02/11/2013, 13:06
(Modification du message : 02/11/2013, 13:27 par Lyzi Shadow.)
Je sais pas, y a des bouquins écrits pour bouffer que je regrette pas qui existent (Les Trois Mousquetaires, par exemple).
Et dans l'œuvre purement commercial du cinéma, il y a des grandes œuvres artistiques (les films de Hitchcock, les premiers Star Wars...)
Et je suis pas vraiment d'accord avec le fait de différencier les deux métiers, et dire qu'artiste, ou en tout cas écrivain, c'est pas "un vrai" métier, sous prétexte qu'on en a envie et qu'on y prend plaisir. Je suis d'accord que les métiers les plus pénibles devraient être les mieux rémunérés, mais en même temps, quel artiste n'aimerait pas pouvoir gagner sa vie en faisant juste ce qu'il lui plait, à savoir, écrire ou créer ? On fait un métier alimentaire à côté pour vivre par obligation, pas par choix moral selon un principe qu'on ne devrait pas gagner des sous avec son art.
D'ailleurs y a aucune loi qui dit qu'on doit forcément se faire chier dans son boulot. Si on n'est pas assez bon, pas assez éduqué, ou simplement, qu'on n'a pas assez de chance, on va avoir un métier qui nous emmerde ou nous dégoûte, faire le ménage, l'éboueur, le poinçonneur des Lilas... Mais si on peut, on choisit un métier qui nous apporte aussi du plaisir (même si dans TOUS les métiers, y aura TOUJOURS des côtés chiants ou stressants ou difficiles). Le médecin l'est ptêtre parce qu'il aime sauver et soigner les gens, le boulanger est peut-être passionné par son artisanat, le vendeur d'informatique est peut-être passionné par l'électronique et les dernières technologies et trouve de la fierté et de la satisfaction à aider le client à trouver juste ce qu'il lui faut pour ce qu'il cherche.
Non moi ce qui me gêne dans les régimes juridiques du copyright et des droits d'auteurs, c'est qu'ils sont mal foutus, qu'ils prétendent être de l'ordre du droit fondamental, inaliénable, inchangeable, alors que pas du tout. Et pour moi la vraie différence, c'est que dans les autres métiers, le produit qu'on vend à la fin est une marchandise ou un service, alors que dans le métier d'artiste, on vend de la culture.
Or depuis toujours (ou du moins, des générations et des générations), la consommation de la culture a été gratuite et libre, non contrôlée. Le droit fondamental c'est ça : tout le monde doit avoir accès à la culture. La culture c'est "sacré". C'est protégé par l'UNESCO au nom des droits de l'homme et du patrimoine de l'Humanité. Une culture ne doit pas disparaître pour des raisons aussi pragmatiques et privées que l'offre et la demande et les intérêts de certains lobbies. Et le contrôle de toute la culture par une culture unique, la domination culturelle ou impérialisme culturel, c'est aussi détestable qu'une invasion militaire ou une domination physique.
Ce qui doit être contrôlé c'est la vente et la diffusion, pas la consommation.
On ne fait aucun mal à un auteur en consommant gratuitement son œuvre. Il y a plein de fois où on consomme un produit culturel sans payer : emprunt gratuit à une bibliothèque, voir un film chez quelqu'un (même si on a soi-même pas de télé et qu'on paie pas une redevance), découvrir une œuvre dans le cadre d'un événement culturel ("collège au cinéma", différents festivals), écouter les chansons qui passent à la radio.
Oui, ceux qui diffusent pour qu'on consomme gratuitement paient des droits, mais pas le consommateur. Il est donc faux de dire que par nature, le consommateur gratuit fait du mal. C'est juste faux.
Ce qui est à punir, c'est quand quelqu'un vend une œuvre ou fait un bénéfice grâce à elle (publicité, etc...) alors qu'il n'a aucune autorisation et que l'auteur légitime n'a pas sa part. Ça s'appelle de la contrefaçon.
(Et encore... dans certains cas, comme la parodie, il ne semble pas judicieux de punir)
Par contre, copier une œuvre, s'en inspirer... Ça encore c'était la règle depuis la nuit des temps de la culture. Les bardes se repassaient des chansons, les joueurs d'orgue reprenaient les créations de Bach à leur manière, les contes ont été refaits, triturés, modifiés, pour être finalement adaptés en dessin animé par Disney, "les 7 mercenaires", film américain, est un plagiat total des "7 samouraïs", film japonais... C'est comme ça que la création fonctionne, en bâtissant sur le passé.
Et même s'il faut contrôler les abus, beaucoup de domaines de la culture devraient rester sans contrôle (et surtout, sans un contrôle financier). Et le contrôle actuel devient maladif. Les durées de protection du copyright ne cessent d'augmenter. 50 ans après l'œuvre, 70 ans après l'œuvre... En 1970, une œuvre tombait dans le domaine public au bout de 30 ans.
Normal que la culture s'essouffle : on la jugule.
Alors oui, la consommation gratuite de la culture se heurte un peu à un autre droit fondamental qui est celui de la propriété intellectuelle. De la même façon que je tiens la culture pour "sacrée", je considère aussi que la propriété intellectuelle est sacrée, comme la propriété tout court.
Mais la propriété intellectuelle, ça ne veut pas dire avoir absolument tout contrôle sur ta propriété. Ça veut dire qu'on peut pas t'en voler les fruits, qu'on ne peut pas t'en voler la paternité, qu'on ne peut pas t'interdire d'en jouir tant que tu ne menaces pas la société...
(En plus, la propriété intellectuelle, comme la propriété tout court, toute sacrée qu'elle est, doit s'effacer devant l'intérêt général. On te confisque ton arme -qui pourtant t'appartient- si tu fais des dégâts avec, on te prend ta propriété si ton immeuble est vétuste et crée un danger public pour les gens dans la rue... Si on décrète que l'intérêt général est qu'on ait accès à l'œuvre, les droits de l'auteur passent en second plan. Si Shakespeare avait subitement décidé avant de mourir que personne n'avait le droit de lire ou de jouer ses pièces, on serait d'accord pour dire que son œuvre est trop importante et trop riche pour que l'Humanité passe à côté et que ça disparaisse après sa mort.)
Sur cette idée que l'artiste a tout contrôle sur son œuvre au nom de la propriété intellectuelle, j'avoue que j'ai toujours trouvé quelque chose d'assez arrogant dans l'idée même de signer un contrat d'exclusivité...
Considérons le principe du truc :
Un artiste crée une œuvre, il n'a pas les moyens physiques de la distribuer, il fait donc un accord par contrat avec un éditeur, un producteur, un distributeur, bref, quelqu'un qui lui a les moyens, pour diffuser son œuvre. Et dans le contrat il y a une clause qui dit "oui, mais, je suis le seul qui a l'exclusivité d'avoir le droit de diffuser". Même si je comprends l'intérêt privé du diffuseur qui se dit "bah ouais, je veux pas que l'artiste me fasse des petits dans le dos en allant aussi voir ma concurrence", je trouve ça arrogant, parce que ces deux là, tous seuls, dans leur coin, sans nous avoir consulter, ni vous ni moi, prenne la décision pour le monde entier que AUCUN d'entre nous n'a le droit de diffuser cet œuvre, paf, c'est interdit. Et c'est protégé par la loi en plus. Y a quelque chose d'arrogant là dedans, alors qu'on parle d'un produit particulier, la culture qui n'est pas une marchandise comme les autres.
Regardez un contrat d'embauche à côté. C'est signé entre juste deux personnes, et la loi s'assure qu'elles doivent le respeter, mais ça n'affecte QU'EUX, et leurs droits respectifs l'un envers l'autre. Pas les droits de tout le reste de l'Humanité.
Mais de toute façon l'argument du paragraphe précédent est un peu vain. Parce que c'est pas comme si c'était les gentils pirates d'un côté contre quelques méchants artistes refermés sur eux-mêmes de l'autre qui ne voudraient pas partager leur œuvre, ou seulement à une petite élite capable de la payer. De même que, les grosses associations et les grosses boîtes qui tapent sur le piratage mentent de façon éhontée en disant que les méchants pirates "volent" les gentils artistes, parce que chaque œuvre consommée gratuitement est un manque à gagner pour le gentil auteur qui va finir dans la misère à cause d'eux.
Parce que la réalité, c'est que les régimes juridiques du copyright et des droits d'auteurs, actuellement, ne protègent pas du tout les auteurs. Au contraire, ils les dépossèdent potentiellement de leur œuvre.
Quand je vois comment ça a été difficile à l'équipe du jeu de rôle Shadowrun de récupérer les droits de l'univers Shadowrun pour sortir le jeu vidéo "Shadowrun Returns" alors que c'est LEUR invention, sous prétexte que quelqu'un d'autre possédait ses droits.
Quand je vois comment la SACEM s'est comporté comme une mafia en intimidant et forçant à payer le pauvre mec de coucou-circus qui diffusait GRATUITEMENT (sans aucun enrichissement pour lui) des enregistrements de mauvaise qualité des génériques des dessins animés de notre enfance, alors même que les études montrent que la SACEM ne verse pas un centime aux vrais artistes, d'une part, et qu'il est vraisemblable d'autre part que plus personne ne sait qui sont les auteurs de certains de ces génériques.
On commence à se demander si les droits de diffusion et d'exploitation ne devraient tout simplement pas être interdits d'être vendus, de la même façon qu'on ne peut pas vendre sa liberté (abolition de l'esclavage) ou vendre des parties du corps humain (on n'achète pas des greffes en France). Un auteur devrait toujours avoir le droit d'utiliser et de retoucher son œuvre (c'est ÇA la propriété intellectuelle) même si elle a été exploitée par d'autres à des fins commerciales. Et un consommateur qui n'est pas en mesure de payer une œuvre culturelle devrait toujours pouvoir la consommer gratuitement, de la même façon que, même s'il y a des ventes d'eau, il est interdit de refuser à boire à quelqu'un.
(Bah voilà, j'arrive à écrire, de temps en temps...)
Et dans l'œuvre purement commercial du cinéma, il y a des grandes œuvres artistiques (les films de Hitchcock, les premiers Star Wars...)
Et je suis pas vraiment d'accord avec le fait de différencier les deux métiers, et dire qu'artiste, ou en tout cas écrivain, c'est pas "un vrai" métier, sous prétexte qu'on en a envie et qu'on y prend plaisir. Je suis d'accord que les métiers les plus pénibles devraient être les mieux rémunérés, mais en même temps, quel artiste n'aimerait pas pouvoir gagner sa vie en faisant juste ce qu'il lui plait, à savoir, écrire ou créer ? On fait un métier alimentaire à côté pour vivre par obligation, pas par choix moral selon un principe qu'on ne devrait pas gagner des sous avec son art.
D'ailleurs y a aucune loi qui dit qu'on doit forcément se faire chier dans son boulot. Si on n'est pas assez bon, pas assez éduqué, ou simplement, qu'on n'a pas assez de chance, on va avoir un métier qui nous emmerde ou nous dégoûte, faire le ménage, l'éboueur, le poinçonneur des Lilas... Mais si on peut, on choisit un métier qui nous apporte aussi du plaisir (même si dans TOUS les métiers, y aura TOUJOURS des côtés chiants ou stressants ou difficiles). Le médecin l'est ptêtre parce qu'il aime sauver et soigner les gens, le boulanger est peut-être passionné par son artisanat, le vendeur d'informatique est peut-être passionné par l'électronique et les dernières technologies et trouve de la fierté et de la satisfaction à aider le client à trouver juste ce qu'il lui faut pour ce qu'il cherche.
Non moi ce qui me gêne dans les régimes juridiques du copyright et des droits d'auteurs, c'est qu'ils sont mal foutus, qu'ils prétendent être de l'ordre du droit fondamental, inaliénable, inchangeable, alors que pas du tout. Et pour moi la vraie différence, c'est que dans les autres métiers, le produit qu'on vend à la fin est une marchandise ou un service, alors que dans le métier d'artiste, on vend de la culture.
Or depuis toujours (ou du moins, des générations et des générations), la consommation de la culture a été gratuite et libre, non contrôlée. Le droit fondamental c'est ça : tout le monde doit avoir accès à la culture. La culture c'est "sacré". C'est protégé par l'UNESCO au nom des droits de l'homme et du patrimoine de l'Humanité. Une culture ne doit pas disparaître pour des raisons aussi pragmatiques et privées que l'offre et la demande et les intérêts de certains lobbies. Et le contrôle de toute la culture par une culture unique, la domination culturelle ou impérialisme culturel, c'est aussi détestable qu'une invasion militaire ou une domination physique.
Ce qui doit être contrôlé c'est la vente et la diffusion, pas la consommation.
On ne fait aucun mal à un auteur en consommant gratuitement son œuvre. Il y a plein de fois où on consomme un produit culturel sans payer : emprunt gratuit à une bibliothèque, voir un film chez quelqu'un (même si on a soi-même pas de télé et qu'on paie pas une redevance), découvrir une œuvre dans le cadre d'un événement culturel ("collège au cinéma", différents festivals), écouter les chansons qui passent à la radio.
Oui, ceux qui diffusent pour qu'on consomme gratuitement paient des droits, mais pas le consommateur. Il est donc faux de dire que par nature, le consommateur gratuit fait du mal. C'est juste faux.
Ce qui est à punir, c'est quand quelqu'un vend une œuvre ou fait un bénéfice grâce à elle (publicité, etc...) alors qu'il n'a aucune autorisation et que l'auteur légitime n'a pas sa part. Ça s'appelle de la contrefaçon.
(Et encore... dans certains cas, comme la parodie, il ne semble pas judicieux de punir)
Par contre, copier une œuvre, s'en inspirer... Ça encore c'était la règle depuis la nuit des temps de la culture. Les bardes se repassaient des chansons, les joueurs d'orgue reprenaient les créations de Bach à leur manière, les contes ont été refaits, triturés, modifiés, pour être finalement adaptés en dessin animé par Disney, "les 7 mercenaires", film américain, est un plagiat total des "7 samouraïs", film japonais... C'est comme ça que la création fonctionne, en bâtissant sur le passé.
Et même s'il faut contrôler les abus, beaucoup de domaines de la culture devraient rester sans contrôle (et surtout, sans un contrôle financier). Et le contrôle actuel devient maladif. Les durées de protection du copyright ne cessent d'augmenter. 50 ans après l'œuvre, 70 ans après l'œuvre... En 1970, une œuvre tombait dans le domaine public au bout de 30 ans.
Normal que la culture s'essouffle : on la jugule.
Alors oui, la consommation gratuite de la culture se heurte un peu à un autre droit fondamental qui est celui de la propriété intellectuelle. De la même façon que je tiens la culture pour "sacrée", je considère aussi que la propriété intellectuelle est sacrée, comme la propriété tout court.
Mais la propriété intellectuelle, ça ne veut pas dire avoir absolument tout contrôle sur ta propriété. Ça veut dire qu'on peut pas t'en voler les fruits, qu'on ne peut pas t'en voler la paternité, qu'on ne peut pas t'interdire d'en jouir tant que tu ne menaces pas la société...
(En plus, la propriété intellectuelle, comme la propriété tout court, toute sacrée qu'elle est, doit s'effacer devant l'intérêt général. On te confisque ton arme -qui pourtant t'appartient- si tu fais des dégâts avec, on te prend ta propriété si ton immeuble est vétuste et crée un danger public pour les gens dans la rue... Si on décrète que l'intérêt général est qu'on ait accès à l'œuvre, les droits de l'auteur passent en second plan. Si Shakespeare avait subitement décidé avant de mourir que personne n'avait le droit de lire ou de jouer ses pièces, on serait d'accord pour dire que son œuvre est trop importante et trop riche pour que l'Humanité passe à côté et que ça disparaisse après sa mort.)
Sur cette idée que l'artiste a tout contrôle sur son œuvre au nom de la propriété intellectuelle, j'avoue que j'ai toujours trouvé quelque chose d'assez arrogant dans l'idée même de signer un contrat d'exclusivité...
Considérons le principe du truc :
Un artiste crée une œuvre, il n'a pas les moyens physiques de la distribuer, il fait donc un accord par contrat avec un éditeur, un producteur, un distributeur, bref, quelqu'un qui lui a les moyens, pour diffuser son œuvre. Et dans le contrat il y a une clause qui dit "oui, mais, je suis le seul qui a l'exclusivité d'avoir le droit de diffuser". Même si je comprends l'intérêt privé du diffuseur qui se dit "bah ouais, je veux pas que l'artiste me fasse des petits dans le dos en allant aussi voir ma concurrence", je trouve ça arrogant, parce que ces deux là, tous seuls, dans leur coin, sans nous avoir consulter, ni vous ni moi, prenne la décision pour le monde entier que AUCUN d'entre nous n'a le droit de diffuser cet œuvre, paf, c'est interdit. Et c'est protégé par la loi en plus. Y a quelque chose d'arrogant là dedans, alors qu'on parle d'un produit particulier, la culture qui n'est pas une marchandise comme les autres.
Regardez un contrat d'embauche à côté. C'est signé entre juste deux personnes, et la loi s'assure qu'elles doivent le respeter, mais ça n'affecte QU'EUX, et leurs droits respectifs l'un envers l'autre. Pas les droits de tout le reste de l'Humanité.
Mais de toute façon l'argument du paragraphe précédent est un peu vain. Parce que c'est pas comme si c'était les gentils pirates d'un côté contre quelques méchants artistes refermés sur eux-mêmes de l'autre qui ne voudraient pas partager leur œuvre, ou seulement à une petite élite capable de la payer. De même que, les grosses associations et les grosses boîtes qui tapent sur le piratage mentent de façon éhontée en disant que les méchants pirates "volent" les gentils artistes, parce que chaque œuvre consommée gratuitement est un manque à gagner pour le gentil auteur qui va finir dans la misère à cause d'eux.
Parce que la réalité, c'est que les régimes juridiques du copyright et des droits d'auteurs, actuellement, ne protègent pas du tout les auteurs. Au contraire, ils les dépossèdent potentiellement de leur œuvre.
Quand je vois comment ça a été difficile à l'équipe du jeu de rôle Shadowrun de récupérer les droits de l'univers Shadowrun pour sortir le jeu vidéo "Shadowrun Returns" alors que c'est LEUR invention, sous prétexte que quelqu'un d'autre possédait ses droits.
Quand je vois comment la SACEM s'est comporté comme une mafia en intimidant et forçant à payer le pauvre mec de coucou-circus qui diffusait GRATUITEMENT (sans aucun enrichissement pour lui) des enregistrements de mauvaise qualité des génériques des dessins animés de notre enfance, alors même que les études montrent que la SACEM ne verse pas un centime aux vrais artistes, d'une part, et qu'il est vraisemblable d'autre part que plus personne ne sait qui sont les auteurs de certains de ces génériques.
On commence à se demander si les droits de diffusion et d'exploitation ne devraient tout simplement pas être interdits d'être vendus, de la même façon qu'on ne peut pas vendre sa liberté (abolition de l'esclavage) ou vendre des parties du corps humain (on n'achète pas des greffes en France). Un auteur devrait toujours avoir le droit d'utiliser et de retoucher son œuvre (c'est ÇA la propriété intellectuelle) même si elle a été exploitée par d'autres à des fins commerciales. Et un consommateur qui n'est pas en mesure de payer une œuvre culturelle devrait toujours pouvoir la consommer gratuitement, de la même façon que, même s'il y a des ventes d'eau, il est interdit de refuser à boire à quelqu'un.
(Bah voilà, j'arrive à écrire, de temps en temps...)
Mr. Shadow
Doux mon cœur, fermes mes intentions -mantra psi