pour le groupe !
Dans ses extrémités, Pharéole est un sein.

Hé hé, joli !

(Du coup, je cherche un jeu de mots avec phare, mais mon cerveau commence à fatiguer.)

(17/11/2017, 19:20)Lyzi Shadow a écrit : M'apprit*
tache*

C'est tellement rare un Jehan qui fait des fautes d'orthographe ! (sans ironie)

Argh.

J’assume l’entière responsabilité de cet échec, et j’en tire les conséquences qui s’imposent, en me retirant définitivement de l’art de la rime.

Naaan, j’déconne. Je vais juste aller effacer les preuves…
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(17/11/2017, 18:37)Jehan a écrit : Mais c’est sympa, une hache. Ça permet de faire des rimes rigolotes.
+1 faudrait faire une partie avec des persos vraiment déj(eh)antés Mrgreen



(17/11/2017, 19:47)Jehan a écrit :
(17/11/2017, 19:20)Lyzi Shadow a écrit : Quel dévouement pour le groupe !
Dans ses extrémités, Pharéole est un sein.

Hé hé, joli !

(Du coup, je cherche un jeu de mots avec phare, mais mon cerveau commence à fatiguer.)
un truc en "...né nu, phare...", peut-être ? lol

EDIT : ça m'a pris une petite heure, mais j'ai bien rigolé Lool



(17/11/2017, 19:20)Lyzi Shadow a écrit : M'apprit*
tache*

C'est tellement rare un Jehan qui fait des fautes d'orthographe ! (sans ironie)
c'est là qu'on constate avec dépit que Jehan ne lit paza *Haute voix ses vers mefiant
сыграем !
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Pharéole frappe le maillet avec le gong. Cela produit une note sourde, dont le son cesse de parvenir à vos oreilles lorsqu'un sortilège de téléportation vous transporte soudain jusqu'à la plate-forme de basalte. Un large sarcophage orné de joyaux en occupe le centre et, dans la pénombre, vous voyez un vieil homme s'en écarter pour s'approcher de vous. Les traînées phosphorescentes qui tombent du plafond de la caverne sont clairement visibles à travers son corps éthéré. De toute évidence, ce n'est pas un être vivant. Ses mains spectrales se lèvent...


Le fantôme vous adresse la parole d'une voix qui contient un millénaire d'histoire. "De mon vivant, j'étais le mage Zyn. J'était le plus puissant des archimages et j'aurais eu la domination universelle si la jalousie mesquine de mes pairs n'avait provoqué ma chute. Ces fous ont tué mon serviteur, le géant Skrymir. Ils n'avaient pas le pouvoir de me détruire totalement, mais ils m'ont emprisonné ici. Et ici je suis resté pendant dix siècles. Dix siècles ! Ils se sont écoulés comme la lente progression du Léviathan dans les abysses, comme le ronflement régulier des dieux qui sommeillent sous Spyte... Dix siècles pour manigancer et pour me préparer. Ma vengeance est désormais prête, mais j'ai besoin de votre aide pour l'exécuter. Qu'en dites-vous ?"


- Vous pouvez accepter d'aider le fantôme de Zyn,

- ou refuser.
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"Comme je vous comprends et vous approuve, mage Zyn! Je serais ravie de vous aider."
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« Esprit, si puissant que j’en tremble,
Si nous acceptons ta supplique,
Joignant nos voix d’un seul ensemble,
C’est dans un objectif unique :
Des mages, abattre les acquis.
Profiter, à plein, je le clame,
Du dernier jour de tyrans qui
De toi, sans le moindre état d’âme,
Ont abusé, souillé l’aura,
Puis, sans une once de remords,
Décidé de, les scélérats,
T’abandonner, là, à ton sort. »

Pharéole s’approche de la magicienne et lui murmure à l’oreille :

« Milena, nous formons une bien belle paire,
Car si je suis bavard, vous êtes une maligne,
Par conséquent, pour ne point commettre d’impair,
Je vous invite à lire entre lesdites lignes… »
Répondre
(Dix siècles de solitude ont sans doute émoussé la capacité de l'archimage Zyn a détecter le manque de sincérité. Ou peut-être qu'il ne la possédait même pas de son vivant.)


"Ah, c'est bien," dit le fantôme avec un sourire sans joie et vaporeux. "Les loyaux serviteurs de Zyn partageront sa gloire, et je vous récompenserai plus que tout autre." Il passe ses mains au-dessus du couvercle du sarcophage, qui s'élève lentement dans les airs. Vous découvrez un squelette putréfié, serrant un morceau de granit entre ses doigts brisés.

"Ma forme humaine..." dit le fantôme avec nostalgie. "Cela fait si longtemps que je n'ai pu goûter aux vins capiteux d'Asmulie ou sentir les parfums que porte la brise fraîche... Prenez la pierre ! Prenez-la vite ! Je ne veux pas m'apesantir sur le souvenir des choses que j'ai perdues."

Vous n'avez pas d'autre choix que d'obéir. En acceptant d'aider le fantôme, vous avez perdu tout pouvoir de vous opposer à sa volonté. Vous retirez le morceau de granit des mains du squelette et le sarcophage se referme lentement.

Vous découvrez qu'il s'agit en réalité d'un coeur fossilisé. "C'est le coeur du géant Skrymir," explique le fantôme. "ll a été détruit par les archimages, mais il sera l'instrument de ma vengeance contre ses héritiers, ces pathétiques charlatans qui ont usurpé le renom de notre grandeur ancienne..." Sa silhouette frémit et semble un instant devenir plus grande et plus ténébreuse, avant de se remettre à briller d'une froide clarté. "Dirigez-vous vers le sommet. Je ne me soucie pas de cette petite compétition, ni de savoir si vous prenez l'Emblème de la Victoire ou non. Faites-le si vous le souhaitez. Mais, sur le chemin qui vous mène à l'Emblème, vous passerez à travers des pièces où gisent les morceaux éparpillés du corps de Skrymir : ses jambes massives, sa cage thoracique, ses bras et son crâne décharné. Emportez-les avec vous. Au sommet, assemblez-les et placez le coeur fossilisé dans sa poitrine poussiéreuse. Puis écartez-vous, car la magie de Zyn déferlera à nouveau à travers les interstices cosmiques, comme dans les temps anciens. La chair recouvrira ses os jaunis, son coeur battra et un sang chaud affluera dans ses veines ; ses yeux s'ouvriront pour contempler la caricature de la Krarth ancienne, et il infligera un juste châtiment aux mages imposteurs. À présent, préparez-vous à retourner en-dessous..."

Il lève des mains diaphanes et un flot de lumière gris-bleu vous entoure. Ce qui vous entoure se transforme à nouveau et vous vous retrouvez sur la plaine en-dessous de la plate-forme flottante.


(La suite un peu plus tard, car il y a désormais un passage assez linéaire. Vous ne pouvez pas vous débarrasser du coeur de Skrymir ni des objets que vous allez acquérir à présent.)
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Vous vous remettez en marche et vous atteignez finalement la base de la colline. La plaine était plus grande qu'il n'y paraissait et vous avez l'impression d'avoir marché près de trois kilomètres. Le brouillard se disperse en volutes mélancoliques tandis que vous commencez votre ascension. Loin au-dessus, l'Emblème de la Victoire claque dans le vent spectral qui hurle à travers ces lieux désolés.

Une pente vous conduit jusqu'à une crevasse dans la paroi abrupte de la colline. De l'autre côté, vous découvrez un chemin s'élevant en spirale vers le sommet. La pente est raide et vous êtes soulagés d'atteindre une petite salle où reposer vos jambes douloureuses. Faisant une pause pour récupérer vos forces, vous remarquez une clarté rougeâtre à l'arrière de la salle. Elle éclaire un crâne... mais quel crâne ! Il a dû appartenir à un homme qui faisait au moins quatre mètres de haut. Alors que vous l'observez avec stupéfaction, un grognement émerge de sa bouche décharnée. Puis il parle...

"J'étais le géant Skrymir, qui a osé défier les archimages. C'était dans les temps anciens, avant le cataclysme de Spyte qui a permis à des imposteurs de monter sur les trônes anciens. Les archimages étaient de véritables sorciers ! Ils ont décomposé ma chair par leurs sorts, pétrifié mon coeur puissant par leurs regards farouches, fait bouillir mon sang avec leur rage, fracturé ces vieux os avec leurs incantations... Mais, avec votre aide, je pourrais me lever à nouveau et balayer ces charlatans capricieux qui prétendent être des mages. Rassemblez mes ossements, ce crâne à travers lequel je vous parle et les autres fragments dispersés que vous trouverez. Au sommet, réunissez-les. Rendez-moi la vie et vos récompenses dépasseront tous les rêves que peut inspirer la cupidité."



Étant sous l'influence de Zyn, vous n'avez à vrai dire pas le choix : vous devez emporter le crâne.
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Oups.

Il y avait donc une faille dans mon plan.

Où allons-nous si l’on ne peut plus mentir honnêtement !
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Vous suivez le chemin jusqu'à une nouvelle salle. Une cage thoracique y est suspendue à un arbre pétrifié, accrochée par une large chaîne à l'une des branches de pierre. Des têtes tranchées sont accrochées par les cheveux aux autres branches. Une fissure dans le mur extérieur vous offre un point de vue sur le labyrinthe : la plate-forme de basalte flottant au-dessus de la plaine des monolithes, un gouffre au-dessus duquel volent des dirges, un pylone au milieu d'un lac de lave, le temple d'Échidna... Vous êtes venu si loin, mais vous ressentez à présent une terrible lassitude. Votre quête commence à vous paraître presque inutile. Comme il serait simple de vous asseoir ici et d'oublier vos soucis. D'accepter la défaite...

Un vent strident souffle depuis l'arbre. Un millier de bouches grimaçantes apparaissent sur son écorce de pierre, criant et vous appelant. Un millier de doigts noircis vous font signe de les rejoindre. Vous sentez la folie vous menacer...


La voix de l'archimage Zyn résonne à l'intérieur de vos têtes. "Les gardiens des mages essaient de vous arrêter avec leur sorcellerie. Mais les serviteurs de Zyn peuvent toujours compter sur leur maître pour les protéger... Écoutez la musique de l'ancienne Krarth."

Une musique emplit vos esprits : le chant atonal de la symphonie Cabbandari. Elle n'est pas à votre goût, mais elle a pour effet de chasser les illusions qui menaçaient votre santé mentale.

"À présent, prenez la cage thoracique de Skrymir," vous dit Zyn.



(D'un point de vue utilitaire, ce passage est l'une des principales raisons de servir Zyn. Si ce n'est pas le cas, tous les personnages doivent réussir un test de Pouvoir ou devenir fous et incapables de poursuivre l'aventure. Ça n'aurait sans doute pas trop posé de problème à Milena, mais Pharéole aurait couru un danger bien réel.)
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(20/11/2017, 21:42)Outremer a écrit : Pharéole aurait couru un danger bien réel.

Tout dépend si l’on considère qu’il est déjà fou…

(Promis, j’arrête de t’interrompre !)
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Milena a pris le cœur et le crâne. Il ne lui reste plus de place pour la cage thoracique, qu'elle laisse à Pharéole.

Elle prend un instant pour contempler à loisir l'ornementation macabre des lieux, sans que son visage affiche la moindre émotion.
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Le crâne prononce un ordre guttural, sonnant comme un glas funèbre. Le cadenas retenant la chaîne s'ouvre et la cage thoracique tombe au bas de l'arbre pétrifié. Vous devez l'emporter.


Vous poursuivez le long du tunnel jusqu'à une autre salle. Vous devez être à mi-chemin du sommet, à présent. Un autre tunnel poursuit l'ascension, mais pour l'atteindre, vous devez passer à côté d'un trône de pierre grossièrement taillé, auquel sont enchaînés un gigantesque pelvis squelettique et des jambes de même proportion.


Le crâne parle à nouveau. Les chaînes se défont et battent en retraite dans la pénombre, sinuant comme des serpents le long du sol de pierre. Vous devez emporter les jambes squelettiques (elles comptent comme deux objets).


Vous savez à quoi vous attendre avant de parvenir à la salle suivante. Ses parois déformés évoquent un temple ancien qui aurait été soumis à une chaleur terrifiante. Des adorateurs se tiennent figés, transformés en statues de sel, pétrifiés pour toujours dans les attitudes d'horreur et de panique qu'ils ont adopté à l'instant du désastre.

Au-delà se trouve les objet que vous attendiez : deux bras squelettiques massifs, attachés à des omoplates robustes comme des boucliers. L'une des mains décharnées est encore revêtue d'un gantelet de fer, hérissé de pointes.

Vous devez emporter les bras (chacun compte comme un objet). Vous pouvez prendre le gantelet, mais vous n'y êtes pas obligés.


(Sauf erreur, il va falloir que vous libériez un peu de place dans vos inventaires. Dites-moi par ailleurs si vous prenez le gantelet ou non.)
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Subjuguée, Milena exhorte Pharéole à prendre les os des jambes et des bras. Pour sa part, elle se défait sans sourciller de son épée pour emporter le gantelet, le regard brillant de convoitise.
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(20/11/2017, 22:15)tholdur a écrit : Pour sa part, elle se défait sans sourciller de son épée pour emporter le gantelet, le regard brillant de convoitise.


Juste au cas où, je précise qu'il est trop grand pour que l'un d'entre vous puisse l'utiliser comme arme !
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