Compte-rendu des soirées jeux de plateaux
Plus depuis un bail. On l'avait déserté suite à une augmentation de prix drastique, et depuis on se débrouille en autarcie.
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(22/10/2019, 18:39)Skarn a écrit : Plus depuis un bail. On l'avait déserté suite à une augmentation de prix drastique, et depuis on se débrouille en autarcie.

Ca fait un moment que j'y suis plus allé non plus mais j'avais pas noté à l'époque une augmentation des tarifs, juste un changement des coûts pour venir jouer (horaire vs repas), mais je connais le meisia depuis moins longtemps que vous...

Et aussi, est-ce qu'un jour je pourrais (re)venir jouer avec (contre ?) vous ?
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Ce lundi, partie de Welcome to your perfect home avec 10 personnes!

Le gros intérêt est qu'on peut jouer très nombreux sans vraiment ralentir le jeu car tout le monde réalise ses actions en même temps. Par contre, si on peut discuter (ici les novices demandaient des conseils à ceux qui connaissaient le jeu), c'est vraiment un jeu que chacun joue dans son coin. On regarde à chaque tour les cartes tirées, et on agit en conséquence. On peut lorgner chez ses voisins mais comme on ne peut pas les contrer, on se lance dans sa propre stratégie en espérant qu'elle sera payante à la fin.

Le principe est de bâtir des maisons. Il y a des objectifs de lotissements en début de partie, qu'on est pas obligé de suivre, et des objectifs qu'on décide de suivre ou non en cours de jeu comme construire le plus de piscines, le plus de jardins... Le jeu dépend du tirage des cartes, entre personnes du même niveau, car les novices ont tous fini derrière ceux qui avaient déjà joué.

Le jeu est plutôt sympa. Toutefois, l'avantage de pouvoir jouer de 1 à tout plein de joueurs a pour conséquence de réduire les interactions (de jeu) entre joueurs à peau de chagrin. Mais cela peut avoir un côté rassurant pour ceux qui veulent bâtir une stratégie sans craindre de se faire "embêter" par les autres joueurs.
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La boîte est belle, esthétique à la Fallout sans l'apocalypse. Le plateau semble plus basique, pas très fou-fou.
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À Maquis, notre petite cellule de la Résistance a connu des débuts difficiles : au premier tour de la première partie, deux de nos trois gars se faisaient choper par la Milice, contraignant le seul survivant à aller recruter de nouveaux volontaires en leur offrant des jambon-beurres. Par la suite, nous nous en sommes plutôt pas mal tirés (la construction très rapide d'un deuxième lieu sûr s'est révélée extrêmement utile) et même la deuxième partie - avec des objectifs plus durs - n'a pas été trop problématique. Il faudra réessayer avec un niveau de difficulté supérieur, ce qui rend la gestion du moral beaucoup plus compliquée.


À Hit Z Road, j'avais une équipe composée de cadres commerciaux, tandis que mes adversaires avaient des militaires surentraînés et/ou dopés aux amphétamines. Mais mes subordonnés, s'ils étaient singulièrement dépourvus de capacités guerrières, brillaient en revanche dans d'autres domaines, tels que l'économie, la lâcheté et l'absence totale de scrupules. Très tôt dans la partie, ils ont sacrifié deux des leurs parce que les sauver aurait coûté trop de ressources. Par la suite, ils n'ont pas hésité à fuir aussi souvent que possible. Leur principal fait d'armes a été, tout à la fin, de se mettre à trois pour défoncer un malheureux zombie à coups de batte de cricket.

Les autres équipes ont accompli des prouesses autrement plus impressionnantes, mais les choses ont fini par mal tourner pour elles... Les six gaillards de Jehan, qui avaient survécu tout l'été - en dépensant des quantités folles d'adrénaline - se sont retrouvés fort dépourvus lorsque la zombise fut venue. Salla et Ça, ça n'alla pas. Et l'équipe de Skarn connut dans la dernière ligne droite un accident bête et fatal, quelqu'un (mais qui donc ?) leur ayant vendu des cartouches à blanc en leur promettant que c'était de vraies munitions.

Bref, entre les sept points que mes gugusses avaient récolté je ne sais comment au cours de leur odyssée et les six points-bonus qu'ils ont obtenu à l'arrivée (en ayant plus de survivants et d'adrénaline que les autres), j'ai remporté ma deuxième victoire à ce jeu.


À Vraiment très fûté, Skarn, Salla et moi avons fini dans un mouchoir de poche aux environs de 140 points. L'Empereur Jaune Jehan a réussi à oublier des règles qui l'avantageaient et à tout de même nous mettre cinquante points dans la vue.
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Maudits clowns ! qui ont décimé mon groupe  Clown   Pale  NoGreen

Pour le jeu Maquis, il s'agit d'un jeu solo/coop où nous gérons un petit groupe de résistants devant réaliser des missions contre la milice et l'occupant allemand. Les deux parties faites se sont avérées plutôt simples. D'ailleurs, nous n'avons jamais eu à tuer de miliciens (hors parade), et donc nous n'avons pas eu affaire à la wehrmacht. Peut-être que l'âme des cartes a joué en notre faveur avec des patrouilles pas trop problématiques. A voir avec d'autres missions, et des variantes de difficultés.
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En tout bien tout honneur, notre stratégie avait de quoi déconcerter le plus filou des collabos : Tous les matins, Auguste traversait la rue séparant la planque de notre tour radio clandestine, tandis que Bernard et Constantin convainquaient la bourgeoisie de donner aux pauvres (beaucoup trop de cocos dans cette résistance), et que Dominique allait au café. Pour siroter un verre de tord-boyaux du levant au ponant. Parce que Dominique est un tel boulet qu'on préférait qu'il fasse rien à ce qu'il fasse chopper.

Je suis sûr que ses conversations avec le gérant étaient très intéressantes :

« Alors tu vois Marcel, y'a deux types de nazis. Le bon nazi, et le mauvais nazi.

Le mauvais nazi, bon, il déteste tout le monde, il trouve que le gouvernement va pas assez loin dans l'extermination des races inférieures, il a dénoncé sa femme, a appelé tous ses enfants avec des prénoms en H, il s'habille en noir avec des têtes de mort et il aime lacérer et cramer les gens dont la tête lui revient pas la nuit.

À côté de ça, t'as le petit gars qui s'est inscrit dans la milice juste pour échapper au STO et rester près de sa vieille maman malade, qui aime les animaux, a toujours un mot gentil pour les voisins, et dont la conscience le démange dans le noir de son lit.

Lui, c'est aussi un mauvais nazi. Parce que ce que ressent au fond de son petit cœur le mec qui te livre à la Gestapo, tu t'en fiches un peu comme de l'an 40.

À côté de ça, t'as le bon nazi.

C'est un nazi mort. »
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(04/11/2019, 13:20)Skarn a écrit : Lui, c'est aussi un mauvais nazi. Parce que ce que ressent au fond de son petit cœur le mec qui te livre à la Gestapo, tu t'en fiches un peu comme de l'an 40.

À côté de ça, t'as le bon nazi.

C'est un nazi mort. »

lol ca c'est un bon plaidoyer.
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Nous n'aurions pas pu réussir sans nos alliés anglais... mais nous aurions pu réussir plus facilement avec des alliés un peu moins psychorigides.

Non parce que les gars, tu veux qu'ils t'envoient trois pistolets, il faut leur envoyer trois messages séparés.
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Petite question sur le doodle. Comment on fait pour savoir quel jour à été retenu (là par exemple jeudi et vendredi avait le même nombre de joueurs disponibles) et aussi l'endroit ou se déroule la soirée jeux ?
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On décide par mail. Généralement, si une journée il y a au moins 4 personnes, quelqu'un (n'importe qui dans la mailling liste),relance un mail pour poser la question de où et quel jeu. Après, vu qu'on est moins dispos qu'avant, peut-être qu'on peut aussi le faire si il y a seulement 3 personnes de dispos, après tout, certains jeux tournent bien à 3 aussi.
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Ok merci pour l'info Smile
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Et juste pour savoir les lieux de rdv sont situés ou ??? (juste la ville, pas besoin d'avoir les adresses qui trainent sur le web) Car de banlieue a banlieue c'est pas facile
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C'est assez au fil de l'eau. Quand une soirée/journée semble convenir à suffisamment de gens, on discute par mails du lieu le plus pratique pour les personnes déclarées. Y'a plus ou moins une règle implicite qui veut qu'on arrange en priorité les joueurs les plus occasionnels dans ce cas.

En vrai, l'organisation est informelle voire chaotique. En cas de doute, n'hésite pas à envoyer un mail tout le monde pour savoir où ça en est, parce que c'est parfois (souvent) pas très clair.
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La majorité du temps, c'est à Paris ou tout près.
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