14/12/2025, 21:00
J’avais peur en commençant cette AVH.
L’introduction est courte mais suffit à nous mettre dans le bain. Et quel bain.
Tout ce qui arrive à ce pauvre JC… Ouch. Le père taulard, la mère toxico overdosée puis la tentative de suicide ratée… Sérieux à côté de JC, les personnages de Lars Norén ou de Rainer W. Fassbinder sont de vrais golden-boys !
Et justement, j’avais peur qu’à l’instar de ces auteurs, ça ne soit que lamentations, misérabilisme, fatalisme, drogue, mort.
Mais non.
JC (et tous les personnages) sont vivants et très bien rendus. Leur réalité est dure, très dure. Mais on s’attache à eux et à JC. Non pas parce qu’ils excitent notre commisération mais parce que JC ne se plaint pas. Il se bat et fait tout pour s’en sortir.
Alors oui nous sommes dans la déchéance crue, le dénuement le plus total. Pourtant, ces personnages continuent à vivre, ils ont la niak. C’est top !
Leu réalité est aussi renforcée par la description du cadre : ici la ville de Montréal. Tu nous la rends sale, froide (dans tous les sens du terme), oppressante et cruelle. Un personnage à part entière qui participe au dénuement cité plus haut. Dénuement qu’on retrouve à chaque fois dans tes descriptions et dans tes règles.
Les descriptions donc. Ou plutôt l’atmosphère dégagée par ta prose. C’est ton point fort comme dans ta précédente AVH que j’avais lue (Au fond d’une bouteille de rhum). On s’y croit dans cette métropole où les écrans lumineux masquent la plus basse misère. De plus, le texte nous rappelle en permanence notre réalité. Nous avons faim, nous avons froid. Notre patte folle nous donne des difficultés à nous déplacer et il faut trouver un endroit où dormir quand il fait -20 degrés la nuit… C’est viscéral, incarné. Bravo.
Et puis il y a ces petites illustrations, discrètes et sobres qui achèvent de nous mettre dans l’ambiance. Oui je sais que c’est de l’IA… Mais je ne sais pas… Je ne devrais peut-être pas le dire mais je les aime bien
En plus de l’excellent rendu littéraire du dénuement de JC, tu as réussi à le transposer dans ton gameplay.
Il est minimaliste. La santé, l’argent et c’est tout (la chance est plus que dispensable selon moi).
Tes éléments de jeu sont tout à fait raccord avec ce qu’endure JC.
Sa santé est faible et le 0 ne symbolise pas forcément la mort. Comme si la mort elle même ne pouvait être une libération au calvaire de la rue. Et puis l’argent. On court après sans arrêt, on compte le moindre centime. 5$ je suis riche !
Et je n’ai pas parlé du temps.
Autre élément de jeu qui cette fois, sert l’intrigue et va définir les embranchements que nous pourront prendre (ou pas) avec les mots codes que nous trouverons. Il y en a beaucoup, beaucoup. Parce que les embranchements sont très nombreux ! En 250 paragraphes, nous avons moult et moult façon de remonter la trace du wendigo, trouver son mobile et de comment lui échapper. Quel casse-tête ça a dû être de gérer tout ça ! Pour illustrer la richesse et la rejouabilité de ton AVH, j’ai eu beaucoup de difficulté à trouver le mot code "insecte" même après avoir trouvé le personnage que Skarn a eu du mal à trouver. Idem pour le mot code "pow". C’est tout un dédale pour se procurer l’objet associé et la somme pour pouvoir l’acheter.
Pour terminer, j’ai bien aimé la mise en abîme du 12 octobre 2025. Serait-ce donc ça le metaverse ?
PS : Il est proposé à JC de téléphoner ou de faire des recherches sur ordinateur. Mais même les sans-abris ont un téléphone aujourd’hui. C’est volontaire d’en avoir privé JC ?
Quelques menus détails :
L’introduction est courte mais suffit à nous mettre dans le bain. Et quel bain.
Mais non.
JC (et tous les personnages) sont vivants et très bien rendus. Leur réalité est dure, très dure. Mais on s’attache à eux et à JC. Non pas parce qu’ils excitent notre commisération mais parce que JC ne se plaint pas. Il se bat et fait tout pour s’en sortir.
Alors oui nous sommes dans la déchéance crue, le dénuement le plus total. Pourtant, ces personnages continuent à vivre, ils ont la niak. C’est top !

Leu réalité est aussi renforcée par la description du cadre : ici la ville de Montréal. Tu nous la rends sale, froide (dans tous les sens du terme), oppressante et cruelle. Un personnage à part entière qui participe au dénuement cité plus haut. Dénuement qu’on retrouve à chaque fois dans tes descriptions et dans tes règles.
Les descriptions donc. Ou plutôt l’atmosphère dégagée par ta prose. C’est ton point fort comme dans ta précédente AVH que j’avais lue (Au fond d’une bouteille de rhum). On s’y croit dans cette métropole où les écrans lumineux masquent la plus basse misère. De plus, le texte nous rappelle en permanence notre réalité. Nous avons faim, nous avons froid. Notre patte folle nous donne des difficultés à nous déplacer et il faut trouver un endroit où dormir quand il fait -20 degrés la nuit… C’est viscéral, incarné. Bravo.
Et puis il y a ces petites illustrations, discrètes et sobres qui achèvent de nous mettre dans l’ambiance. Oui je sais que c’est de l’IA… Mais je ne sais pas… Je ne devrais peut-être pas le dire mais je les aime bien
En plus de l’excellent rendu littéraire du dénuement de JC, tu as réussi à le transposer dans ton gameplay.
Il est minimaliste. La santé, l’argent et c’est tout (la chance est plus que dispensable selon moi).
Tes éléments de jeu sont tout à fait raccord avec ce qu’endure JC.
Sa santé est faible et le 0 ne symbolise pas forcément la mort. Comme si la mort elle même ne pouvait être une libération au calvaire de la rue. Et puis l’argent. On court après sans arrêt, on compte le moindre centime. 5$ je suis riche !
Et je n’ai pas parlé du temps.
Autre élément de jeu qui cette fois, sert l’intrigue et va définir les embranchements que nous pourront prendre (ou pas) avec les mots codes que nous trouverons. Il y en a beaucoup, beaucoup. Parce que les embranchements sont très nombreux ! En 250 paragraphes, nous avons moult et moult façon de remonter la trace du wendigo, trouver son mobile et de comment lui échapper. Quel casse-tête ça a dû être de gérer tout ça ! Pour illustrer la richesse et la rejouabilité de ton AVH, j’ai eu beaucoup de difficulté à trouver le mot code "insecte" même après avoir trouvé le personnage que Skarn a eu du mal à trouver. Idem pour le mot code "pow". C’est tout un dédale pour se procurer l’objet associé et la somme pour pouvoir l’acheter.
Pour terminer, j’ai bien aimé la mise en abîme du 12 octobre 2025. Serait-ce donc ça le metaverse ?
PS : Il est proposé à JC de téléphoner ou de faire des recherches sur ordinateur. Mais même les sans-abris ont un téléphone aujourd’hui. C’est volontaire d’en avoir privé JC ?
Quelques menus détails :
136
Il consulte sa montre. 204
qu’elles ont fui.218
JC et Naomi restent à couvert9
pas le temps de recharger242
gêné3
choeur

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