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Bonjour,
Je découvre aujourd'hui le sujet (voila ce qui arrive quand on se connecte 4 fois par an )
(20/10/2013, 13:26)mikaelfmk a écrit : Hé bien les auteurs n'ont pas voulu proposer les pdf 1-6 car ils ont peur du piratage et ils veulent un jour ressortir les livres 1-6 en noir et blanc format poche souple et ont peur que en distribuant les pdf moins de gens achetent leur réedition.
Un comportement difficilement qualifiable (pour rester le plus poli possible). Non mais sérieusement ça fait des années que cela aurait du tomber dans le domaine publique, il faut arrêter de délirer avec les droits d'auteur. Ce sont devenus des gens "normaux" tu dis ? Encore heureux ! Pourquoi, ça n'a pas toujours été le cas ? Moi, comme tous les gens "normaux", je suis payé quand je travail. Et pas pour quelque chose que j'aurai écrit (ou programmé ou...) 20 ou 30 ans plus tôt !
Bref, TU choisis de les "aimer" (je te cite) et de leur donner un maximum d'argent. C'est ton choix, pas forcément le choix et l'envi de ceux à qui tu demande de l'argent. Certains ici ont étés choqués par les prix proposés, et peut être plus globalement par le ton mercantile qui se dégage de tout ceci. Ce n'est pas moi qui vais les blâmer.
Et oui, quand on s’énerve sur quelque chose, on peut avoir tendance à insulter les gens. Ce n'est pas très constructif, mais ça soulage sur le coup. Tu veux un bon conseil ? Essaye de répondre sur le même ton (avec humour c'est encore mieux) la prochaine fois que tu sera, toi ou un de tes proches, victimes d'une attaque personnelle. La liberté d'expression est un bien précieux dont il faut faire usage pour ne pas qu'elle disparaisse.
Je ne souhaite évidement pas que ce forum se transforme en champ de bataille, mais on a quand même tous le droit d'exprimer clairement ses pensées une fois de temps en temps
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(Modification du message : 29/10/2013, 18:07 par Delarmgo.)
(bien envoyé)
(si le pdf tuait le marché du livre/jeu, ça se saurait. Dieu merci c'est un tel marché de niche que ça n'a pas d'incidence sur les ventes des jdr et assimilés - il faut bien avouer que surfer sur la nostalgie actuelle est un bon business, mais comme d'habitude il va falloir presser les consommateurs jusqu'à plus soif, dommage.)
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(Modification du message : 29/10/2013, 23:41 par Mad Martigan.)
Ah ouais ? "Bien envoyé" ??
(29/10/2013, 17:31)Alana a écrit : Bonjour,
Je découvre aujourd'hui le sujet (voila ce qui arrive quand on se connecte 4 fois par an )
(20/10/2013, 13:26)mikaelfmk a écrit : Hé bien les auteurs n'ont pas voulu proposer les pdf 1-6 car ils ont peur du piratage et ils veulent un jour ressortir les livres 1-6 en noir et blanc format poche souple et ont peur que en distribuant les pdf moins de gens achetent leur réedition.
Un comportement difficilement qualifiable (pour rester le plus poli possible). Non mais sérieusement ça fait des années que cela aurait du tomber dans le domaine publique, il faut arrêter de délirer avec les droits d'auteur. Ce sont devenus des gens "normaux" tu dis ? Encore heureux ! Pourquoi, ça n'a pas toujours été le cas ? Moi, comme tous les gens "normaux", je suis payé quand je travail. Et pas pour quelque chose que j'aurai écrit (ou programmé ou...) 20 ou 30 ans plus tôt !
Wahou.
Ca pique les yeux.
Je ne sais pas où commence le " délire" ; mais quand je lis ce genre de choses, je me dis qu'il faut remonter à loin, très loin.
Ce qui ne me semble pas du tout délirant, à moi, c'est que les auteurs d'une œuvre sont libres d'en faire ce qu'ils veulent. C'est quand même leur droit fondamental.
Ils ont le droit de la mettre dans le domaine public.
Mais ils ont le droit de ne pas le faire... comme une immense majorité d'artistes aujourd'hui qui (excuse leur prétention) essayent de vivre de leurs œuvres.
Ca s'appelle la propriété intellectuelle.
Pour information:
Le domaine public, c'est 50 ans après la mort des auteurs.
Là, les œuvres ont à peine 25 ans. Et je ne crois pas que les auteurs soient prêts à rendre les armes, aussi "gros" ou "anorexiques" soient-ils...
Ces livres, c'est leur boulot. Pas le tien. Pas le mien. Peu importe que ce travail soit frais d'un mois ou vieux de vingt ans. Ils ont choisi de ne pas le mettre dans le domaine public. Ca veut donc dire quelque chose de très clair :
a) si tu veux en profiter, tu payes.
b) si tu n'es pas d'accord avec le prix (chose que je peux tout à fait comprendre), eh bien :
- tu n'en profites pas ; tant pis pour toi
- les auteurs ne profitent pas de ton argent ; tant pis pour eux.
Et c'est tout.
Je ne vois pas ce qu'il y a de " difficilement qualifiable" dans ce comportement. On a des artisans qui vendent le fruit de leur travail. S'ils se plantent en fixant les prix, à la limite, c'est leur problème. Mais il n'y a rien de honteux, j'espère, à vouloir encore vivre des belles histoires qu'on a écrites (et qui ne sont pas périmées, je ne crois pas) et du plaisir qu'on peut - encore - procurer à des lecteurs.
Bref. En parcourant ce sujet, on retrouve vraiment ce qui fait le pire d'Internet à mes yeux :
- de la râle gratuite et du trollage d'enfants gâtés.
J'en ai déjà parlé sur ce forum. Et en ce sens, je soutiens totalement mikaelfmk : entre ceux qui "essayent de faire quelque chose" (même mal) et les planqués du clavier, les internautes qui n'ont jamais rien pondu de plus productif que des commentaires bas de gamme et du mauvais esprit systématique, mes encouragements iront toujours aux premiers... et mon mépris aux seconds.
Mikaelfmk a très bien fait de remettre les choses au clair sur ce point-là.
- une prétention à la gratuité totale (livres "scannés", appel aberrant au "domaine public"...).
Comme si l'art était un dû, et un droit aussi fondamental que d'avoir l'eau courante ou l'électricité.
Sauf que non. Ca ne marche pas comme ça. Si un boulanger décide de faire des baguettes gratuites, très bien : c'est super sympa de sa part. Mais s'il décide de les vendre, qui pourrait lui jeter la pierre ?
Et quant à la phrase : " Moi, comme tous les gens "normaux", je suis payé quand je travail. Et pas pour quelque chose que j'aurai écrit (ou programmé ou...) 20 ou 30 ans plus tôt !" ...c'est quand même l'un des pires trucs que j'aie pu lire ces derniers temps.
Outre que c'est d'un poujadisme insupportable, ça ne tient pas la route deux secondes, intellectuellement.
Alors quoi ? Il ne faudrait payer les gens que lorsqu'ils "travaillent" ? C'est-à-dire ne payer les écrivains que lorsqu'ils tapotent sur leur petit clavier ? Ou les musiciens que lorsqu'ils grattouillent leurs instruments ? Ou les payer une fois pour toute pour leur œuvre, et ensuite : "on se remet à bosser, les feignasses" ?
Dans ce cas-là, pauvres inventeurs, qui se décarcassent à poser des brevets payés à la pièce ! Pauvres informaticiens, qu'on ne paiera qu'une fois pour leur programme ! Pauvres cinéastes, dont le salaire sera déconnecté du nombre d'entrées ou de Blue-ray écoulés. Pauvres auteurs, condamnés à toujours produire comme les vaches produisent leur lait... (Ou à se trouver un "vrai" travail à côté de leurs gentilles passions du dimanche.)
Soyons sérieux deux minutes.
Franchement, ne vous étonnez pas des réactions que ce genre de commentaire peut engendrer. Ce n'est pas une question d'"humour" ou d'"attaques personnelles".
C'est juste que ce genre de remarque est d'une telle irresponsabilité que, vis-à-vis des auteurs et des mecs qui travaillent leurs œuvres, elles ressemblent comme deux gouttes d'eau à de l'irrespect total.
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pdf et domaine public ? mouais... faux énervement inutile de ta part...
les pdf étaient une partie du pack des souscripteurs, donc pdf payant, rien à voir avec le domaine public...
domaine public n'est pas distribuer en pdf ou autrement, c'est un état de fait.
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Rien à voir mais c'est sûrement l'endroit...
Chuis plus riche de 5.76 € grâce à Gamebook Store. Des dizaines d heures de taf et la joie d'avoir été vu par... 35 lecteurs. Woo !!
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(29/10/2013, 23:38)Mad Martigan a écrit : Je ne sais pas où commence le "délire" ; mais quand je lis ce genre de choses, je me dis qu'il faut remonter à loin, très loin.
C'est vraiment triste de voir a quel point certains se sont laisser laver le cerveau Mais reprenons point par point.
Citation :C'est quand même leur droit fondamental.
Fondamental !!!? ou ça ? Depuis quand ?
Le "droit d'auteur" est quelque chose de très récent dans l'histoire de l'humanité. Et quand on voit a quel point ce "droit" à été dévoyé par rapport à son rôle premier, et ce qu'en font ceux qui le brandisse, je crois sincèrement que ce truc n'aurai tout simplement jamais du être inventé. Un peu de lecture, ça ne peut pas faire de mal :
http://www.nonfiction.fr/articleprint-3332-le_droit_dauteur_est_il_une_notion_perimee_.htm
http://www.forum-avignon.org/fr/debat-2011-propriete-intellectuelle-la-propriete-intellectuelle-une-notion-recente-par-olivier-bomse
Il y a des phrases intéressante comme "obligation de production" etc. Bref, lis les.
Citation :Le domaine public, c'est 50 ans après la mort des auteurs.
Alors non, en France, c'est 70. Et tu sais quoi ? Dans la pratique, c'est encore plus long. La liste des exemples serait trop longue à donner ici (Mickey, Tintin etc). La encore, un peu de lecture stp :
http://www.numerama.com/magazine/15317-alice-au-pays-des-merveilles-du-domaine-public.html
Je ne comprend strictement rien aux mathématiques, surtout de ce niveau la, mais il y a des chercheurs qui ont mis pas mal de facteurs en équations, et qui concluent que la durée idéale, la plus juste, celle qui satisferait un maximum de gens, serait de 14 ans après la publication. Pas la mort. la publication. Si tu comprend les maths, c'est pour toi :
http://rufuspollock.org/papers/optimal_copyright.pdf
Citation :Là, les œuvres ont à peine 25 ans. Et je ne crois pas que les auteurs soient prêts à rendre les armes, aussi "gros" ou "anorexiques" soient-ils...
J'aurai plutôt dit "égoïstes", dépassés, et sans aucun respects pour ceux qui les ont pourtant (très bien d'après mikaelfmk) fait vivre à une époque.
Mais chacun utilisera le qualificatif de son choix.
Citation :Ces livres, c'est leur boulot. Pas le tien. Pas le mien.
A partir du moment ou une oeuvre à été publiée, elle appartient à l'humanité, que cela te plaise ou pas.
Qu'il faille trouver un moyen de rémunérer la création soit. Mais le déséquilibre est actuellement bien trop flagrant entre le bien etre de l'humanité et l'enrichissement égoiste d'une mînorité. Un chanteur doit gagner de l'argent quand il chante (sur scène etc), pas en vendant des disques. (un truc qui de toute façon disparaitra très vite). Un écrivain doit gagner de l'argent en écrivant. Pas en se reposant sur des trucs qu'il a écrit 20 ans plus tot.
Citation :a) si tu veux en profiter, tu payes.
Ou pas. Et personne ne m’empêchera de télécharger les pdf si ça me chante, ça je peut te le garantir.
Citation :b) si tu n'es pas d'accord avec le prix (chose que je peux tout à fait comprendre), eh bien :
- tu n'en profites pas ; tant pis pour toi
- les auteurs ne profitent pas de ton argent ; tant pis pour eux.
La première affirmation est fausse. La seconde, malheureusement, est vrai. Tant pis pour eux
Citation :Je ne vois pas ce qu'il y a de "difficilement qualifiable" dans ce comportement. On a des artisans qui vendent le fruit de leur travail.
Justement, pourquoi fais tu semblant de ne pas te rendre compte que cela n'a strictement rien à voir avec "les fruits d'un travail" ?
Un peu comme un (putain de) banquier qui va vivre de la rente de ses produits financiers. Ou est le travail la dedans ?
Créer deux nouveaux livres, ok, ca c'est du travail. Revendre un truc qu'on a fait 20 ans plus tôt, c'est du foutage de gueule.
Citation :- de la râle gratuite et du trollage d'enfants gâtés.
Mes interventions ne sont pas des trolls. Je peux argumenter chacune de mes affirmations. Je peux te donner de nombreux liens, de nombreuses études qui montrent que le "droit fondamental" auquel tu fais réferénce n'est qu'une vaste connerie, particulièrement nocive dans son ensemble et qui, contrairement à son objectif initial, bloque toutes innovation, développements etc.
Citation :J'en ai déjà parlé sur ce forum. Et en ce sens, je soutiens totalement mikaelfmk : entre ceux qui "essayent de faire quelque chose" (même mal) et les planqués du clavier, les internautes qui n'ont jamais rien pondu de plus productif que des commentaires bas de gamme et du mauvais esprit systématique, mes encouragements iront toujours aux premiers... et mon mépris aux seconds.
C'est ton droit. Note quand même que la plupart des gens qui intervienne ici font justement parti des "productifs". En fait, NOUS écrivons. Nous produisons chaque années de nouvelles œuvres pendant que tes héros essayent de nous revendre des trucs pondus il y a 20 ans. Qui est productif dans cette histoire ? Et que ne l'est pas ?
Citation : Comme si l'art était un dû, et un droit aussi fondamental que d'avoir l'eau courante ou l'électricité.
Et pourquoi ce ne serait pas le cas ? Surtout que, contrairement à l'eau ou à l'électricité qui demandent quand même pas mal de ressources pour les produire, la duplication des œuvres de l'esprit est totalement gratuite. Il n'y a que la production initiale qui coute un peu, mais ce n'est vraiment pas grand chose par rapport à ce que tu cite.
Citation :Si un boulanger décide de faire des baguettes gratuites, très bien : c'est super sympa de sa part. Mais s'il décide de les vendre, qui pourrait lui jeter la pierre ?
Non alors la, vraiment c'est toi qui troll, c'est pas possible autrement. Si tu ne fais même pas la distinction entre des biens numériques copiables à l'infini (les pdf) et des bien physiques nécessitant des ressources pour les produire, je ne peux vraiment rien faire pour toi.
Citation :Et quant à la phrase : "Moi, comme tous les gens "normaux", je suis payé quand je travail. Et pas pour quelque chose que j'aurai écrit (ou programmé ou...) 20 ou 30 ans plus tôt !" ...c'est quand même l'un des pires trucs que j'aie pu lire ces derniers temps.
Outre que c'est d'un poujadisme insupportable, ça ne tient pas la route deux secondes, intellectuellement.
Je vois bien tes critiques, tes attaques... Mais coté argumentations, tu as quelque chose ou bien... ?
Citation :Alors quoi ? Il ne faudrait payer les gens que lorsqu'ils "travaillent" ? C'est-à-dire ne payer les écrivains que lorsqu'ils tapotent sur leur petit clavier ? Ou les musiciens que lorsqu'ils grattouillent leurs instruments ? Ou les payer une fois pour toute pour leur œuvre, et ensuite : "on se remet à bosser, les feignasses" ?
C'est un petit peu l'idée oui... D'aileurs, tu sais quoi. C'est comme ça que ca fonctionne déjà. Prend de vrais chanteurs, de vrais artistes. Ceux qui travaillent tous les soirs ou presque. Des centaines de concert par an.
Et eux, oui, ils gagnent de l'argent et c'est normal. Mais attend, la suite est encore plus intéressante... Ces artistes la SOUTIENNENT le téléchargement :
http://hoper.dnsalias.net/tdc/index.php?post/2012/09/22/Oldelaf
Citation :Dans ce cas-là, pauvres inventeurs, qui se décarcassent à poser des brevets payés à la pièce ! Pauvres informaticiens, qu'on ne paiera qu'une fois pour leur programme ! Pauvres cinéastes, dont le salaire sera déconnecté du nombre d'entrées ou de Blue-ray écoulés. Pauvres auteurs, condamnés à toujours produire comme les vaches produisent leur lait... (Ou à se trouver un "vrai" travail à côté de leurs gentilles passions du dimanche.)
Heu.. pourquoi pauvres ? Tout cela me semble bien normal... Je suis salarié, et je ne suis payé que quand je code. Mes programmes appartiennent à mon entreprise qui en fait ce qu'elle en veut. Et je ne suis payé que quand je suis derrière mon clavier. Le jour ou j'irai travailler ailleurs, je vais pas dire "non mais attendez, il y a 20 ans j'avais écrit un programme... je pourrait pas encore toucher un peu de fric pour ce travail la ? (parce que maintenant ça me soule de bosser et j'ai envie de me la couler douce sans rien glander)
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Ce sujet concernant la question des droits d'auteur est issu du sujet sur le Kickstarter Voie du Tigre : http://rdv1.dnsalias.net/forum/thread-2331.html
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(30/10/2013, 11:58)Alana a écrit : Citation :Dans ce cas-là, pauvres inventeurs, qui se décarcassent à poser des brevets payés à la pièce ! Pauvres informaticiens, qu'on ne paiera qu'une fois pour leur programme ! Pauvres cinéastes, dont le salaire sera déconnecté du nombre d'entrées ou de Blue-ray écoulés. Pauvres auteurs, condamnés à toujours produire comme les vaches produisent leur lait... (Ou à se trouver un "vrai" travail à côté de leurs gentilles passions du dimanche.)
Heu.. pourquoi pauvres ? Tout cela me semble bien normal... Je suis salarié, et je ne suis payé que quand je code. Mes programes appartienent à mon entreprise qui en fait ce qu'elle en veut. Et je ne payé que quand je suis dérière mon clavier. Et le jour ou j'irai travailler ailelurs, je vais pas dire "non mais attendez, il y a 20 ans j'avais écrit un programme... je pourrait pas encore toucher un peu de fric pour ce travail la ? (parce que maintenant ça me soule et j'ai envi de me la couler douce à rien foutre)
Sauf que l'entreprise pour qui tu as fait ton code, elle continuera a l'exploiter et à ce faire de l'argent avec après ton départ sans que toi tu en profites, et ça, c'est contestable.
A la base le droit d'auteur et les brevets existaient pour protéger les créateurs des exploitants, afin que les premiers, ne possédant pas les ressources pour diffuser leur création, ne soient pas soumis aux seconds qui eux possèdent la ressource pour diffuser une œuvre.
Que la vision actuelle qu'en donne les politiques et les diffuseurs de contenus traditionnel (maison de disque, maison d'édition ...) et ce qui en découle (hadopi, acta et consort) soit une totale perversion du droit d'auteur je suis bien d'accord. Que les créateurs qui sont encore dans ce schémas de pensée soient à coté de la plaque, là aussi je suis d'accord.
Mais le modèle qui voudrait que le créateur ne soit payé que quand il créée n'a de sens que si tu t'assures que personne ne profite de sa création une fois que lui n'en profite plus. Et l'exemple du salarié n'est certainement pas le bon pour défendre ton point de vue. A mon avis, c'est dans l'autre sens que l'argumentaire devrait être utilisé (un salarié devrait toucher d'une entreprise pour laquelle il a travaillé, au delà de son temps de travail. Car elle elle en profite bien. Le salariat tel qu'il fonctionne actuellement étant une belle arnaque ...)
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Citation :Mais le modèle qui voudrait que le créateur ne soit payé que quand il créée n'a de sens que si tu t'assures que personne ne profite de sa création une fois que lui n'en profite plus. Et l'exemple du salarié n'est certainement pas le bon pour défendre ton point de vue. A mon avis, c'est dans l'autre sens que l'argumentaire devrait être utilisé (un salarié devrait toucher d'une entreprise pour laquelle il a travaillé, au delà de son temps de travail. Car elle elle en profite bien. Le salariat tel qu'il fonctionne actuellement étant une belle arnaque ...)
Globalement je suis d'accord, mais il faut relativiser. J'ai pris mon exemple parce qu'il est "juste". C'est à dire que je ne me considère pas lésé par ma boite car elle ne fait qu’utiliser le programme en question, elle ne le vend pas. Si elle décidait de vendre une de mes création, je serai serai toujours libre de la quitter, et de vendre moi même mon logiciel (durant une période à définir, 14 ans cela me semble encore bien long) avant que ce programme ne tombe dans le domaine publique.
Le système actuel pour le salarié ne me semble donc pas totalement injuste. N'oublions pas que, dans l'immense majorité des cas, un programme n'est pas l’œuvre d'une personne mais l’œuvre d'une équipe. L'entreprise fourni les locaux, le matériel, met les gens en relations, s'occupe des aspects marketing et commerciaux etc. Mais si une équipe de gens trouvent que ce système ne leur rapporte pas assez, il sont libre de quitter la boite, et de créer la leur. Quelque chose que l'on voir très souvent dans le domaine des jeux vidéos.
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30/10/2013, 13:41
(Modification du message : 30/10/2013, 13:53 par Mad Martigan.)
à Alana :
Bon.
Je ne vais pas te répondre dans le détail, parce qu'on diverge sur pratiquement tous les points... et je ne pense pas qu'on puisse trouver le moindre terrain d'entente.
Déjà, merci d'avoir fait un post argumenté avec des phrases correctes et des liens. Ca change du truc informe pondu par Delarmgo.
Ensuite... bon. Je vais essayer de faire clair.
Tu dis ça : " A partir du moment ou une œuvre à été publiée, elle appartient à l'humanité, que cela te plaise ou pas."
Et là, déjà, non.
On va prendre le raisonnement à l'envers.
Oldelaf a sorti La Tristitude en 2011.
OK ?
Aujourd'hui, en 2013, tu as certes la possibilité de l'encoder en MP3, de renommer cette chanson " The new song from Alana" et de la diffuser partout sur le net - gratuitement.
Mais tu conviendras avec moi, j'espère, qu'il y aurait un problème d'honnêteté, un problème moral, à faire cela. Non ?
Tout simplement parce que cette chanson ne t'appartient pas. Pas plus qu'elle ne m'appartient.
Idem si tu repressais l'album d' Oldelaf en collant ton nom par-dessus, et que tu essayais d'aller le vendre dans les magasins.
S'il n'y avait pas de droits d'auteurs, seule la bonne conscience et la moralité empêcheraient de faire ce genre de chose. Autant dire que bien des gens ne se priveraient pas.
Encore une fois, cet album ne t'appartient pas. Le CD, à la rigueur ; tu peux le revendre dans une brocante comme une vieille trottinette ou un Défi Fantastique. Mais l'œuvre qu'il y a derrière, non.
Alors bon, on ne va pas redescendre aux atomes de la morale ; mais tu dois bien te rendre compte qu'il y a une barrière à mettre quelque part, non ?
Que cette barrière soit apparue "récemment" dans la Loi n'enlève rien à ce que j'appelle, moi, l'existence de ce droit fondamental - c'est-à-dire, quelque chose qui relève de l'Homme et de la morale, et non d'un texte voté dans un pays. (De la même façon qu'on a eu le droit de parler de "liberté inaliénable de l'homme" bien avant que l'esclavage soit aboli).
Pour finir sur Oldelaf, je trouve que tu fais un raccourci un peu facile en disant : " Ces artistes la SOUTIENNENT le téléchargement."
On ne va peut-être pas généraliser, hein. Oldelaf soutient le téléchargement (encore que, dans ton interview, je dirais plutôt qu'il le "tolère"). Bien des artistes l'encouragent - point de vue que je trouve louable, souvent intéressant.
Mais ce n'est pas le point de vue de tous les artistes. Loin s'en faut.
A partir de cela, je crois qu'on doit tout simplement leur laisser le choix. Je ne pense pas qu'il faille leur imposer une solution ou une autre : ni la gratuité, ni le "tout payant".
En 2013, les artistes ont les outils pour choisir en toute conscience... voire même pour se concerter avec leur public.
En parlant de public, du coup, je ne pense vraiment pas que ce choix doive lui revenir exclusivement. Tout simplement parce qu'il y a beaucoup trop d'irresponsabilité chez le consommateur... qui bien souvent est plus un "client" qu'un amateur réel. Le topic sur le Kickstarter de Voie du Tigre le prouve bien. De l'irresponsabilité, du manque de conscience, et même du manque d'éducation, à l'heure où tout est possible en quelques clics...
Pour finir, et même s'il y aurait bien d'autres choses à dire, je pense que tu te fais une image complètement fausse de ce qu'est le quotidien d'un artiste à temps plein - d'un groupe de musique, par exemple.
Toi qui prônes une liberté presque sans limites, je te trouve paradoxalement très clivant, très normatif, dans ta façon de dire aux artistes "comment faire".
La musique, ce n'est pas forcément la scène, tu sais. De même qu'écrire un livre n'implique pas forcément de faire une tournée de lectures publiques.
Bien des groupes ont choisi de ne pas tourner, de se consacrer exclusivement à un travail en studio - je pense à XTC, par exemple, qui a fait 20 ans de carrière sans donner un seul concert. Fallait-il les payer moins que La Bande à Basile , sous prétexte que ceux-ci ont écumé la foire aux asperges de Tigy pendant dix ans ?
Parce que, contrairement à ce que tu as l'air de sous-entendre, le travail en studio, ce n'est pas : " Allez les copains, on enregistre pendant une semaine et zou, pressez les CD ! A nous les Bahamas !" C'est souvent très long, très coûteux, très incertain, très peu rémunératif sur le moment...et le processus implique par la suite beaucoup de monde, notamment pour la distribution.
Je ne prends pas cet exemple au hasard. Car c'est strictement le même processus qu'un travail d'écrivain: d'abord long et solitaire... puis impliquant du monde, et même des fonds, un sacrifice d'efforts et de temps. Bref, un investissement.
Quand on te lit, on a l'impression que l'histoire doit s'arrêter lorsque le Cd sort, ou que le livre est publié.
" Ben oui : l'artiste n'est plus à sa table de travail, donc cette feignasse peut se brosser pour avoir des sous !"
Je trouve cette vision hyper réductrice et matérialiste. Très "on en veut pour notre argent".
Comme s'il y avait une impossibilité de ta part à concevoir que, cet investissement consenti par l'artiste, on puisse le lui rembourser avec un an, deux ans, vingt ans de retard.
Pas seulement quand on l'a bien en face de son nez "en concert" (" ah, là, il bosse pour de vrai, l'animal !"), ou que son texte est certifié de "fraîche date."
Moi, je n'ai aucun problème à donner mon argent à des gens qui me procurent du rêve ou des bons moments. Au contraire : j'en suis même assez fier. Ca ne me dérange pas du tout de payer pour un album de XTC datant de 85. Je suis libre de ne pas le faire, ou de trouver les choses trop chères (comme ce truc de la Voie du Tigre - ce qui nous fera peut-être notre unique point commun) voire de crier à l'arnaque sur certaines offres.
Mais mince : crier à l'arnaque ne me donne pas envie de déposséder les artistes pour autant !
Moi, tant qu'une partie va dans leur poche, je crois qu'il faut absolument protéger le fruit de ce travail (si, bien sûr, ils décident d'en garder la possession). Ne serait-ce que parce qu'une œuvre a une portée morale totalement indépendante du temps (et non purement matérielle comme tu sembles le dire) il faut continuer de penser qu'une œuvre a un auteur. Et qu'un auteur doit vivre, sans avoir à produire de l'art "au poids".
Alors oui : puisqu'on parle de "vivre", on pourrait éventuellement discuter des " 50 ans, 70 ans après la mort". C'est vrai que ça paraît légèrement abusif, et qu'il y aurait sans doute des choses à revoir (encore que... personne ne s'insurge contre des parents qui lèguent leur maison à leurs enfants, ou leur patrimoine accumulé ; donc pourquoi pas léguer cette "richesse" ? Ou la confier entre de bonnes mains ?)
Mais bon : d'une part, ce point ne m'intéresse pas tant que ça ; d'autre part, ce n'est pas le cœur du débat ici (les mecs de Voie du Tigre vivent encore, et mangent encore) ; et dernièrement, j'ai été assez long comme ça.
Et moi aussi, il faut que j'aille manger.
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@ Alana : je suis d'accord aussi, j'ai été un peu trop lapidaire en disant que le salariat était une arnaque d'une manière générale. C'était l'idée globale qu'une rémunération ne devrait être qu'accordée ponctuellement et immédiatement pour un travail fait, et qu'il serait interdit de tirer profit d'une chose qu'on a pu faire par le passé.
@ Mad Martigan : on peut très bien être favorable à ce que les artistes profitent de leurs œuvres tout en les piratant (ce qui ne les dépossède de rien au passage). L'idée que celui qui écoute, lit, joue, regarde ... une œuvre doive en payer l'écoute, la lecture ... ne va pas de soit contrairement à ce qu'on veut nous faire croire. Il fut un temps où c'était des mécènes qui finançaient les artistes, pas tout leur publique, et il semblerait que c'est vers quelque-chose d'hybride qu'on s'oriente avec Kickstarter, Ulule ...
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(30/10/2013, 08:16)linflas a écrit : Rien à voir mais c'est sûrement l'endroit...
Chuis plus riche de 5.76 € grâce à Gamebook Store. Des dizaines d heures de taf et la joie d'avoir été vu par... 35 lecteurs. Woo !! Il y avait un sujet pour ça (l'information que tu donnes est intéressante autant que décevante, mais un peu occultée par les pavés).
http://rdv1.dnsalias.net/forum/thread-2263.html
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Citation :Aujourd'hui, en 2013, tu as certes la possibilité de l'encoder en MP3, de renommer cette chanson "The new song from Alana" et de la diffuser partout sur le net - gratuitement.
Diffuser une oeuvre, ce n'est pas se l'approprier ! La paternité d'une œuvre, ça je veux bien le considérer comme "droit fondamental".
Pas les droits d'exploitation qui eux ne peuvent exister que pour une durée réellement limitée.
Citation :Idem si tu repressais l'album d'Oldelaf en collant ton nom par-dessus, et que tu essayais d'aller le vendre dans les magasins.
Mais qui te parle de vendre !? Je t'explique depuis le début qu'une œuvre est forcément gratuite à diffuser car elle ne nécessite aucune ressource pour être reproduite. Il est déjà bien difficile pour le véritable auteur de vendre son oeuvre, alors imagine pour quelqu'un qui ne fait que la copier...
Citation :S'il n'y avait pas de droits d'auteurs, seule la bonne conscience et la moralité empêcheraient de faire ce genre de chose.
Autant dire que bien des gens ne se priveraient pas.
C'est exactement ce qui se passe non ? Ton fameux droit d'auteur n’empêche personne de télécharger des To de données.
Et pendant ce temps, de nombreuses études montrent que les plus gros téléchargeurs sont aussi les plus grands acheteurs :
http://www.numerama.com/magazine/25417-le-piratage-n-a-pas-d-effet-negatif-selon-une-etude-financee-par-l-ue.html
http://www.clubic.com/telecharger/logiciel-telechargement-p2p/bittorrent/actualite-517329-etude-colombia-adeptes-peer-to-peer-achetent-plus.html
http://www.laquadrature.net/wiki/Etudes_sur_le_partage_de_fichiers
http://www.tomsguide.fr/actualite/Piratage-etude-Telechargement-Musique,18700.html
Je m'était amusé à un moment à télécharger pas mal d'études (en pdf) qui vont toutes dans le même sens.
Si tu en veux demande, j'en ai des quantités sur mon serveur.
Citation :Mais tu dois bien te rendre compte qu'il y a une barrière à mettre quelque part, non ?
Un droit exclusif d'exploitation pendant 14 ans après la diffusion initiale, c'est beaucoup, mais cela pourrait constituer un "point de départ" dans les négociations (entre l'humanité d'un coté, et les exploitants des œuvres de l'autre).
Citation :Que cette barrière soit apparue "récemment" dans la Loi n'enlève rien à ce que j'appelle, moi, l'existence de ce droit fondamental - c'est-à-dire, quelque chose qui relève de l'Homme et de la morale, et non d'un texte voté dans un pays. (De la même façon qu'on a eu le droit de parler de "liberté inaliénable de l'homme" bien avant que l'esclavage soit aboli).
Et bien tu vois qu'on peut parfois tomber d'accord. Le fait que ces textes soient récents n'est en effet pas un bon argument en soi. Mais cela reste intéressant à noter, l'idée étant bien de faire remarquer que la société n'a pas toujours vu les choses comme toi (et quelques autres) actuellement.
Citation :Pour finir sur Oldelaf, je trouve que tu fais un raccourci un peu facile en disant : "Ces artistes la SOUTIENNENT le téléchargement."
Tu relativise mon argumentation. et tu as raison, mais cela ne l'invalide pas. Ok, je n'ai pas le droit de généraliser à partir d'un exemple précis, mais note que ceux qui étaient soient disant "contre" le téléchargement n'ont généralement pas étés consultés sur le sujet. Ils étaient surtout (et sont toujours) pieds et poings liés par contrat avec ceux la même qui, au nom du droit d'auteur, ne leur reverse pas le moindre centime !
http://www.marianne.net/Hadopi-apres-les-deputes-fantomes-les-artistes-fictifs-_a178072.html
http://www.laquadrature.net/wiki/Analyse_Liste_SACEM
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/04/15/1496929_la-liste-des-10-000-pour-hadopi-est-elle-credible-c-etait-de-la-communication.html
http://www.pcinpact.com/news/65590-spedidam-artistes-touchent-rien-ventes-inter.htm
http://www.atlantico.fr/decryptage/carte-musique-telechargement-artistes-jean-paul-bazin-217192.html
Citation :Toi qui prônes une liberté presque sans limites, je te trouve paradoxalement très clivant, très normatif, dans ta façon de dire aux artistes "comment faire".
J'aimerai bien pouvoir leur dire comment faire. En réalité, je me contente de leur expliquer ce qui ne peut plus fonctionner (vendre des disques).
Faire des concerts me semble être une très bonne façon de faire pour la musique (c'est d’ailleurs leur principale source de revenus en pratique). Ca ne veut pas dire que ça peut fonctionner pour tout. Les jeux vidéos ont en parti réussi leur reconversion, avec l'arrivée massive de titres "Free to play". Et pour les livres ? La comme ça, je ne sais pas. Mais il va falloir chercher et trouver. Vite...
Citation :Je trouve cette vision hyper réductrice et matérialiste. Très "on en veut pour notre argent".
Quel argent ? Je ne donnerai que ce que j'aurai envi de donner. C'est la je pense ou nos visions diffèrent profondément.
Personne ne demande à quelqu'un de devenir "artiste". Ecrivain, cela ne devrait peut etre même pas etre un métier (métier = activitée qui te rappoprte de quoi vivre). D'ailleurs, j'espère bien que la plupart écrivent pour eux même, parce qu'ils en éprouvent le besoin, parce qu'ils ont quelque chose à raconter. Si ils ne le font pas par plaisir mais dans un but financier, franchement, qu'ils changent d'activité, tout le monde y gagnera. Encore une fois, personne ne leur à rien demandé. En caricaturant à fond, un artiste est un mendiant dans le métro qui chante devant son chapeau. On ne lui demande rien, mais il fait ce qu'il sait/aime/à envi de faire. Si son travail plait à certain, tant mieux. S'il peut en vivre, c'est encore mieux. Si cela ne lui rapporte pas assez pour vivre, il faut qu'il fasse autre chose ou qu'ils se contente de l'aide qui lui est déjà fournie (il me semble qu'en france, c'est pas les aides qui manque). Merde, j'ai l'impression d'etre un mec de droite quand j'écris ça, alors que pourtant... Bref, aider oui, mais sans que cela porte atteinte à la majorité. la copie des contenus et le partage au sens large est une très bonne chose pour le bien de la majorité. N'en déplaise à la minorité.
Citation :Comme s'il y avait une impossibilité de ta part à concevoir que, cet investissement consenti par l'artiste, on puisse le lui rembourser avec un an, deux ans, vingt ans de retard.
14. Grand max.
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Perso, si on fait abstraction des quelques 1% d'écrivains à succès, je pense que le métier d'écrivain est un métier franchement ingrat.
La chaîne de l'édition est tellement plombée par un surnombre d'intermédiaires de merde que l'auteur, dans l'affaire, est parfois celui qui se retrouve avec la rétribution la plus ridicule !
Ecrire un bouquin ça requiert du temps, des dispositions psychologiques, ça demande qu'on y investisse beaucoup d'énergie, de soi, ce n'est pas de la glandouille. Je serais d'accord avec cette histoire de 14 ans si les auteurs étaient payés en proportion de ce qu'ils ont réellement produits, mais je ne crois pas que ça soit le cas actuellement.
Le mec qui se retrouve parasité malgré lui, contraint de récolter un pourcentage ridicule imposé par des cons (avant de virer maboul Nabe en parlait très bien à un moment, de ces gens qui vivent sur le dos des autres en n'ayant jamais rien produit d'autre que d'un jour avoir investi le milieu culturel avec leurs sales pattes pleines de doigts crochus) pour vivre de sa passion et de sa production culturelle, je comprends tout à fait qu'il puisse s'accrocher à des détails qui nous paraissent dérisoires.
Je trouve aussi que le prix des futurs VDT est trop élevé, mais sur genre 100 $ qui sait combien vont réellement toucher les auteurs ? C'est peut-être tout à fait merdique.
Après, c'est sûrement avantageux de passer par de la production virtuelle, on supprime pas mal d'intermédiaires, mais il faut voir aussi l'âge de Jamie Thomson, il n'est peut-être pas du tout familier d'internet et de tout ça, et on peut comprendre qu'il soit réticent avec toutes ces histoires de téléchargement. Enfin voilà quoi, écrivain c'est pas footballeur non plus.
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Citation :Écrire un bouquin ça requiert du temps, des dispositions psychologiques, ça demande qu'on y investisse beaucoup d'énergie, de soi, ce n'est pas de la glandouille. Je serais d'accord avec cette histoire de 14 ans si les auteurs étaient payés en proportion de ce qu'ils ont réellement produits, mais je ne crois pas que ça soit le cas actuellement.
Tout ce que tu as écrit me semble très juste. Mais tu sous entend qu'on ne modifiant rien, voir même en allongeant les "droits d'auteur" cela permettrait aux écrivains de toucher plus. Or, c'est exactement le contraire. J'ai la aussi des études qui montrent que le passage rapide d'une œuvre dans le domaine publique relance l’intérêt du publique pour l'auteur et pour ses œuvres (ce qui se traduit généralement par de l'argent derrière...) Bref, que la libération de l’œuvre est généralement bénéfique pour tout le monde.
Bref, je suis sur qu'on partage le même objectif :
Moins d'agents pour les parasites improductifs (qu'ils soient banquier ou producteur)
Plus d'argent pour les créatifs
Mais il faut atteindre ces deux objectifs sans oublier le publique, et le droit de l'humanité à profiter (rapidement et à cout nul ou quasi) de toutes les œuvres produites. Quand on voit la somme de fric actuellement récoltée par Vivendi, Apple and co, il n'est pas difficile de comprendre qu'on peut très bien basculer l'argent d'une population vers l'autre, tout en diminuant largement le droit d'auteur et donc en faisant aussi bénéficier 99% de l'humanité de ces réformes. Bon évidement, je dis "on peut", mais il faudrait que les parasites se laissent faire. Et devinez quoi... Ils résistent les bougres Normal, quand on a tellement de fric qu'on peut faire voter les lois qui nous arrange...
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